Bagé le Chatel
(Accueil)

ALBAN Joseph
BILLIOUD Benoît Théodore
BILLIOUD Jacques
BILLIOUD Paul
BLANC François
BOURGUIGNON Philippe
COCHET Philippe
DIOCHON Claudius
DIOCHON Joseph
DREVET Claudius
FELIX Philibert
GIVORD Eugène
GUÉRIN Denis Joseph
IMBERT Jacques Jean
IMBERT Maurice Henri
JANAUDY Eugène Henri
LACOUR Charles
MONIN Léon
MONTERRAT Joanny
MOUILLON Joseph
NEVEUX Benoit
NILLON Claude
PELUS Eugène
PERDRIX Guillaume Maurice
PEROUSSET Jacques
RIVON Jean Claude
ROLLET Michel
VOISIN Jean Benoit
VOISIN Louis

















 

 

PEROUSSET Jacques


Ses origines


Jacques PEROUSSET est né le 2/06/1891 à Bourgvilain au hameau de Montval.
Son père Antoine avait 54 ans et était cultivateur.
Sa mère Virginie Nicole née DUCOIN avait 37 ans.

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jacques PEROUSSET mesurait 1.66 m; il avait les cheveux châtain foncé et les yeux bleu.

 

Sa vie avant la guerre




Recensement Bourgvilain 1891 - Montval - (composition de la famille en 1891 année de naissance de Jacques; Pierre son frère devait déjà travailler ailleurs).


Recensement Bagé le Chatel 1911 - Rue Marsale -

Au moment du conseil de révision Jacques PEROUSSET exerçait le métier de cultivateur à Solutré.
Ses deux parents étaient décédés et son tuteur était domicilié à Bagé le Chatel; il s'agissait probablement de son frère Pierre PEROUSSET (marié à Bagé le Chatel le 14/05/1903; décédé à Bagé le Chatel le 23/07/1964) .
Il est incorporé le 8/10/1912 au 21e bataillon de chasseurs à pied.
Il passe au groupe cycliste de la 8e division de cavalerie le 1/10/1913.
 

 

La guerre

Jacques PEROUSSET est blessé le 10/10/1914 par un éclat d'obus au pied droit.
Il passe au 21e bataillon de chasseurs à pied le 18/08/1916.
Il est tué le 26/11/1916 à la sucrerie de Genermont (Somme).

Historique du 21e bataillon de chasseurs à pied.

dont extraits : Le 13 octobre, après un léger repos, le bataillon relève entre Deniécourt et Genermont. Il doit enlever la sucrerie de Genermont. Le 14, il attaque après une violente préparation d'artillerie et atteint presque sans pertes ses objectifs, faisant de nombreux prisonniers.
Les patrouilles envoyées plusieurs centaines de mètres eh avant de nos positions ne rencontrent pas grande résistance. Pendant la nuit, les Allemands, revenus en force, contre-attaquent par deux fois nos nouvelles lignes, mais sans pouvoir arriver à les entamer.
Ces offensives répétées et toujours victorieuses valent une nouvelle palme au fanion et, au bataillon, le droit au port de la fourragère aux couleurs de la Croix de guerre. Le texte de la citation rappelant ces faits est ainsi conçu : Sous l'impulsion de son chef, le commandant de Witkowsky, a exécuté, les 13, 15 et I7 septembre, à l'est de Deniécourt, trois attaques aussi brillantes qu'opiniâtres, faisant pied à pied et malgré les pertes les plus lourdes, la conquête de positions formidablement organisées, s'emparant de plus de 250 prisonniers ainsi que d'un matériel important.
A peine reconstitué, a été rappelé en secteur et a pris part, le r4 octobre 1916, à l'attaque générale de la division sùr la sucrerie de Genermont. Au cours de cette attaque, a atteint d'un seul élan ses objectifs, faisant des prisonniers et s'emparant de mitrailleuses. Dans la nuit du 14 au i5 octobre, a repoussé de violentes attaques sur le flanc droit de nos vagues d'assaut et a permis d'assurer indiscutablement la possession du terrain conquis.