Manziat
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FERRAND Jean Marie Camille


Ses origines


Camille FERRAND est né le 5/02/1888 à Manziat au hameau des Pinoux.
Son père Jean Claude avait 27 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Louise née DRAVET avait 20 ans

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Camille FERRAND mesurait 1.72 m; il avait les cheveux brun et les yeux gris.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Manziat 1906 - Rue Vieille -

 - Marie Rosalie Adèle née le 14/06/1890 à Manziat au hameau de Rue vieille; mariée le 6/11/1910 à Manziat avec Jean Louis GALLION; décédée le 25/12/1979 à Macon.
 - Marie Yvonne Suzanne Germaine née le 11/01/1901 à Manziat au hameau de Rue vieille; mariée le 5/04/1921 à Manziat avec Marcel François Léon CLEMENT.


Au moment du conseil de révision Camille FERRAND exerçait le métier de cultivateur.
Il est incorporé au 44e RI à compter du 7/10/1909.
Il est libéré le 24/09/1911.

Camille FERRAND se marie le 29/04/1912 à Manziat avec Hortense LAVENTURE demeurant et née à Manziat le 1/05/1891 (décédée le 9/10/1980 à Manziat).


Liste électorale Manziat 1914.

Le couple a un fils Amédée Raymond Claudius né le 23/06/1914 à Manziat au hameau des Borjons; marié le 3/12/1936 à Lyon 6e avec Jeanne Léa ROSSET; décédé le 21/04/1988 à Macon.
 

La guerre


Camille FERRAND est mobilisé le 2/08/1914 au 44e RI.
Il est fait prisonnier à Chevillecourt et en captivité à Erfurt en janvier 1915.
Il est rapatrié le 13/01/1919 et décède de tuberculose pulmonaire à Dijon (hôpital complémentaire 75) le 10/08/1919.

Camp d'Erfurt

Extrait historique du 44e RI : De sa zone de repos, dans la forêt de Villers-Cotterêts, le 44e est appelé, le 12 janvier 1915, dans la région de Soissons où une offensive ennemie d'une extrême violence a réussi à entamer notre front. Dans la nuit du 11 au 12 janvier 1915, après avoir relevé des unités fortement éprouvées, il passe sur la rive droite de l'Aisne. Au petit jour, par une pluie glaciale, sur un terrain détrempé et bouleversé par l'artillerie, les 1e et 2e bataillons escaladent les pentes abruptes du plateau de Crouy et enlèvent une partie des organisations allemandes, faisant de nombreux prisonniers. Le commandant BIGET, du 2e bataillon, est tué sur les positions qu'il vient de conquérir. L'ennemi contre-attaque sans relâche avec des effectifs sans cesse renouvelés. Le 3e bataillon est engagé vers le soir pour couvrir la droite du régiment un instant menacée. Mais, dans la nuit, ordre est donné d'occuper une ligne de repli et de repasser l'Aisne.
Le 2e bataillon, qui se trouve en flèche, ne peut se dégager. Pendant près de quinze heures, complètement cerné, il lutte désespérément, et cet îlot de résistance qui exaspère l'ennemi se resserre progressivement au fur et à mesure que les défenseurs tombent et que les munitions s’épuisent.
Quand les Allemands en viennent à bout, il ne reste qu'une poignée d'hommes exténués, blessés pour la plupart. Nos morts sont nombreux, mais l'ennemi a des pertes plus sévères encore et l'avancé tentée sur Soissons est définitivement enrayée. Après un court repos, la 14e division entre en ligne sur le plateau de Nouvron, à l'extrême pointe de l'angle que forme le front à peine stabilisé et d'où l'ennemi menace Paris. Le régiment, face au village, reste sur place jusqu'en août.