Bagé la Ville
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DIOCHON Claude Joseph


Ses origines


Claude Joseph DIOCHON est né le 2/03/1885 à bagé le Châtel au domaine de la vigne.
Son père Jean Louis avait 26 ans et était cultivateur.
Sa mère Jeanne Marie VIGOUREUX avait 24 ans.
Louis Claudius et Claude Joseph DIOCHON étaient frères.
Ils figurent tous les deux sur les monuments aux morts de Bagé la Ville et Bagé le Châtel.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Claude Joseph DIOCHON mesurait 1.68 m; il avait les cheveux et les yeux noir.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et compter.

 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Bagé la Ville 1901 - Monnet -  ( Jeanne Marie VIGOUREUX  est décédée le 19/04/1893).

 - Marie Claudine née le 9/11/1882.
Demi-frères et soeurs '(mère  :Jeanne Marie DOUCET)
 - Jean Marie Benoit 1896 - 1981
 - Marie Benoite 1897-1897
 - Marie Alice 1899-1975
 - Joanny Marius 1900-1982
 - Marie Louise Elisa 1900-1901



Au moment du conseil de révision Claude Joseph DIOCHON exerçait le métier de cultivateur.
Il est ajourné en 1906 pour adénite cervicale.
Il est classé service auxiliaire en 1907 et incorporé à la 7e section d'infirmiers militaires le 7/10/1907.
Il est libéré le 25/09/1909.



Recensement Bagé la Ville 1911 - Monnet -
 


Liste électorale Bagé la Ville 1914.

La guerre

Claude Joseph DIOCHON est classé service armé par la commission de réforme de Bourg le 4/11/1914.
Il est incorporé au 23e RI le 24/11/1914.
Il est tué le 24/07/1915  au combat de Launois.
Il est inhumé à la Nécropole Nationale LA FONTENELLE Ban-de-Sapt (88 - Vosges) tombe 174.


 Historique du 23e RI

dont extraits :
Les  objectifs  finaux à  atteindre  étaient  respectivement  les  trois  groupes  de  maisons  (nord, central  et  sud)  de  l'agglomération  de  Launois,  transformés  par  l'ennemi  en  trios  puissants  centres  de résistance.
La,  préparation  d'artillerie  commence  le  24  juillet  à  16  heures  ;  les  Allemands  ripostent violemment.
A  18  h.22,  soit  8  minutes  avant  l'heure  fixée  pour  le  débouché  de  l'attaque,  l’ennemi  exécute un  tir  de  barrage  d'une  violence  inouïe  ;  les  obus  fusants  de  150 tombent  comme  grêle  ;  une compagnie du 2e bataillon perd tous ses officiers et ses sous-officiers.
Malgré l'intensité soutenue du bombardement, le lieutenant-colonel Sohier ordonne l'exécution de  l'attaque  qui  se  produit  exactement  à  l'heure  fixée  (18h30)  avec  un  élan  magnifique,  au  milieu d'une pluie de shrapnells.
A gauche, les 9e et 12e, compagnies du 23e, malgré des pertes sérieuses, atteignent rapidement leurs  objectifs  ;  la  10e  compagnie,  chargée  du  nettoyage  des  tranchées  dépassées  par  la  1ere ligne, doit livrer un combat acharné pour renrplir sa mission, elle l'exécute entièrement cependant et capture de nombreux prisonniers et plusieurs mitrailleuses.
Au centre, même rapidité d'exécution : les 5e et 6e compagnies du 23e bondissent de la tranchée de  départ  sous  une  pluie  de  fer  et  sous  le  tir  ajusté  de  deux mitrailleuses  allemandes  restées intactes.
D'un  seul  élan,  la  1ere  ligne  atteint  les  maisons  du  groupe  central  de  Launois  et  s'en  empare. 
Une section de la 5e compagnie continue même son mouvement jusqu'à l'église de Launois.
Le  bataillon  lui  aussi  fait  de  nombreux  prisonniers  et  enlève  deux  mitrailleuses  et  un  matériel considérable.
L'attaque  de  droite  se  heurte  à  des  fils  de  fer  non  détruits  et  reste  en  butte  à  un  feu  intense d'artillerie  et  de  mitrailleuses  ;  les  porteurs  de,  cisailles  sont  tués,  les 
pertes sont très sévères. Le Commandant  de  cette  colonne  d'attaque  cherche  alors,  à  tourner  l'obstacle  par  la  droite,  en engageant vers les maisons sud de Launois une unité réservée de son groupe cycliste. L'opération est  couronnée  de  succès  et  le  centre de  résistance  allemand  se  trouve  bientôt  encerclé  de  tous côtés.
A  minuit,  tous  les  objectifs  sont  atteints  et  le  25  juillet  à  7  heures,  les  défenseurs  du  centre  de résistance, étroitement investi par le groupe cycliste, se constituent prisonniers.
L'opération   a   donc   pleinement   réussi   ;   désormais   la   possession   de   la   crête   627   est définitivement  assurée  et  la  position  de  La  Fontenel1e  restera  intacte  entre  nos  mains  jusqu'à  la fin de la guerre.

 
Launois