Manziat
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VAYER Claudius J C
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BENOIT Maurice Guillaume


Ses origines


Maurice Guillaume BENOIT est né le 31/10/1881 à Manziat au hameau de Chanfant.
Son père Jean avait 26 ans et était cultivateur.
Sa mère Geneviève née NILLON avait 24 ans.

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Maurice Guillaume BENOIT mesurait 1.62 m; il avait les cheveux châtain et les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Manziat 1891 - Rue vieille -



Au moment du conseil de révision Maurice Guillaume BENOIT exerçait le métier de cultivateur.
Il est exempté en 1902 pour "arrêt de développement".

Maurice Guillaume BENOIT se marie le 2/01/1907 à Manziat avec Marie Claudine Hélène DRAVET demeurant et née à Manziat le 15/05/1986.


Recensement Manziat 1911 - Les Barjons -

- Philibert Maximin Antony né le 5/06/1909 au hameau des Barjons; marié le à Saint Pierre le Vieux (Saône et Loire) le 10/06/1933 avec Germaine VALLET; décédé le 29/07/1982 à Viriat.
- Paul Emile né le 17/11/1910 au hameau des Barjons; marié le 16/05/1933 à Manziat avec Marie Eugénie Claudia BOUCHOUX.
- Camille Stéphane né le 2/06/1914; décédé le 16/07/1914.


 

La guerre

Maurice Guillaume BENOIT est classé service armé par le conseil de révision du 3/12/1914.
Il est incorporé au 133e RI à compter du 24/02/1915.
Il est blessé le 3/09/1917 "petite plaie face droite par éclat d'obus".
Il est blessé le 5/10/1918 "plaie de la cuisse droite par gros éclat d'obus".
Il décède de ses blessures le 8/10/1918 à l'hôpital de Rosendael (Dunkerque).
Il est cité à l'ordre du régiment le 13/11/1918 : "Soldat courageux; blessé grièvement une 3e fois dans les combats du 5 et 6/10/1918."
Croix de guerre avec étoile de bronze.
Il est inhumé à la Nécropole nationale Dunkerque (59 - Nord) tombe 694.

Historique du 133e RI

dont extraits : Le lendemain, 4 octobre, l'ordre fut donné de reprendre l'attaque.
Le 13e groupe de B. C. P. était venu s'intercaler entre le 133e et le 152e pour prendre à son compte la ferme Meiboomhoek. A 6 heures 30, les éléments de tête des bataillons sortirent de leurs trous, mais leur progression fut tout de suite arrêtée par un barrage d'artillerie aussi violent que la veille. D'ailleurs le régiment de gauche n'avançait toujours pas. En fin de compte, le 2e bataillon put seul exécuter un léger bond en avant, de 300 à 400 mètres.
L'attaque était impossible, tant qu'Hooglede n'aurait pas été détruit par l'artillerie. De ce merveilleux belvédère, les Allemands plongeaient en effet sur tout le terrain, d'une horizontalité désespérante, où couraient nos lignes. Le clocher d'Hooglede pouvait encore surhausser les regards des observateurs ennemis, mais, peu après le 6 octobre, nos canons réussirent heureusement à l'abattre.
Le 5 octobre, le régiment reçut l'ordre d'organiser le terrain conquis, et, dans la nuit du 5 au 6, le Ier bataillon, qui avait particulièrement souffert, fut relevé par le 3e bataillon, sous les ordres du capitaine Ducrot.
Les tirs de harcèlement de l'artillerie ennemie continuèrent de jour comme de nuit. L'eau, dont le sol était imbibé, ne permettait pas de creuser à plus de 40 ou 50 centimètres, de sorte que le jour nos hommes, établis dans leurs trous de tirailleurs derrière les haies ou en plein champ, étaient sous la menace constante des mitrailleuses, sans pouvoir faire aucun mouvement. Mais les Allemands, qui n'étaient pas très fixés sur la position de nos éléments avancés, dirigeaient de préférence leurs rafales sur les carrefours des routes et sur les P. C. où les allées et venues étaient inévitables. Ainsi, le 7 octobre, après un pilonnage de trois heures, ils réussirent à démolir celui du 2e bataillon. Ils ne tardèrent pas non plus à amener des minenwerfers, et quelques torpilles furent lancées dans nos lignes.
Le 133e resta sur ses positions jusqu'au 13 au soir et fut relevé par le 159e R. I. qui était chargé de poursuivre l'attaque. Mais le Ier bataillon de ce régiment, qui devait relever le 3e bataillon du 133e, s'était perdu dans la nuit, et, une heure avant l'attaque, n'était pas encore en ligne. Seul, le capitaine Genouillac du 159e était là. « Nous ne pouvons pas laisser les camarades attaquer avec un trou dans leur ligne, lui dit le capitaine Ducrot. Voulez-vous me mettre au courant des ordres que vous avez reçus ? Nous allons attaquer à votre place. » Après avoir réuni ses commandants de compagnie et leur avoir communiqué les ordres, il allait lancer son bataillon à l'attaque ; la Ire compagnie avait même déjà exécuté un coup de main sur un poste allemand muni d'une mitrailleuse particulièrement gênante, et ramené 3 prisonniers, quand arriva le 3e bataillon du 159e, qui exécuta effectivement l'opération prévue.
Relevé, le régiment alla de nuit bivouaquer, dans des trous d'obus, au nord de Gravenstafel. Dans la brume, la marche était très pénible.





 
Cimetière de Manziat
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