Manziat
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VAYER Claudius J C
VIVIER André Pierre










 

 

BOUCHOUX Jean Claude Eugène


Ses origines


Eugène BOUCHOUX est né le 13/12/1886 à Manziat au hameau de Chanfant.
Son père Philibert avait 28 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Madeleine née FEYEUX avait 19 ans.
Claudius et Eugène BOUCHOUX étaient frères.

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Eugène BOUCHOUX mesurait 1.64 m; il avait les cheveux châtain foncé et les yeux châtain.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Manziat 1901 - Chanfant -

 - Marie Madeleine Clémentine née le 12/10/1892 à Manziat au hameau de Chanfant; mariée le 14/02/1919 à Manziat avec Claude Emile BURTIN; décédée le 31/07/1967 à Macon.


Au moment du conseil de révision Eugène BOUCHOUX exerçait le métier de cultivateur.
Il est incorporé au 44e RI à compter du 8/10/1907.
Il est libéré le 25/09/1909.


Recensement Manziat 1911 - Chanfant -

Eugène BOUCHOUX réside toujours au hameau de Chanfant à la déclaration de guerre.

 

La guerre

Eugène BOUCHOUX est mobilisé le 3/08/1914 au 23e RI.
Il est blessé le 5/09/1914 au combat de Rehainviller.
Il passe au 230e régiment d'infanterie (13e compagnie) le 1/06/1916.
Il est blessé le 26/09/1916 à Verdun.
Il est cité à l'ordre du 230e RI : "Bon soldat; s'est toujours fait remarquer par son excellent esprit."
Il est tué par un obus le 27/05/1918 à 14 h devant Vregny (Aisne).
Il est cité à l'ordre de la brigade le 23/06/1918 : "Soldat d'un courage et d'un dévouement admirables; a été tué dans sa section en repoussant une attaque ennemie."

Historique du 230e RI

dont extraits Le régiment est donc tranquille à Soissons, jouissant d'un repos rendu nécessaire par une épidémie de grippe qui fait évacuer près d'un tiers de son effectif ; il attend son embarquement pour le Nord lorsque soudain, le 27 mai au soir, il reçoit l'ordre de partir sans délai en direction du Moulin de Laffaux renforcer les troupes en secteur.

Tout étant très calme, l'ordre surprend un peu, mais tout s'éclaire vers le milieu de la nuit par l'immense canonnade qui. de Reims à Soissons s'abat sur nos lignes. C'est la grande offensive qui commence ; le régiment se trouve subitement lancé en pleine bataille dans un secteur totalement inconnu entre Vregny et Nanteuil-la-Fosse.

Des troupes en secteur, il ne reste que de rares détachements sans coordination, l'ennemi est là, en force, cherchant à pousser son avance. Les 27 et 28, engageant d'abord les Ve et VIe bataillons puis rapidement tout son effectif le 230 résiste sur place au prix de coûteux efforts. Mais l'allemand franchit l'Aisne, plus à l'est et la 74e D. I. reçoit l'ordre de porter la résistance au sud de la rivière. Le décrochage, au contact immédiat est périlleux :  il faut se replier par échelons en contenant l'adversaire qui. de toute part commence à nous déborder. Pied à pied, La retraite commence, mais elle ne va pas sans pertes importantes et lorsque le régiment arrive à Vénizel son effectif n'est guère que celui d'un fort bataillon.
On s'organise pour défendre le village qui est déjà sous le feu de l'ennemi.