Asnières
(Accueil)

DUPORT Henri
FONTAINE Emile
FONTAINE Louis
FROMENT Jean





 

 

FONTAINE Louis


Ses origines

Louis FONTAINE est né le 28/02/1892 à Chevroux au hameau de la Fayolle.
Son père Joseph avait 30 ans et était cultivateur.
Sa mère Julie Mélanie SIMARD avait 22 ans.
Louis et Emile FONTAINE étaient frères.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Louis FONTAINE mesurait 1.62 m; il avait les cheveux noir et les yeux châtain.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Asnières 1911 - Le village -

 - Marie Mélanie née le 13/09/1890 à Chevroux.
 - Marie Lucie née le 12/07/1899 à Chevroux.
 - Céline Marcelle née le 3/06/1902 à Asnières; décédée le 24/07/1983 à Tramayes.
 - Marie Claudine Marthe née le 17/04/1904 à Asnières; mariée à Paris 9e le 12/02/1927 avec Alexandre REDON.
 - Marie Julie Agathe née le 12/02/1906 à Asnières.
 - Marie Lucie Emilie née le 8/11/1908 à Asnières; mariée à Saint martin Belle Roche (71) le 20/04/1933 avec Léon MEUNIER.
 - André né le 1/12/1910 à Asnières; marié à Saint Martin Belle Roche le 25/10/1947 avec Marie Rosalie COMTET; décédé à Macon le 10/05/1979.


Au moment du conseil de révision Louis FONTAINE exerçait le métier de cultivateur.
Il est incorporé à compter du 16/10/1913 au 23e RI.
 

La guerre

Louis FONTAINE est blessé à Petite Fosse le 22/09/1914.

Extrait historique du 23e RI :
Le 19, à 8 heures du matin, le Régiment attaque la position d'Hermanpère en descendant du sommet de l' Ormont par des pentes boisées, rocheuses et très abruptes, qui rendent difficiles la cohésion et les liaisons ; l'attaque est menée, a droite, par le 3e bataillon, qui marche sur le col d'Hermanpère ; à gauche, par le 2e bataillon, qui cherche à tourner les fermes du même nom en prenant pour objectif la lisière sud du bois des Faites. Le 3e bataillon atteint les abords du col, mais s'y heurte à des tranchées vigoureusement défendues. Le 2e bataillon, en butte à des feux de flanc et d'écharpe ne peut pas sérieusement progresser. Le froid et la pluie, l'impossibilité de préparer convenablement les repas, ajoutent leur influence déprimante à celle causée par la violence des bombardements ; il faut s'arrêter et la journée du 20 est uniquement employée à s'organiser sur les positions atteintes.
Et pourtant, le 21 septembre au matin, le 23e attaque encore sur les mêmes objectifs ; mais la troupe est à bout on n'avance pas.
Le 22, le 2e bataillon (commandant de Chassey) tente un dernier effort, au point du jour, pour aborder la lisière du bois des Faîtes ; il se heurte à des tranchées bien garnies et éprouves les pertes les plus cruelles. Le commandant de Chassey tombe mortellement frappé, le commandant de la 7e compagnie (capitaine Bus) est très gravement blessé.



Louis FONTAINE passe au 9e bataillon du 42e régiment d'infanterie le 21/09/1915.
Il est blessé le 18/04/1917 à l'attaque de la Marne : " plaie pénétrante dans la région lombaire par éclat d'obus ".
Il décède le 18/04/1917 à l'ambulance 6/VII à Trigny (Marne).
Il est inhumé à la nécropole nationale La maison bleue à Cormicy (51 - Marne) tombe 1210.

Historique du 42e RI

dont extrait :
En février et en mars 1917, le 42e occupe un secteur entre Berry-au-Bac et Loivre (La Neuville, le Godat). Il y exécute, sous de violents tirs d'artillerie, tous les travaux qu'exige la préparation d'une offensive. Le 16 avril, il attaque avec le 35e à la hauteur de l'Écluse de Gaudart, traverse d'un seul élan le canal de l'Aisne et le marais de Loivre, franchit la voie ferrée de Reims à Laon et atteint le village de Berméricourt qu'il occupe et où il résiste énergiquement. Mais les unités qui l'encadrent n'ayant pu progresser, il doit abandonner une partie du terrain conquis : il ne s'y résout qu'en luttant pied à pied et en occasionnant de fortes pertes à l'ennemi. Le 19, malgré les vides creusés dans ses rangs, il attaque à nouveau et se couvre encore de gloire. En récompense de la belle conduite du Régiment, le Général commandant la Ve Armée, l'a cité, le 1er mai 1917, à l'Ordre de l'Armée avec le motif suivant :
« Régiment de haute allure qui s'est toujours distingué, en Champagne, à Verdun, et sur la Somme. Dans la bataille du 16 avril, sous les ordres du Lieutenant-colonel REBOUL, a marché sous un violent tir de barrage, sans se ralentir, dans un terrain particulièrement difficile. A manœuvré sous le feu et, insensibles aux pertes, atteint ses objectifs sur lesquels jours et nuits, il s'est cramponné.
Le 42e, ayant ainsi été l'objet de deux citations à l'Ordre de l'Armée pour sa brillante conduite devant l'ennemi, a obtenu le droit au port de la fourragère, la plus belle et la plus enviée des distinctions qui puisse être accordée à un Régiment Français.




Extrait des pertes du 42e RI.