Bagé la Ville
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FERRAND Jean Marie


Ses origines
 

Jean Marie FERRAND est né le 6/12/1881 à Bagé la Ville au hameau de Cormaclanche.
Son père Benoit avait 35 ans et était cultivateur.
Sa mère Constance née NEVEU avait 34 ans.
Jean Marie et Jean Marie Hippolyte FERRAND étaient frères.


 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Marie FERRAND mesurait 1.66 m; il avait les cheveux châtain et les yeux marron.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre


Sa mère décède le 16/11/1888; son père se remarie avec Annette Henriette BUIRON.


Recensement Bagé la Ville 1891 - Cormaclanche -

Au moment du conseil de révision Jean Marie FERRAND exerçait le métier de cultivateur.
A cette époque la famille habitait encore Bagé la Ville.
Il est incorporé au 60e RI le 15/11/1902.
Il a été réformé temporairement pour bronchite chronique.
Rappelé à l'activité il est libéré le 23/09/1905.
Jean Marie FERRAND se marie le 14/11/1907 à Saint Cyr sur Menthon avec Marie Elisa MANIGAND née à Saint Cyr le 25/12/1890.
Il s'installe à Saint Cyr sur Menthon au hameau des Deschamps le 14/11/1909.


Recensement Saint Cyr 1911 - Les Deschamps -

 - Marie Joséphine née le 26/12/1907 à Saint Cyr; mariée à Bagé la Ville le 23/04/1925 avec Joseph François PELUD; décédée le 20/11/1979 à Cruzilles les Mépillat.

Son épouse décède le 9/02/1912.
Jean Marie FERRAND se remarie à Saint Cyr sur Menthon le 11/06/1912 avec Julie Stéphanie MANIGAND née le 9/09/1887 (parents différents de sa première épouse).
Le couple à eu un fils Jean Marie Clément né le 27/07/1913.
 

La guerre

Jean Marie FERRAND est mobilisé le 12/08/1914 au 23e RI.
Il passe au 35e RI le 23/09/1914.
Il est tué à Vingré (Aisne) le 16/02/1915.
Il a reçu la médaille militaire le 21/12/1920 : "Bon et brave soldat mortellement frappé à son poste de combat en février 1915 à la bataille de Fontaine dans l'accomplissement de son devoir."
Croix de guerre avec étoile de bronze.
Il est inhumé à la nécropole nationale Tracy-le-Mont (60 - Oise) tombe Numéro 1749.

Historique du 35e RI

dont extraits :
Le bruit du canon qui, depuis les premiers jours de janvier gronde sans arrêt devant Soissons, interrompt la période de repos qui nous avait été accordée dans le courant de Décembre. Le 12, la 14e Division est appelée en soutien de l'attaque du plateau 132 que les Français ont conquis. Sous les ordres du général Nivelle, commandant la 27° brigade, les trois bataillons du 35e qui avaient sensiblement progressé dans l'après-midi, s'apprêtaient à pousser leur offensive heureuse, lorsque dans la nuit, fut transmis l' ordre de se replier et de défendre les rives de l'Aisne à proximité de la ville. Les nouvelles positions qu'occupe le 1er bataillon qui prend les avant-postes, sont très violemment bombardées.

Un incendie des plus violents, occasionné par un obus, éclate dans la ferme Saint-Crépin qu'occupe la première section de la première compagnie qui se maintient à son poste. Le 18, l'ennemi n'ayant fait aucune tentative pour traverser la rivière, le régiment est relevé et quitte Soissons.

Après un court séjour à l'arrière, le 35e retourne devant Vic-sur-Aisne, et s'installe au secteur de Vingré, Confrecourt qu'il garde jusqu'à fin juillet. Un labeur incessant fait de cette ligne une forteresse de premier ordre dont, pas un instant pendant six mois, les Allemands n'ont eu la curiosité de tâter la solidité. Mais la guerre de mines se développe sournoise et perfide, et, avec elle, l'usage des engins de tranchée. L'air se peuple à chaque instant de ces monstres aux sifflements sinistres et divers et que l'imagination de nos poilus a dotés de noms si pittoresques.


Pertes du régiment Février 1915.