Bagé la Ville
(Accueil)

BARDET Claude Marie
BAS Pierre Marius
BILLOUD Gabriel Jacques
BILLOUD Michel Paul
BILLOUD Théodore Benoît
BONHOMME Joanny Jean
BORDAS Jean Antoine
BORDAT Jean Pierre
BORNUAT Henri Joseph
BOURGEOIS François
BOURGEOIS Jean Marie
BOUVARD Maurice
BOYER Hippolyte
BROYER Jean Marie
BUFFY François Pierre
CHAFFAUD Pierre François
CHARPIGNY Félix
CHARPIGNY Louis Hippolyte
CHARPIGNY Pierre Benoît
COCHET Clovis
COCHET Philippe
CORDIER François
CORDIER Hippolyte Claude
CORDIER Louis Hippolyte
CORRAND Guillaume Jean
DAUJAT Benoît André
DEMARY Alexandre
DENAVE Jean Marie Antoine
DESMARIS Jean Marie
DESPLANCHES Jean Marie
DESPLANCHES Joseph
DIOCHON Claudius
DIOCHON Joseph
DOUCET Claude Joseph
DOUCET Joanny
DREVET Joseph
DURAND Charles Benoît
FERRAND Hippolyte
FERRAND Jean Marie
FEYEUX Pierre Marie
FILIOT Jean Marie
FLEURY Jules
FONTAINE Jean Marie
FONTAINE Marie Joanny
GALLET Victor
GOYARD Claudius
GREFFET Charles
GRONDIER Benoit Jean
GUEDEL Claude François
GUICHARD Benoît Joseph
HUCHET Michel
JAY Pierre
JOLY Jean Claude
LACOUR François
LACOUR Hippolyte
LACOUR Hippolyte
LACOUR Louis Benoît
LACOUR Pierre
LARRAZET Guillaume Roger
LETHENET Marius Joseph
MIGNARD Pétrus
MONOT Hippolyte Benoît
MONTERRAT Claude
MONTERRAT Philibert
NEVEU Joseph
PACCOUD Aristide
PERDRIX Jean Baptiste
PEULET Claude Joseph
PEULET Eugène Marie
RION Claude
RION Félix Benoit
ROZIER Joanny Alphonse
RUDE Léon
TANTON Benoît Claude
TRABLY Auguste Pierre
VALETTE Pierre
VITTE Jean Marie Claudius












































































































































































 

 

BORDAT Jean Pierre


Ses origines


Jean Pierre BORDAT est né le 27/10/1881 à Bagé la Ville au hameau de Charlemagne au domicile de Antoine CROPPET.
Son père Pierre avait 25 ans et était cultivateur à Dommartin au hameau de Longecourt.
Sa mère Marie née CROPPET avait 21 ans.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Pierre BORDAT mesurait 1.59 m; il avait les cheveux châtain et les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Dommartin 1896 - Longecourt -

 - Claude Marie Philippe né à Bagé la Ville le 20/05/1884; a été fait prisonnier; après guerre a vécu à Mézériat et Curtafond; marié le 16/08/1919 à Curtafond avec Marie Alphonsine Hortense PERDRIX; décédé à Curtafond le 14/06/1962.
 - Jeanne Marie née à Dommartin au hameau de Longecourt le 11/04/1887; mariée à Dommartin le 22/09/1904 avec Claude Alexandre BORRET ; décédée à Bagé le Châtel le 27/02/1962.



Au moment du conseil de révision Jean Pierre BORDAT exerçait le métier de cultivateur à Bagé la Ville.
Ses parents habitaient également Bagé la Ville au hameau de Vernes.
Il est ajourné un an en 1902 pour faiblesse.
Il est incorporé au 44e RI à compter du 15/11/1903.
Il est libéré le 23/09/1905.
Jean Pierre BORDAT se marie à Dommartin le 18/02/1909 avec Marie Claudine Alexandrine FONTAINE.


Recensement Bagé la Ville 1911 - Chanéaz -

Le couple à priori n'a pas eu d'enfants.


 

La guerre

Il est mobilisé le 12/08/1914 au 23e RI.
Il passe au 35e RI le 23/09/1914.
Il est tué le 25/09/1915 à Souain (Marne).
Il est cité à l'ordre du régiment le 30/09/1915 :"Conduite digne d'éloges pendant l'attaque du 25/09/1915; a été blessé mortellement.
Croix de guerre.
Il a reçu la médaille militaire (JO du 10/08/1920).
Il est inhumé à la Nécropole Nationale LA CROUEE à Souain-Perthes-lès-Hurlus (51 - Marne) ossuaire 4.
 

Historique du 35e RI

dont extraits :

Vers la mi-août le régiment s'embarque à la Ferte-Milon pour aller en Champagne, faire soutenir à l'ennemi le poids de ses armes. Pendant cinq semaines, les travaux d'approche entre le moulin de Souain et le bois D. E. furent activement menés, avec cette ardeur que met au cœur l'espoir d'une victoire prochaine et décisive.
C'était le 25 Septembre 1915. L'heure était enfin venue d'abandonner l'outil pour la baïonnette et la grenade ; le plus grand enthousiasme régnait dans la parallèle de départ.
A 9 heures tout le monde était en place, et notre artillerie donnait toujours. L'ennemi ayant remarqué de l'agitation dans la tranchée française ouvre alors un feu d'une extrême violence. Mais cela n'arrête pas l'élan et à 9 h. 15, notre artillerie allonge son tir, nos compagnies sortent successivement de la tranchée et malgré les balles qui sifflent de tous côtés vont en courant à l'attaque. Le feu des mitrailleuses devient tellement violent que l'assaut parait un instant brisé et qu'une nouvelle préparation d'artillerie, est faite sur le bois D. E. où l' ennemi a des organisations défensives particulièrement puissantes.
La canonnade terminée, le bois D. E. est enlevé et nous faisons 426 prisonniers. Malgré des pertes élevées, il faut aller de l' avant et alors on franchit la première position allemande pour aller d'un seul bond jusqu'au bois Frédéric II. La nuit suspend le mouvement en avant qui reprend le lendemain à 5 h. 30.
Les compagnies étaient très éprouvées, le Ier bataillon n'avait guère plus de 80 hommes. Pourtant, vers 9 heures, on atteint les lisières nord du bois 28 et l' on est ainsi non loin de la tranchée des Tantes, dernière position de l'ennemi avant la rivière « La Py ». Dans l' après-midi, parvient l' ordre d'attaquer à 16 heures cette tranchée. Après une demi-heure de préparation d'artillerie, les braves qui restent s'élancent résolument à l' assaut et parviennent à prendre pied dans la tranchée des Tantes. Le succès ne peut être complet ni la brèche élargie, faute de monde ; il faut se replier dans la nuit aux lisières du bois 28.