Manziat
(Accueil)
BAGNE J M Eugène
BENOIT Claude
BENOIT Claudius
BENOIT Gustave
BENOIT Edouard
BENOIT Eugène J Joseph
BENOIT Gustave
BENOIT Henri J B
BENOIT Jean Claude
BENOIT Joanny
BENOIT Jules Philibert
BENOIT Marcel François
BENOIT Marius Adolphe
BENOIT Maurice Guillaume
BENOIT Victor Jean Claude
BERRY J B Alfred
BERRY Jean Claude
BORJON Albert Iréné
BOUCHOUX Claudius
BOUCHOUX Eugène J C
BOUCHOUX Stéphane
BOYAT Claudius Prosper
BOYAT Eugène Albert
BOYAT Eugène Athanase
BOYAT Joanny Marius
BOYAT Marius Léon
BOYAT Prosper Christophe
BOYAT René Jean François
BROYER Henri Pierre
BROYER Marius Antoine
BURTIN Eugène J C
CHAMBARD René
CORDIER Christophe
CORDIER Claude
COUTURIER Joseph
COUTURIER Tony
DESGRANGE Eugène
DOTHAL Honoré Camille
DRAVET Eugène François
DUVERNEY Athanase
DUVERNAY Claude
EXTIER René Jean François
FALQUET Louis Henri
FERRAND J M Camille
FERRAND Maurice J C
FEYEUX Jean Marie
GEAY Edouard
GONNOD Eugène Philibert
JOLY Joanny
MORIER Edouard François
MORIER Eugène Claude
MORIER Raymond Pierre
NILLON Adrien Laurent
NILLON Alexandre Joseph
PARIZET Marius
PERDRIX Edouard
PERROT Gustave Humbert
PIN Eugène Claude
RATTON Alexis
RATTON Henri Pierre
REBOUX Claude
RENAUD Joanny Joseph
VAYER Claudius J C
VIVIER André Pierre
|
BENOIT Maurice Guillaume
Ses origines
Maurice Guillaume BENOIT est né le 31/10/1881 à Manziat au hameau de
Chanfant.
Son père Jean avait 26 ans et était cultivateur.
Sa mère Geneviève née NILLON avait 24 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Maurice Guillaume BENOIT mesurait 1.62 m; il avait les cheveux châtain
et les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Manziat 1891 - Rue vieille -
Au moment du conseil de révision Maurice Guillaume BENOIT exerçait le métier
de cultivateur.
Il est exempté en 1902 pour "arrêt de développement".
Maurice Guillaume BENOIT se marie le 2/01/1907 à Manziat avec Marie
Claudine Hélène DRAVET demeurant et née à Manziat le 15/05/1986.
Recensement Manziat 1911 - Les Barjons -
- Philibert Maximin Antony né le 5/06/1909 au hameau des Barjons;
marié le à Saint Pierre le Vieux (Saône et Loire) le 10/06/1933 avec
Germaine VALLET; décédé le 29/07/1982 à Viriat.
- Paul Emile né le 17/11/1910 au hameau des Barjons; marié le 16/05/1933
à Manziat avec Marie Eugénie Claudia BOUCHOUX.
- Camille Stéphane né le 2/06/1914; décédé le 16/07/1914.
La guerre
Maurice Guillaume BENOIT est classé service armé par le conseil de
révision du 3/12/1914.
Il est incorporé au 133e RI à compter du 24/02/1915.
Il est blessé le 3/09/1917 "petite plaie face droite par éclat d'obus".
Il est blessé le 5/10/1918 "plaie de la cuisse droite par gros éclat
d'obus".
Il décède de ses blessures le 8/10/1918 à l'hôpital de Rosendael
(Dunkerque).
Il est cité à l'ordre du régiment le 13/11/1918 : "Soldat courageux;
blessé grièvement une 3e fois dans les combats du 5 et 6/10/1918."
Croix de guerre avec étoile de bronze.
Il est inhumé à la
Nécropole nationale Dunkerque (59 - Nord) tombe 694.
|
Historique du 133e RI |
dont extraits : Le lendemain, 4 octobre, l'ordre fut
donné de reprendre l'attaque.
Le 13e groupe de B. C. P. était venu s'intercaler entre le 133e et le
152e pour prendre à son compte la ferme Meiboomhoek. A 6 heures 30, les
éléments de tête des bataillons sortirent de leurs trous, mais leur
progression fut tout de suite arrêtée par un barrage d'artillerie aussi
violent que la veille. D'ailleurs le régiment de gauche n'avançait
toujours pas. En fin de compte, le 2e bataillon put seul exécuter un
léger bond en avant, de 300 à 400 mètres.
L'attaque était impossible, tant qu'Hooglede n'aurait pas été détruit
par l'artillerie. De ce merveilleux belvédère, les Allemands plongeaient
en effet sur tout le terrain, d'une horizontalité désespérante, où
couraient nos lignes. Le clocher d'Hooglede pouvait encore surhausser
les regards des observateurs ennemis, mais, peu après le 6 octobre, nos
canons réussirent heureusement à l'abattre.
Le 5 octobre, le régiment reçut l'ordre d'organiser le terrain conquis,
et, dans la nuit du 5 au 6, le Ier bataillon, qui avait particulièrement
souffert, fut relevé par le 3e bataillon, sous les ordres du capitaine
Ducrot.
Les tirs de harcèlement de l'artillerie ennemie continuèrent de jour
comme de nuit. L'eau, dont le sol était imbibé, ne permettait pas de
creuser à plus de 40 ou 50 centimètres, de sorte que le jour nos hommes,
établis dans leurs trous de tirailleurs derrière les haies ou en plein
champ, étaient sous la menace constante des mitrailleuses, sans pouvoir
faire aucun mouvement. Mais les Allemands, qui n'étaient pas très fixés
sur la position de nos éléments avancés, dirigeaient de préférence leurs
rafales sur les carrefours des routes et sur les P. C. où les allées et
venues étaient inévitables. Ainsi, le 7 octobre, après un pilonnage de
trois heures, ils réussirent à démolir celui du 2e bataillon. Ils ne
tardèrent pas non plus à amener des minenwerfers, et quelques torpilles
furent lancées dans nos lignes.
Le 133e resta sur ses positions jusqu'au 13 au soir et fut relevé par le
159e R. I. qui était chargé de poursuivre l'attaque. Mais le Ier
bataillon de ce régiment, qui devait relever le 3e bataillon du 133e,
s'était perdu dans la nuit, et, une heure avant l'attaque, n'était pas
encore en ligne. Seul, le capitaine Genouillac du 159e était là. « Nous
ne pouvons pas laisser les camarades attaquer avec un trou dans leur
ligne, lui dit le capitaine Ducrot. Voulez-vous me mettre au courant des
ordres que vous avez reçus ? Nous allons attaquer à votre place. » Après
avoir réuni ses commandants de compagnie et leur avoir communiqué les
ordres, il allait lancer son bataillon à l'attaque ; la Ire compagnie
avait même déjà exécuté un coup de main sur un poste allemand muni d'une
mitrailleuse particulièrement gênante, et ramené 3 prisonniers, quand
arriva le 3e bataillon du 159e, qui exécuta effectivement l'opération
prévue.
Relevé, le régiment alla de nuit bivouaquer, dans des trous d'obus, au
nord de Gravenstafel. Dans la brume, la marche était très pénible.
|
Cimetière de Manziat
Cliquer sur l'image pour agrandir |
|