Bagé la Ville
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DESPLANCHES Jean Marie Philibert


Ses origines

Jean Marie Philibert DESPLANCHES est né le 7/10/1887 à Bagé la Ville au hameau de Niermont.
Son père Denis avait 25 ans et était cultivateur.
Sa mère Claudine née GOLIN avait 24 ans.


 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Marie Philibert DESPLANCHES mesurait 1.66 m il avait les cheveux brun et les yeux roux.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Bagé la Ville 1901 - Marbuire -


Au moment du conseil de révision Jean Marie Philibert DESMARIS exerçait le métier de cultivateur.
Il est incorporé au 60e RI le 6/10/1908.
Il est libéré le 27/01/1910.
En septembre 1913 il est à Bagé le Châtel chez GONNET.
 

La guerre

Jean Marie Philibert DESMARIS est mobilisé le 10/09/1914 au 45e bataillon de chasseurs à pied.
Il est tué le 28/12/1914 à Soissons.
Il est inhumé à la Nécropole nationale de Crouy (02 - Aisne) tombe : Carré F, tombe 561.


 Historiue du 45e bataillon de chasseurs à pied


dont extraits :

Selon toute vraisemblance, nous étions destinés à assurer la défense de cette région du Soissonnais qui pendant toute la guerre devait être le théâtre de luttes sanglantes, la position étant de première importance.
Derrière l'Aisne, dont il occupait le cours sur une faible partie, l'ennemi s'était retranché sur une ligne de hauteurs formidables dont la crête est marquée par le Chemin des Dames.
Plus à l'Ouest, il s'était installé sur une série de plateaux formant avant-garde de celui de Saint-Gobain, et limités par les cours de l'Aisne et de l'Oise.
Après le recul ennemi, il nous fallut aborder le plateau de Nouvron. Le Bataillon s'empara d'une des coupures qui le pénètrent entre Hautebraye et Vingre.
Nous organisâmes ensuite une partie du plateau de Ste-Leocade entre Hautebraye et St-Pierre-les-Bitry.
A l'est de Soissons, le champ de nos exploits était le plateau de Vregny, profondément échancré par les ravins à pic de Chivres, du Moncel, de Bucy et de Crouy.
Les pentes de ces ravins sont généralement boisées et très rapides. D'immenses creutes d'où on a extrait la pierre qui a servi à construire villes et villages de la vallée, débouchent à quelques mètres au-dessous du niveau du plateau, qui lui-même, découvert et presque à plat, s'étend jusqu'à la route de Maubeuge qui, en pente douce, atteint le Pont Rouge et le Moulin de Laffaux.

Depuis plusieurs jours, des bruits d'attaque se répandaient.
On avait fait des expériences de rupture de fils de fer à la mitrailleuse, qui, si elles avaient satisfait les inventeurs de ce procédé, avaient laissé le troupier très sceptique quant à son efficacité.
La nuit de Noël devait précéder une attaque, et elle fut passée dans les boyaux, à la recherche d'une tranchée de départ introuvable.
L'attaque fixée à 6 h. 45, le 25 Décembre, fut remise à 10 heures, les troupes n'ayant pas gagné leurs emplacements.
A l'heure convenue, chasseurs et marocains, mêlés dans une confusion complète, furent touchés par le contre-ordre juste à temps pour empêcher un sacrifice inutile.
Dans les premiers jours de Janvier, les projets offensifs de notre part sont repris.



Extrait des pertes du 45e BCP