Bagé le Chatel
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GIVORD Henri Eugène


Ses origines

Henri Eugène GIVORD est né le 4/03/1897 à Bagé le Chatel au Grand Faubourg.
Son père Jean Marie Benoit avait 33 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Claudine GIVORD avait 36 ans.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Henri Eugène GIVORD mesurait 1.65 m; il avait les cheveux châtain et les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.
 

Sa vie avant la guerre
 



Recensement Bagé le Chatel 1906 - Rue du Pavé -

 - Constance.
 - Jean Baptiste né le 10/10/1892; a vécu à Macon après guerre.





Recensement Bagé le Chatel 1911 - Rue du Pavé -

Au moment du conseil de révision Henri Eugène GIVORD exerçait le métier de cultivateur.
 

La guerre

Henri Eugène GIVORD est incorporé au 8e groupe cycliste à compter du 8/01/1916.
Il passe au 15e bataillon de chasseurs le 17/09/1916 puis au 6e bataillon de chasseurs à pied le 12/05/1917 (3e compagnie).
Il est tué le 31/07/1917 à l'Epine de Chevregny (Aisne).
Il est inhumé à la Nécropole Nationale de Vailly-sur-Aisne (02 - Aisne) tombe 105.

6e bataillon de chasseurs à pied

Du 26 au 27 juillet, des reconnaissances sont effectuées en avant des lignes, en même temps que sont faits des préparatifs d'attaque. Dans la journée du 28, le 46e bataillon est relevé par le 28e B. C. A.; un peloton de la lre compagnie et le groupe franc du 6e relèvent à droite de la compagnie de gauche du 46e B. C. A. Le 29 juillet, tous les préparatifs sont faits en vue d'une attaque qui doit avoir lieu le lendemain. L'artillerie commence son travail de destruction.
Le 30 juillet, le chef de bataillon rassemble les commandants de compagnie à 13 heures, pour leur donner les dernières instructions et les renseignements nécessaires; l'attaque sera exécutée par les 67e et 286 B. C. A., par la lre compagnie et le groupe franc du 6e. Elle est à objectif limité; il s'agit de reprendre la tranchée de la Gargousse, située sur la crête du Chemin des Dames. Cette position présente une importance capitale, car l'ennemi peut voir tous les mouvements de troupes et de ravitaillement qui se font sur le plateau et dans le ravin d'Ostel. Une fois en notre possession elle nous donnera des vues sur la vallée de l'Ailette, les villages de Filain et de Pargny Filain, les crêtes de Monnanptueil et tout le plateau au sud de Presles et Vorges.
A 20 h. 15, l'attaque se déclanche, les éléments du 6e, sous les ordres du lieutenant Morel, partent en avant, de manière à protéger la droite du dispositif général, les uns par le terre-plein et les autres par les boyaux, d'où ils repoussent l'ennemi après un combat à la grenade, pendant que les mitrailleuses ouvrent le feu, pour empêcher tout débouché de contre-attaque.
L'opération, soigneusement préparée, réussit admirablement; les 28e et 678 s'emparent de la tranchée de la Gargousse et dépassent même l'objectif.
Après ces combats, le 6e bataillon, qui a repoussé l'ennemi de la tranchée de la Gargousse, se trouve être le seul à posséder un poste sur le Chemin des Dames; de là, il domine toute la position ennemie et fournit à l'artillerie des observations précieuses.

Dans la journée du 31 juillet, l'ennemi veut nous chasser de ce point et tente, sur la gauche du bataillon, une attaque à la grenade par boyaux. Il a affaire à plus tenace que lui, et se voit dans l'impossibilité de faire un pas en avant.
L'artillerie ennemie devient très active. L'ennemi, en général, est nerveux et inquiet, et souvent son infanterie fait déclencher des barrages, auxquels notre artillerie répond immédiatement, par un tir bien réglé, sur ses tranchées de première ligne.
L'aviation ennemie, elle aussi, travaille de plus en plus; de nombreux appareils survolent nos lignes tous les jours et, chaque matin, un avion vient survoler la tranchée de la Gargousse et jalonner notre ligne par fusées, tout en mitraillant nos tranchées. Le 5 août, cet avion est abattu à coups de fusil et tombe entre les lignes; les aviateurs qui paraissent indemnes, sautent de l'appareil, se réfugient dans un trou d'obus, pour essayer d'échapper au tir des mitrailleuses. Aussitôt commence un tir de grenade à fusil des plus nourris. Dans l'après-midi, une patrouille ennemie essaie d'arriver jusqu'à l'appareil; elle est aussitôt repoussée.
Pour en finir, quelques balles incendiaires, tirées à cette intention, mettent le feu à l'appareil, qui flambe comme une torche, à la grande joie des chasseurs.
L'ennemi semble prendre son parti de son échec du 30 juillet et se contente de nous bombarder copieusement avec son artillerie lourde et de gros minen