BROYER Antoine Marius
Ses origines
Antoine Marius BROYER est né le 27/04/1891 à Manziat au hameau des
Jacomes.
Son père Jean Philibert avait 28 ans et était cultivateur.
Sa mère Jeanne Marie Louise née FERRAND avait 24 ans.
Henri et Marius BROYER étaient frères.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Antoine Marius BROYER mesurait 1.62 m; il avait les cheveux châtain et
les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Manziat 1906 - Pinoux -
- Marie Adèle née le 28/09/1887 à Manziat au hameau des Pinoux; décédée le
26/07/1958 à Manziat.
- Marie Hortense née le 11/04/1889 à Manziat au hameau des Jacomes; mariée
le 1/02/1909 à Manziat avec Emile GEAY; décédée le 17/12/1885 à Pont de
Vaux.
Sa mère décède le 21/08/1908 à Manziat.
Recensement Manziat 1911 - Pinoux -
Recensement Manziat 1911 - Semalon - (bien que le prénom et l'année
de naissance concordent il n'est pas certain qu'il s'agisse bien de
Antoine Marius BROYER)
Au moment du conseil de révision Antoine Marius BROYER exerçait le métier
de cultivateur.
Il est incorporé au 60e RI le 10/10/1912.
La guerre
Antoine Marius BROYER nommé caporal le 26/08/1915.
Il passe au 44e RI le 13/11/1916.
Il est tué le 15/05/1918 au secteur de Vierstraat.
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Historique du 44e RI |
dont extraits : Au début d'avril, le régiment est transporté dans
l'Oise, puis dans la Somme, où l'offensive allemande fait rage ; il a
pour mission, en cas de rupture du front britannique, d'arrêter la
progression de l'ennemi sur une ligne de repli. Le 1e mai, la l4e
division, affectée au détachement d'armée du Nord (général DE MITRY),
gagne les Flandres et s'installe dans la région des Monts, en Belgique.
Dans la nuit du 10 au 11 mai, le 44e relève, en plein combat, une
brigade anglaise en face du village de
Vierstraat, au nord-ouest
du mont Kemmel, dont l'ennemi vient de s'emparer après de sanglants
combats. Nos positions sont établies dans une plaine marécageuse que
l'ennemi domine de son nouvel observatoire : les couverts y sont rares,
les abris inexistants.
Le harcèlement de l'artillerie allemande est continuel et meurtrier. Le
sol est saturé d'ypérite que l'ennemi emploie à doses massives. On ne
peut songer à circuler de jour sur ce terrain complètement découvert, où
tout mouvement est repéré, et le port du masque est devenu pour nos
soldats une pénible obligation de tous les instants.
Le 14, une attaque allemande débouche sur la droite et s'étend sur tout
le front de la division voisine. Une réaction immédiate de notre part
brise l'effort de l'ennemi. Mais les pertes ont été sévères, et de très
nombreuses intoxications ont considérablement réduit les effectifs ; le
44e est mis en réserve au sud de Poperinge.
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Cimetière de Manziat
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