BENOIT
Claudius
Ses origines
Claudius BENOIT est né le 1/06/1880 à Manziat au hameau de Chanfant.
Son père
Claude avait 30 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie née PACCAUD avait 28 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Claudius BENOIT mesurait 1.72 m; il avait les cheveux brun et les yeux
gris.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Manziat 1896 - Les Barberis -
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Marie Louise née le 10/11/1872.
Au moment du conseil de révision Claudius BENOIT exerçait le métier de
cultivateur.
Il est incorporé au 60e RI le 15/11/1901.
Il est libéré le 21/09/1904.
Recensement Manziat 1911 - Les Barberis -
En Août 1914 il réside toujours à Manziat.
La guerre
Claudius BENOIT est mobilisé le 11/08/1914 au 23e RI.
Il passe au 45e bataillon de chasseurs à pied le 23/09/1914.
Il est blessé au nord d'Estrées (Somme) le 19/07/1916 (plaie au bras
droit par éclat d'obus).
Il est tué le 19/05/1918 au Sud Est du Mont Kemmel en Belgique.
Il est cité à l'ordre du bataillon le 8/06/1918 : "Très bon chasseur
consciencieux et dévoué; modèle de courage et de sang froid; tombé
glorieusement à son poste de combat au cours d'un violent bombardement."
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Historique du 45e bataillon de chasseurs à pied |
Le 26 Avril, les Allemands prenaient le
mont Kemmel, après une attaque meurtrière où une artillerie puissante
fut employée.
Ils s'efforcèrent de continuer leur attaque vers les hauts monts, seuls
obstacles du terrain où la résistance était encore possible. Si les
monts tombaient, le littoral était à eux.
I1 fallait les arrêter à tout prix.
Au nord du Kemmel, un léger vallonnement marque le lit du Vyverbeck. Au
delà la cote 44 forme une avancée qui défend le passage donnant accès à
la Clyte et au Scharpenberg.
C'était le secteur le plus dur de ce front inhospitalier.
Le bataillon qui était là avec le ruisseau à dos, soumis au tir furieux
d'une artillerie formidable, devait tenir coûte que coûte, dut-il y
mourir.
Le 55e B. C. P. y relève le 14 un bataillon du 80e.
Pendant la relève il est attaqué. 11 doit lâcher du terrain, mais lutte
pied à pied. La nuit suivante, un bataillon du6e et les éléments du 80e
reprennent une partie du terrain perdu. Le commandant de Warren est
blessé.
Le sol est jonché de cadavres, des allemands, des anglais, des français.
Notre tour de défendre ce front arrive le 19 Mai.
A peine en position, nous devons prendre part à une opération qui a pour
but de donner de l'air à la position et de prendre la ferme Godzone.
Cette tâche appartient à l'unité voisine, le 35e R. 1.
Nous atteignons à droite la ferme Vouvredick, mais à gauche le
35e n'ayant pu progresser, la section de gauche est prise sous le feu de
mitrailleuses et presque anéantie.
Le sous-lieutenant Roubinet meurt bravement au milieu de ses hommes.
Après 7 jours de cet enfer nous revenons en troisième ligne à Ouderdom.
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