Bagé le Chatel
(Accueil)

ALBAN Joseph
BILLIOUD Benoît Théodore
BILLIOUD Jacques
BILLIOUD Paul
BLANC François
BOURGUIGNON Philippe
COCHET Philippe
DIOCHON Claudius
DIOCHON Joseph
DREVET Claudius
FELIX Philibert
GIVORD Eugène
GUÉRIN Denis Joseph
IMBERT Jacques Jean
IMBERT Maurice Henri
JANAUDY Eugène Henri
LACOUR Charles
MONIN Léon
MONTERRAT Joanny
MOUILLON Joseph
NEVEUX Benoit
NILLON Claude
PELUS Eugène
PERDRIX Guillaume Maurice
PEROUSSET Jacques
RIVON Jean Claude
ROLLET Michel
VOISIN Jean Benoit
VOISIN Louis

















 

 

JANAUDY Eugène Henri


Ses origines


Eugène Henri JANAUDY est né le 16/08/1889 à Bagé le Chatel Grande rue.
Son père Claude avait 42 ans et était scieur de long.
Sa mère Mélanie née BONNAMOUR avait 23 ans et était tailleuse.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Eugène Henry mesurait 1.66 m; il avait les cheveux châtain et les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Bagé le Chatel 1906 - rue du Pavé -

 - Marie Claudine née le 11/11/1890 à Bagé le Chatel au Ratelet; mariée le 9/08/1907 à Bagé le Chatel avec Jean Marie LARGE.
 - Benoit né le 6/10/1892 à Bagé le Chatel rue Condammale; marié à Replonges le 4/12/1899 avec Marie Antoinette MONTERRAT; décédé le 6/10/1953 à Saint Germain au Mont d'Or.
 - Marie Elisa née le 20/05/1896 rue de l'hôpital à Bagé le Chatel; mariée à Bagé le Chatel le 8/05/1919 avec Marie Jules DREVET; décédée le 6/04/1968 à Lyon 9e.
 - Rosalie née le 4/08/1897 à Bagé le Chatel rue de l'hôpital; marie le 25/04/1919 à Bagé le Chatel avec François BONHOMME.
 - Auguste né à Bagé le Chatel le 26/08/1900 rue de l'hôpital; marié le 8/05/1923 avec Garnerans avec Marie Julie Valérie FERRAND.
 - Henriette née le 24/12/1902 rue du Pavé à Bagé le Chatel.
 - Alphonsine née le 23/02/1905 à Bagé le Chatel rue du Pavé; mariée le 29/08/1925 à Bagé le Chatel avec Hippolyte Auguste Alexandre DAUJAT.


Au moment du conseil de révision Eugène Henry JANAUDY exerçait le métier de scieur de long.
Il est incorporé au 23e RI à compter du 1/10/1910.
Il est libéré le 30/12/1912.
En février 1913 il est à Macon 31 quai nord.
En janvier 1914 il réside à Bagé la Ville chez MONTERRAT à Montépin puis en juillet 1914 à Saint Jean sur Veyle chez Séverin BEGUET au hameau de la Rollière.
 

La guerre


Eugène Henry JANAUDY  le 2/08/1914 au 23e RI.
Il est tué le 9/08/1914 à Lutterbach (Haut Rhin).
Il est inhumé à la nécropole nationale Altkirch (68 - Haut-Rhin) ossuaire 1.

Extrait historique du 23e RI :
Le 7 aout, à 4 h. 30 du matin, le 23e avant-garde de la colonne de gauche de la 41e D.I., franchit la frontière au col d'0deren et descend dans la vallée de la Thur. A 7 h. 40, il se heurte à Felleringen à quelques détachements ennemis, puis, après avoir fait sa jonction avec la colonne qui descend du col de Bussang, il poursuit sa marche par Wesserling jusqu'à Bischwiller, refoulant des arrière-gardes enemies qui, après avoir opposé quelque résistance, se dérobent en chemin de fer.
Le 8 août, la marche sur Mulhouse est reprise. Avant-garde de la colonne de droite de la 41e D.I., le 23e, marche par Thann et Lutterbach et occupe dans la. soirée les faubourgs ouest de Mulhouse, tandis que, sur sa droite, la 14e D.I. occupe la ville même.
Le Régiment, stationné à Lutterbach (2e bataillon) et à Altschoss (3e bataillon) est couvert, face au nord, par un bataillon aux: avant-postes (1er bataillon), sur le front Illzach, Pfastatt et Richwiller. L'opération semble avoir réussi, l'ennemi n'a pas oppose jusqu'à présent da résistance sérieuse, mais ce n'est là qu'une feinte et la riposte est proche.
Elle se produit brutale dès le lendemain. Sur le front du 23e R.I., l'ennemi attaque en force le 9 août, à partir de 17 heures. Appuyés par une puissante artillerie, les Allemands portent successivement leur effort sur 1llzach sur Pfastatt et sur Richwiller.

Malgré une magnifique résistance prolongée pendant trois heures (1) et au cours de laquelle les 2e et 9e compagnies sont presque totalement anéanties, les avant-postes (1er bataillon renforcé de la 9e compagnie) sont débordés et refluent sur la position de Lutterbach, devant laquelle l'ennemi s'arrête enfin à 21 heures.

(I) A la suite des combats du 9 aout, le colonel HEROUARD commandant le Régiment, par l'ordre du Régiment n° 1. porte à la connaissance du Régiment la belle conduite du 1ier bataillon et de la 6e compagnie, qui, étant le 9 août 1914, aux avant-postes d'Illzach et de Pfastatt, à la sortie nord-ouest de Mulhou.se, ont supporté glorieusement les efforts de forces allemandes considérables et, dérobés de tous côtés, ont résisté pendant 3 heures aux attaques d'infanterie et d'artillerie allemandes. Le 1er bataillon, la 2e compagnie, la 3e compagnie, la 9e compagnie, la 1iere section de la 1ere compagnie, sont cités à l'Ordre du Régiment avec le motif ci dessus.

Sur notre droite, à la suite d'un combat très pénible, la 14e D.I. ayant été également refoulée, il faut gagner du champ pour se reformer.

L'ordre de retraite parvient au Régiment pendant 1a nuit du 9 au 10 ; il est exécuté le 10 à partir de 1 h. 30, heure à laquelle Lutterbach est évacué à l'insu de l'ennemi.