GUILLET Pierre Théophile
Ses origines
Pierre Théophile GUILLET est né le 29/07/1891 à Romenay au hameau de la
Troche.
Son père
Jean Louis avait 38 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Claudine née PACAUD avait 25 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Pierre Théophile GUILLET mesurait 1.70 m; il avait les cheveux châtain
et les yeux or.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Au moment du conseil de révision Pierre Théophile GUILLET exerçait le métier
de cultivateur à Saint Bénigne.
Il est exempté en 1912 pour faiblesse générale.
En 1914 son père et lui même ne figurent pas sur les listes électorales
d'Arbigny.
Son nom apparait (à tord puisque décédé) sur les listes de 1919.
Liste électorale Arbigny 1919.
Recensement Arbigny 1921 - La Varenne - (son frère et sa famille
ainsi que ses parents)
La guerre
Pierre Théophile GUILLET est classé service armé par le Conseil de
révision de l'Ain du 3/11/1914.
Il est incorporé le 29/11/1914 au 60e RI.
Il passe au 42e RI le 13/04/1915.
Il disparait entre le 25 et le 29/09/1915 à la bataille de Champagne
(région de Souain).
Son décès sera fixé au 29/09/1915 par le tribunal de Bourg le
13/04/1921.
Il sera inhumé à la
Nécropole nationale La Crouée à Souain-Perthes-lès-Hurlus (51 -
Marne) Tombe 971.
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Historique du 42e R i |
dont extraits : Au milieu du mois d'août, le Régiment est
transporté en chemin de fer jusqu'à Saint-Hilaire-au-Temple (Marne) et
travaille pendant un mois à l'organisation d'un secteur d'attaque, en
vue de l'offensive générale projetée en Champagne.
Le 25 septembre, à 9 h.15, le Régiment ayant reçu comme mission
d'atteindre, dans un élan brutal et irrésistible, les hauteurs qui
dominent les rives S. de la Py, sort sans hésitation de la tranchée de
départ. Pendant toute la journée les vagues progressent malgré le feu
meurtrier des mitrailleuses allemandes ; plusieurs canons et de nombreux
prisonniers sont capturés.
Le Régiment profite de la nuit pour se réorganiser. Le 26 au matin, il
est lancé à l'assaut de la tranchée des Tantes ; ses tentatives se
poursuivent jusqu'au 29 et, quand il est relevé dans la nuit du 29 au
30, il avait conquis la tranchée et l'occupait solidement ayant repoussé
tous les retours offensifs de l'ennemi. Les pertes avaient été très
lourdes. Le Régiment dût être formé à trois compagnies. Vingt-quatre
officiers avaient été tués ; vingt-trois, dont le Lieutenant-colonel
PETIT, avaient été blessés.
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