Bagé le Chatel
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ALBAN Joseph
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ALBAN Benoit Joseph


Ses origines



Benoit ALBAN est né le 13/2/1887 à Saint Jean sur Veyle au Perron.
Son père Philibert avait 29 ans et était cultivateur.
Sa mère Claudine née ROUX avait 22 ans.

Philibert ALBAN

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Benoit ALBAN mesurait 1.60 m; il avait les cheveux brun et les yeux châtain.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 



Recensement Saint Jean sur Veyle 1896 - Le bourg -



Recensement Saint Jean sur Veyle 1901.
 

Marie Claudine ALBAN ( + autres liens sur autres frères et soeurs)


Au moment du conseil de révision il exerçait le métier de sabotier à Saint Jean sur Veyle.
Il est incorporé au 21e bataillon de chasseurs à pied le 6/10/1908.
Il est libéré le 25/09/1910.

Il se marie le 19/01/1912 à Bagé le Châtel avec Louise GRANGER née à Bagé le Châtel le 3/08/1888 où elle était couturière .
Il résidait alors à Bagé le Ville.
Le 8/02/1912 il s'installe à Bagé le Châtel.

 

La guerre

Benoit ALBAN est mobilisé le 3/08/1914 au 15e bataillon de chasseurs à pied.
Il passe au 18e bataillon de chasseurs à pied le 20/03/1915.
Il disparait le 22/06/1915 à la tranchée de Calonne (Meuse).
Son décès sera fixé à cette date par le tribunal de Bourg le 21/10/1920.
Son nom figure également sur le monument aux morts de Saint Jean sur Veyle.

18e bataillon de chasseurs à pied.

dont extraits :
LA TRANCHÉE DE CALONNE (Juin 1915.)

Le Bataillon est au Camp Romain du 5 au 19 juin. Il coopère à l'installation de ce camp, bien conçu et agréable à habiter.
A l'exception d'une alerte qui provoque l'envoi, pendant trois jours, de quelques unités au camp de Fontaine-Saint-Robert, il est au repos complet et peut même faire un peu d'instruction.
L'ennemi ayant gagné du terrain au cours d'une attaque par surprise, à la Tranchée de Calonne, une contre-offensive est décidée. Le Général CHRÉTIEN, commandant la 3e Division, en a la direction. L'exécution en est confiée aux 147e R. I., 9e et 18e Bataillons de Chasseurs.
Le 20 juin, le 147e s'empare de deux lignes de tranchées. Derrière lui, le 18e à droite, le ge à gauche, élargissent la brèche qu'il vient de faire. Quatre compagnies du 18e (1ere, 2e, 3e, 4e) cherchent à s'emparer de la région dénommée « Point A », vers la route même du Rozellier à Vigneulles, cependant que les 5e et 6e aident le 9e à progresser vers le « Point C ».
La journée du 21 se passe en une série d'attaques partielles, au cours desquelles nous gagnons un peu de terrain.
Le 22 au petit jour, les Allemands lancent une vigoureuse contre-attaque sur les positions que nous leur avons enlevées, s'aidant de liquides enflammés et de grenades suffocantes.
Ils réussissent à prendre pied dans une tranchée dont la plus grande partie des défenseurs succombent en combattant.
A la fin de la matinée, ils restent maîtres de cet élément où ont été tués les sous-lieutenants SOUCHOY et REGGIANI, et où le capitaine DUPRET, blessé, est tombé aux mains de l'ennemi. Les Allemands sont moins heureux dans la tranchée occupée par la lre compagnie.

Reçus à coups de fusil et de grenades, ils parviennent cependant d'abord à progresser, mais lentement, grâce au magnifique dévouement du sergent MATHIEU et du caporal OGEZ qui ont déclaré que « la compagnie n'ayant jamais reculé, elle ne reculerait pas ». Et cependant elle doit reculer, parce que les grenades sont épuisées et que le ravitaillement se fait avec difficulté. Bientôt il ne restera plus rien de la tranchée de la lre. Enfin les munitions affluent.

C'est maintenant nous qui attaquons et c'est au tour de l'ennemi d'essayer de s'accrocher aux barrages où nous l'avions précédemment arrêté. Peine perdue : il faut décamper. Et à 7b 15, après cinq heures d'un combat sans arrêt, la 1ere compagnie plante son fanion à l'extrémité de la tranchée où l'ennemi a, le matin, fait son apparition.


La Tranchée de Calonne est une route forestière reliant Hattonchâtel (département de la Meuse) à Verdun sur une distance de plus de 25 kilomètres