Arbigny
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TRICAUD Jean Louis


Ses origines

Jean Louis TRICAUD est né le 3/03/1890 à Arbigny au hameau du Bas du Bief.
Son père Jean Louis avait 36 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Eugénie née CURVEUR avait 24 ans.


 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Louis TRICAUD mesurait 1.67 m; il avait les cheveux châtain foncé et les yeux marron clair.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Arbigny 1911 - Bas du Bief -

Au moment du conseil de révision Jean Louis TRICAUD exerçait le métier de cultivateur.
Il est incorporé au 133e RI à compter du 7/10/1911.
Il est libéré le 8/11/1913.
 

La guerre

Jean Louis TRICAUD est mobilisé le 2/08/1914 au 133e RI.
Il disparait le 9/08/1914 à Cernay.
Fait prisonnier il est en captivité à Koenigsbruck.
Il décède de maladie le 29/10/1918 au lazaret de Manheim.
Il est inhumé à la Nécropole nationale des prisonniers de guerre français à Sarrebourg (57 - Moselle) Tombe 1488.

Historique du 133e RI

dont extraits : Le lendemain, 8 août, alors que le 23e R. I. marchait sur Mulhouse et le 15e chasseurs sur Remingen, le 133e se dirigea sur Cernay, petite ville bâtie dans la plaine, sur la rive gauche de la Thur, au pied des derniers contreforts des Vosges. L'ennemi faisait le vide devant nous et le régiment arriva à Cernay, sans coup férir, vers 17 heures. Il entra musique en tête, et les honneurs au drapeau furent rendus sur la place. Il y avait foule pour voir le défilé, mais une foule silencieuse dont la froideur contrastait avec la chaleur de l'accueil fait à Thann. N'ayant pas vécu, comme ces habitants, quarante-quatre ans sous le régime de la terreur instauré par la Prusse, nos soldats comprenaient mal cette réserve timorée. Quand ils durent battre en retraite, laissant l'Alsace en butte aux représailles, ils en comprirent mieux les raisons. Quelques habitants nous disaient du reste leur crainte de nous voir tomber dans l'embuscade que les Boches devaient nous tendre dans la plaine de Mulhouse.