Bagé la Ville
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RION Claude
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TANTON Benoît Claude
TRABLY Auguste Pierre
VALETTE Pierre
VITTE Jean Marie Claudius












































































































































































 

 

BARDET Claude Marie


Ses origines


Claude BARDET est né à Dommartin le 18/02/1884.
Son père Jean Pierre avait 23 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Benoite née BUIRON avait 19 ans.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Claude BARDET mesurait 1.65 m; il avait les cheveux et les yeux brun.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Dommartin 1896 - Coberthoud -

 - Marie Françoise Florine née à Dommartin à Coberthoud le 11/02/1886; mariée le 30/11/1904 à Bagé la Ville avec Benoit NEVEUX; décédée le 3/07/1977 à Bagé le Châtel.
 - Marie Esther Joséphine née à Dommartin à Coberthoud le 14/12/1890; mariée le 22/11/1910 à Bagé la Ville avec Marie Joseph Léon PREVEL; décédée le 8/04/1981 à Argenteuil.
 - Pierre Marie né le 27/09/1895 à Dommartin; marié le 8/05/1920 à Crottet avec Jeanne Antoinette GENARD; décédé le 4/01/1948 à Crottet.
 - Marie Louise née le 1/03/1898 à Dommartin; mariée à Puteaux (Seine) le 24/12/1926 avec Louis JOSSERAND; remariée le 8/10/1949 à Bordeaux avec Joachim PUECH; décédée le 17/12/1981 à Pessac (Gironde).
 - Eugénie Reine Lucienne née le 6/01/1908; mariée le 27/01/1926 à Bagé la Ville avec Jean Lucien JOSSERAND (divorce 1/6/1948); remariée à Souk Ahras le 19/04/1949 avec Marius François MARTIN.


Coberthoud


Au moment du conseil de révision Claude BARDET exerçait le métier de cultivateur.
Il est incorporé au 2e régiment de Zouaves le 9/10/1905.
Il est libéré le 16/07/1907.


Recensement Bagé la Ville 1911 - Le bourg -


Recensement Bagé la Ville 1911 - Montépin (grand) -

En 1914 Claude BARDET figure toujours sur les listes électorales de Bagé la Ville.

 

La guerre

Claude BARDET est mobilisé le 12/08/1914 au 2e régiment de zouaves.
Il passe au 4e régiment de zouaves le 3/07/1915.
Il est blessé le 5/08/1916 par éclat d'obus à la jambe gauche à Fleury.
Il est blessé le 15/12/1916 à la cuisse gauche à Louvemont.
Il est tué le 23/10/1917 à 800 m à l'ouest du fort de la Malmaison.
Il reçoit la médaille militaire le 18/07/1919 : "Brave soldat; le 23/10/1917 s'est porté très courageusement à l'assaut des positions ennemies; est tombé courageusement au cours de la progression."
Il est inhumé à la Nécropole nationale de Vauxbuin (02 - Aisne) tombe : Carré B, Tombe 223.

4e régiment de zouaves
Bataille de la Malmaison octobre 1917

Dans la nuit du 22 au 23 Octobre, le Bataillon Meffrey, chargé d'enlever le premier objectif, et le Bataillon Dhomme le second, prennent leur dispositif de départ dans les tranchées et les parallèles du plateau des Marraines. Déjà ils subissent quelques pertes. Mais cette épreuve, loin d'éteindre leur ardeur combative, ne fait que les rendre plus impatients de foncer sur l'adversaire.
De sorte que c'est avec joie qu'à 5 h. 15, au milieu de notre tir d'artillerie formidable et réconfortant qui dure depuis plusieurs jours, ils-accueillent le signal du départ.
L'attaque se déclenche au jour naissant. Au loin, la silhouette de la Malmaison se détache confusément; elle va servir de point de repère.

Le Bataillon Meffrey, en tête, sort d'un bond des parallèles de départ, et s'échelonne, en progressant dans l'ombre, derrière le barrage roulant d'obus qui succède au tir de préparation. Dans les compagnies de tête, les sections d'assaut s'avancent, progressant littéralement dans nos vagues de fer et de feu. Si bien que l'ennemi, ayant subi la rafale d'obus, n'a pas le temps de se ressaisir et de mettre en action ses mitrailleuses. Les boches, encore tapis dans leurs tranchées, sont tués sur place par nos premières vagues; les autres, blottis dans leurs sapes, sont capturés par nos nettoyeurs.
C'est ainsi qu'est conquise la première tranchée, celle de la Fourragère Jaune. Mais le flot ne s'arrête pas; ses premières vagues, roulent sur le terrain, derrière ce rideau de feu ef si près de lui qu'elles semblent vouloir le pousser. Et c'est ainsi encore que sont enlevées successivement les tranchées du Grison, du Brandon, de la Carabine, et par endroits la tranchée de la Danse — qui est l'objectif — en partie bouleversée est submergée. Pourtant, quelques tronçons de cette dernière ligne n'ont pas été éprouvés; des îlots de résistance ont pu s'y établir; l'action combinée des F. M., des V. B., des grenades à main, en vient rapidement à bout Il est 5 h 45, et le premier objectif est atteint. Il l'a été en 30 minutes.
Les tirailleurs, sans perdre un instant, en étroite liaison avec les Coloniaux à droite et les Chasseurs à gauche, s'organisent sur l'a position conquise. -A 9 h. 15 seulement? le Bataillon de Zouaves doit les dépasser pour marcher sur le deuxième objectif. Il est là, tout près, rassemblant ses forces; en bon ordre, les Zouaves ont progressé dans les traces des tirailleurs, ils sont prêts à bondir.
Mais, emportés par leur élan, beaucoup de tirailleurs du 6° Bataillon ont dépassé la tranchée de la Danse.
Des mitrailleuses ennemies ont surgi des trous d'obus qui parsèment le terrain devant la première position que les zouaves, tout à l'heure, doivent enlever.. Alors, une lutte héroïque s'entame. Les balles sifflent de tous côtés; il s'agit d'éteindre le feu de ces Maxims, de briser ces centres de résistance pour ouvrir la voie au Bataillon Dhomme. Des combats locaux s'engagent. Des zouaves de ce bataillon qui, tout à l'heure talonnait le Bataillon Meffrey en action, ardents à la lutte, sont venus délibérément s'en mêler. De part et d'autre, c'est un bel acharnement des troupes passionnées, enivrées par la bataille. Peu à peu, la résistance faiblit; des centres se taisent, d'autres usent leurs forces; enfin l'ennemi semble à peu près dompté.
Un seul de ces ilots échappe encore à nos coups; supérieurement organisé, hors de portée de nos V. B. il tient toujours. Il tiendra trois heures; jusqu'à ce que submergé par l'attaque du Bataillon de Zouaves, il soit réduit au silence et capitule avec 10 grenadiers de la Garde et ses deux mitrailleurs.
Les tirailleurs ont rempli superbement leur mission.
Cependant, il est 9 h 15, heure à laquelle le Bataillon Dhomme, dépassant le Bataillon Meffrey, doit reprendre la marche en avant. La Compagnie Jourdan du 1er Bataillon de Tirailleurs qui avait renforcé le Bataillon de Zouaves, les Compagnies Pauchon, 22° de Zouaves et Humbert — 23° de Zouaves — partent de front, et en dépit du tir impressionnant et meurtrier des mitrailleuses de la tranchée de la Lusace, en lisière du bois de la Garenne, foncent sur leur objectif. C'est une véritable ruée à l'assaut. Les Zouaves, les Tirailleurs balaient tout sur leur passage, portant une telle épouvante dans les rangs ennemis qu'aussitôt les mitrailleuses se taisent.
Le flot des assaillants approche. Ils sautent dans la tranchée, tuent les uns, capturent ceux qui se rendent; certains boches affolés tentent de s'enfuir par le ravin de la Garenne; mais là précisément débouche la Compagnie Schœffer dont le Lieutenant Romain a pris le commandement.
Ainsi est prise la tranchée de la Lusace. A l'aile droite, la Compagnie Humbert, crânement entraînée par son chef, se porte résolument en avant, en liaison avec les Coloniaux. Et le Bataillon Dhomme dans la formation d'assaut prévue, longeant le bois de la Garenne, marche sur Chavignon.