JACQUET Pierre Marie Félix
Ses origines
Félix JACQUET est né le 16/09/1891 à Arbigny au hameau de La Varenne.
Son père Claude Marie avait 27 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Joséphine née COLIN avait 17 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Félix JACQUET mesurait 1.70 m; il avait les cheveux châtain roux et les
yeux orangé verdâtre.
Sa vie avant la guerre
Recensement Arbigny 1911 - Cours basses -
- Marie Françoise Eugénie née le 30/11/1892 à Arbigny hameau de La
Varenne; mariée le 30/12/1911 à Arbigny avec Pierre BRUN.
- Marie Joséphine née le 17/05/1896 à Arbigny au hameau du Bas du Bief;
mariée le 7/08/1919 à Arbigny avec Pierre François CURVEUR; décédée le
8/05/1968 à Arbigny.
- Claude Marie Alexandre né le 7/11/1897 à Arbigny; marié le 25/03/1922
avec Marie Julie JUILLARD; décédé le 25/06/1973 à Pont de Vaux.
-
Marie Marthe Louise née le 14/01/1904 au hameau du Bas du Bief.
Au moment du conseil de révision Félix JACQUET exerçait le métier de
cultivateur.
Il est incorporé au 133e régiment d'infanterie le 9/10/1912.
La guerre
Félix JACQUET est tué le 19/09/1914 à Gemainfaing.
Son corps
a été découvert dans une tranchée en mai 1915.
Il est inhumé Carré militaire du cimetière communal de
Saint-Jean-d'Ormont (88 - Vosges) Tombe 71
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Historique du 133e RI |
dont extraits :
Le 18, l'attaque reprenait sur tout le front. Le
régiment, en liaison à droite avec le 23e R. I. et à gauche avec la 88e
brigade, devait s'assurer la possession de la croupe de Gemainfaing et
du Fraiteux.
Après une marche difficile dans un terrain couvert de taillis, le 1er
bataillon parvint à gagner le sommet de la croupe de Gemainfaing, et le
3e bataillon les abords du village. Mais le temps était affreux et la
pluie tombait sans arrêt. Rien de chaud à boire et impossible d'allumer
du feu. Les Boches commencèrent un violent bombardement qui nous
éprouva. Sous le déluge d'eau et d'obus, les hommes courbaient le dos,
résignés et transis.
L'attaque fut reprise vers 8 heures. Le lieutenant-colonel Dayet, en
personne, voulant entraîner sa troupe par son exemple, alla reconnaître
Gemainfaing.
Le village avait été évacué par les Boches qui y avaient même abandonné
une quarantaine de blessés. On trouva aussi 50.000 cartouches
en caisses. Le contact fut repris avec l'ennemi aux Fraiteux, à la
lisière du bois des Faîtes. Mais l'artillerie allemande, pour couvrir
son infanterie qu'elle sentait menacée, faisait une vraie débauche de
munitions et nous causait des pertes sérieuses. On dut en rester là,
sans feu, sous la pluie qui tombait toujours. A la nuit, les
brancardiers essayèrent de transporter les blessés de Gemainfaing à
Saint-Jean d'Ormont, utilisant, par une nuit noire, un chemin en pente
qui n'était plus qu'une fondrière où l'on enfonçait jusqu'aux genoux.
Les difficultés étaient inouïes.
Registre des décès Arbigny 1917. |