Biziat
(Accueil)

BECHARD Marie Michel
BEGUET François
BEGUET François Hippolyte
BENOIT Eugène
BERNADET Edouard
BERTHOUD André Claude
BERTHOUD Benoît Guillaume
BERTHOUD Jean Marie
BONNARD Claude
BONNEFIN Henri François
BONNEFIN Jean Marie
BONNEFIN Jules
BONNEFIN Pierre Jean Marie Lucien
CHAPELAND Claude Julien
COLIN François
DARBON J Baptiste
DEGLETAGNE Marius Claudius
DEROCHE Jean Marie
GRAND Pierre
GREZAUD Marcel
GUDIN François Joseph
JOLY François
LACOUR Louis
MARTIN François
MARTIN Louis
MONNET Benoit
MORANDAS Pierre
MOUROUX Jean Marie
NEVEU Léon
PETITJEAN Jean Marie
PONTHUS César Etienne
PONTHUS Xavier
TANTON Eugène
THOINON dit BOISSON Jean Marie









 

 

BEGUET François


Ses origines

François BEGUET est né le 14/08/1889 à Neuville les Dames.
Il a pris le nom de BEGUET lors du mariage de ses parents le 29/10/1891 à Neuville les Dames.
Son père Denis est né le 19/04/1866 à Neuville les Dames.
Sa mère Jeanne Marie née LAURENCIN est née le 2/12/1867 à Saint André d'Huiriat.
François et François Hippolyte BEGUET étaient frères.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
François BEGUET mesurait 1.64 m; il avait les cheveux brun et les yeux gris.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre


Recensement Saint Julien sur Veyle 1906 - Désirs -


Recensement Saint Julien sur Veyle 1906 - Saint Jean Bichard -

 - Joseph né le 6/04/1894 à Saint André d'Huiriat
 - Marthe née le 15/07/1896 à Saint Julien sur Veyle; mariée à Biziat le 15/11/1919 avec Charles Honoré BEURET; décédée le 17/01/1979 à Savigneux.
 - Jean Marie né le 23/02/1898 à Saint Julien sur Veyle; décédé le 24/10/1899.
 - Jeanne Marie née le 24/10/1902 à Saint Julien sur Veyle; mariée à Neuville les Dames le 5/11/1923 avec Jean Benoit GEOFFRAY; remariée le 17/12/1943 à Mézériat avec Victor Claude Jean Louis FROPPIER; décédé le 12/04/1983 à Menton (06).
 - Alexandrine née le 7/08/1907 à Biziat; mariée le 26/11/1928 à Neuville les Dames avec Hubert PEULET; décédée le 8/11/1949 à Vonnas.
 - Marguerite née à Biziat le 29/10/1909; mariée à Biziat le 22/02/1930 avec Alexandre BROYER


Au moment du conseil de révision François BEGUET exerçait le métier de cultivateur à Saint Julien sur Veyle.
Ses parents résidaient à Biziat.
Il est incorporé au 23e RI le 1/10/1910.
Il est libéré le 25/09/1912.



Recensement Biziat 1911 - Seves -


Liste électorale Biziat 1914.
 

La guerre

François BEGUET est mobilisé le 3/08/1914 au 23e RI.
Il passe au 230e RI le 1/06/1916.
Il disparait le 28/05/1918 au combat de Vregny (Aisne).
Son décès sera fixé à cette date par le tribunal de Trévoux le 12/05/1922.

Historique du 230e RI

Dont extraits : Le régiment est donc tranquille à Soissons, jouissant d'un repos rendu nécessaire par une épidémie de grippe qui fait évacuer près d'un tiers de son effectif ; il attend son embarquement pour le Nord lorsque soudain, le 27 mai au soir, il reçoit l'ordre de partir sans délai en direction du Moulin de Laffaux renforcer les troupes en secteur. Tout étant très calme, l'ordre surprend un peu, mais tout s'éclaire vers le milieu de la nuit par l'immense canonnade qui, de Reims à Soissons s'abat sur nos lignes. C'est la grande offensive qui commence ; le régiment se trouve subitement lancé en pleine bataille dans un secteur complètement inconnu entre Vregny et Nanteuil-la-Fosse.
Des troupes en secteur, il n'en reste que de rares détachements sans coordination. L'ennemi est là, en force, cherchant à pousser son avance.
Les 27 et 28, engageant d'abord les Ve et VIe bataillons, puis rapidement tout son effectif, le 230e résiste sur place au prix de coûteux efforts. Mais l'Allemand franchit l'Aisne plus à l'est et la 74e D. I. reçoit l'ordre de porter la résistance au sud de la rivière. Le décrochage au contact immédiat est périlleux : il faut se replier par échelons en contenant l'adversaire qui, de toute part, commence à nous déborder. Pied à pied, la retraite commence, mais elle ne va pas sans pertes importantes et lorsque le régiment arrive à Vénizel, son effectif n'est guère que celui d'un fort bataillon. On s'organise pour défendre le village qui est déjà sous le feu de l'ennemi.