DUVERNAY Athanase
Ses origines
Athanase DUVERNAY est né le 9/04/1883 à Manziat au hameau de la Rue
vieille.
Son père
Jean Claude avait 39 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Anne née BOUCHOUX avait 31 ans.
Sur le monument aux morts son nom est écrit de façon différente.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Athanase DUVERNAY mesurait 1.72 m; il avait les cheveux châtain et les
yeux gris bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Sa mère décède le 29/06/1883 à Manziat.
Recensement Manziat 1891 - Rue vieille -
- Marie Anne Angèle née le 11/01/1877 à Manziat au hameau de
Rue vieille; mariée à Manziat le 10/02/1904 avec François BOYAT.
- Marie Céline née le 18/04/1879; mariée à Manziat le 2/03/1898 avec Jean
Auguste BROYER; décédée à Manziat le 16/05/1953 (?).
- Jean Baptiste né le 7/02/1873 à Manziat; décédé à Sancé le
19/01/1899.
- Claudius né à Manziat le 22/05/1881; prisonnier du 3/12/1914 au
20/12/1918; a vécu à Manziat; marié le 7/03/1906 à Manziat avec Marie
Eugénie RENAUD.
-
Marie Stéphanie née le 31/01/1875.
Au moment du conseil de révision Athanase
DUVERNAY exerçait le métier de
cultivateur. Il bénéficie d'une dispense article 21 : frère au
service.
Il est incorporé au 23e régiment d'infanterie à compter du 14/11/1904.
Il est libéré le 23/09/1905.
Athanase DUVERNAY se marie le 27/06/1907 à Ozan avec Marie Clémentine
FOREY demeurant et née à Ozan le 12/03/1888.
Recensement Manziat 1911 - Les Penards -
- Marie Angèle Germaine née le 13/06/1908; mariée à Chevroux le 24/04/1935
avec Marius Armand PERRAT; décédé à Bourg en Bresse le 6/12/1988.
Liste électorale Manziat 1914.
La guerre
Athanase DUVERNAY est mobilisé le 3/08/1914 au 23e RI.
Il passe au 371e le 5/02/1915.
Il est atteint par le paludisme (1917).
Il passe au 305e RI le 27/05/1917.
Il est tué le 31/07/1918 à la cote 157 entre Rocourt Saint Martin et La
Poterie (Aisne).
Il est cité à l'ordre du régiment le 12/08/1920 : "Soldat énergique et
courageux; mortellement atteint le 31/07/1918".
Croix de guerre avec étoile d'argent.
Il est inhumé à la
Nécropole nationale Neuilly-Saint-Front (02- Aisne) Tombe 1395.
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Historique du 305e régiment d'infanterie |
Le 24, le 216e R. I. poursuit l'attaque et pousse
l'ennemi en retraite; le 305e R. I. est en réserve, mais pour bien peu
de temps. Dans la nuit du 26 au 27 il relève le 208e R. I. et le 27 il
reprend la lutte en direction de Fère-en-Tardenois, progresse en
enlevant un important matériel. Il atteint le 27 la voie ferrée Trugny-La
Fère et se prépare à forcer le passage de l'Ourcq pour marcher ensuite
sur Saponay.
Le 29, à 12 h. 30, après une bonne préparation d'artillerie, le 5e bataillon
s'élance superbement à la conquête des objectifs qui lui sont assignés.
Il a d'abord quelque peine à franchir la voie ferrée
armée de nombreuses mitrailleuses ; il réussit cependant à manœuvrer
l'ennemi qui lâche pied laissant entre nos mains un nombreux matériel et
97 prisonniers dont un capitaine. L'Ourcq est ensuite franchi, mais les
unités d'attaque soumises à un feu violent ne peuvent que s'accrocher
aux pentes de. la côte 99 et s'y maintenir.
Par « radio » le Général ECOCHARD envoie ses félicitations au Régiment.
L'attaque sur Saponay est reprise le 30. Par un effort et une ténacité
dignes des plus grands éloges le 5e bataillon réussit à s'infiltrer dans
le boqueteau à l'ouest du ravin de Saponay et à aborder les baraques sur
la route de Villeneuve.
L'Allemand contre-attaque avec fureur et au prix de pertes énormes
réussit à reprendre les positions. Le 31, nouvel essai, mais soumis à un
tir fort meurtrier le bataillon ne peut qu'avancer légèrement. Le
Régiment très éprouvé et très fatigué est alors retiré de la ligne
d'attaque et devient réserve de division. Il suit alors les 216e et 298e
R. I. devant lesquels l'ennemi entamera un nouveau repli.
L'armée française s'est usée dans ces luttes formidables pour la
victoire définitive et des regroupements de forces sont nécessaires. La
63e division est retirée du front ; le 7, le Général ECOCHARD réunit à
la mairie de Rocourt les officiers du 305e R. I., les félicite pour la
belle tenue au feu du Régiment et annonce la dissolution de la Division
qui entraîne celle du Régiment. Le 305e est dissous à la date du 16 août
1918.
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Cimetière de Manziat
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