BOURGEOIS
Jean Marie
Ses origines
Jean Marie BOURGEOIS est né le 17/02/1890 à Bagé la Ville au Bidet.
Son père Claude avait 33 ans et était cultivateur.
Sa mère Josephte née JOSSERAND avait 25 ans.
François et Jean Marie BOURGEOIS étaient frères.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Marie BOURGEOIS mesurait 1.66 m; il avait les cheveux châtain et
les yeux orangé verdâtre.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Bagé la Ville 1901 - Sulignat -
- Marie Benoite née le 20/01/1894 Bagé la Ville; mariée à Bagé la
Ville le 25/11/1919 avec Benoit Hippolyte DESPLANCHES; décédée à Pont de
Veyle le 24/02/1980.
- En 1911 François BOURGEOIS est
domestique chez Charles PERRET à Mifavre.
Au moment du conseil de révision Jean Marie BOURGEOIS exerçait le métier
de cultivateur.
Il est incorporé au 133e RI à compter du 7/10/1911.
Il est libéré le 8/11/1913.
La guerre
Jean Marie BOURGEOIS est mobilisé le 2/08/1914 au 133e RI.
Il est blessé au col des Journeaux le 5/09/1914.
Il revient "aux armées" le 24/09/1915.
Il est tué le 11/09/1916 à 10 h 30 par éclat d'obus en avant de Verdun.
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333e régiment d'infanterie |
dont extraits : Le grand drame .de Verdun s'est déroulé
jusqu'ici sans que le 333e y joue un rôle.
De Pont-à-Mousson, chaque jour, le poilu a entendu le canon de Verdun.
Il a pu suivre les péripéties de la lutte gigantesque. Il brûle d'envie
de venger les camarades de l'Armée de Verdun et de les égaler en gloire.
C'est plein d'enthousiasme qu'il s'embarque au début de Septembre pour
Verdun. Quelques jours plus tard, il entre en ligne, sur la rive droite,
en avant de la Batterie de l'Hôpital, à la Vaux Régnier.
C'est le moment où la ruée allemande ayant fini par être enrayée puis
arrêtée, notre Commandement songe à attaquer à son tour pour reprendre
le terrain perdu.
Aussi le canon n'arrête-t-il pas de tonner. Attaques partielles et
contre-attaques se succèdent sans interruption de part et d'autre.
La vie est dure : combattre sans relâche, travailler aux tranchées,
organiser un terrain d'attaque, c'est le lot du régiment pendant le mois
de Septembre.
Il est chargé de la garde des tranchées au nord de la Batterie de
l'Hôpital, ouvrage annexe situé à l'ouest du Fort de Tavannes. If s'agit
seulement de tenir et c'est une rude tâche. Le terrain sur lequel se
trouve notre première ligne est récemment conquis, il est recouvert par
une ancienne tranchée ennemie retournée. Cette tranchée criblée d'obus,
entièrement bouleversée n'offlre aucune continuité. Pas de boyaux
d'accès, pas de réseaux de fil de fer capables d'arrêter l'ennemi.
Or celui-ci ne prend! pas son parti d'avoir échoué dans sa tentative.
Chaque jour ce sont des attaques partielles nous tenant dans une
perpétuelle alerte.
Le régiment n'en remplit pas moins sai mission « tenir »; il ne cède
rien et sur la gauche avance même ses lignes de façon sensible entre
Vaux-Régnier et Vaux-Chapitre.
Après un mois passé devant Verdun, le régiment est envoyé à HargeviJIe,
près de Bar-le-Duc, où il trouve un repos qu'il avait largement mérité.
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