Biziat
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BERTHOUD André Claude


Ses origines


André Claude BERTHOUD est né le 3/11/1889 à Biziat.
Son père Jean avait 42 ans et était scieur de long.
Sa mère Marie Benoite née MONNET avait 41 ans.
André Claude, Benoit Guillaume et Jean Marie étaient frères.
Ses parents se sont mariés à Biziat le 20/11/1873.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
André Claude BERTHOUD mesurait 1.70 m; il avait les cheveux châtain et les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Biziat 1896 - Rétissinge -


Recensement Biziat 1901 - Rétissinge -


Recensement Biziat 1906 - Rétissinge -

Au moment du conseil de révision André Claude BERTHOUD exerçait le métier de cultivateur.
Il est incorporé au 133e RI le 1/10/1910.
Il est libéré le 25/09/1912.
Il va résider à Avignon à l'ile Piot chez M. de COURTOIS.

Ile Piot : Ce château situé sur une île à 2 mn du centre-ville d'Avignon dans un parc de 10 ha, est devenu la Treille restaurant; il s'agit d'une ancienne bastide de la fin du XVIIIe siècle, longtemps appelée le château de l'Ile Piot.

La guerre

André Claude BERTHOUD est mobilisé le 3/08/1914 au 333e RI où il était téléphoniste.
Il décède de ses blessures le 16/10/1915 à Thiebaumenil à l'ambulance 3/66.
Il est cité à l'ordre de la 148e brigade le 6/11/1915 : "Est sorti à plusieurs reprises pour aller réparer sous un violent bombardement des lignes téléphoniques rompues".
Il est inhumé à la Nécropole Nationale Reillon (Meurthe-et-Moselle) tombe 936.

Historique du 333e RI

Dont extraits : Le 6 Octobre, l'ennemi fait au même endroit un effort plus sérieux. Après un bombardement intense par obus asphyxiants, il attaque avec de gros effectifs. Le Régiment qui tenait la position, accablé, cède du terrain. Le Colonel Franchet d'Esperey prend aussitôt le commandement du secteur, car c'est encore le 333e qui rétablira la situation. Le 5e Bataillon (commandant Deleuze) et deux compagnies du 6e Bataillon, sont de suite amenés sur les lieux, et, en pleine nuit se ruent à l'assaut des tranchées perdues. Le 5e Bataillon subit de fortes pertes du fait du bombardement et du feu des nombreuses mitrailleuses installées déjà par l'ennemi. Un bataillon de Chasseurs Bavarois, troupe d'élite, tient le bois Zeppelin. Il le conserve, mais perd tous ses abords. La nuit même, toute la position sauf quelques éléments de tranchées, est enfin reprise.
Les jours suivants, des éléments des corps voisins viennent renforcer le 333e; mais l'ennemi s'est solidement organisé et les efforts de tous, s'ils permettent de conserver les gains du 333e, ne peuvent faire continuer la progression. Jusqu'au 11, la lutte se poursuit dans des conditions particulièrement difficiles.
Il faut monter une véritable attaque, avec sérieuse préparation d'artillerie. L'attaque a lieu du 15 au 18. Le 5e Bataillon et 2 compagnies du 6° y prennent encore part.
Trois jours de lutte âpre, meurtrière, dans laquelle le 333e joue un rôle prépondérant, nous rendirent la majeure partie du terrain perdu. A la suite de ces combats acharnés, les. lignes se reformèrent de part et d'autre, parfois distantes de moins de 30 mètres.
Au milieu de ce terrain bouleversé, sont ébauchées des organisations défensives. Une période extrêmement pénible commença alors. Les travaux construits hâtivement pendant la nuit étaient détruits de jour par de violents bombardements. Dès la nuit tombante, les grenades volaient d'une tranchée à l'autre, rendant toute réfection difficile. Par surcroît, le mauvais temps se mit de la partie : tout s'écroulait, et les boyaux ne furent bientôt plus que des : ruisseaux de boue, où les hommes s'enlisaient. Les communications devinrent impossibles, le séjour presque intolérable. Ce fut le pénible apprentissage de la guerre de position.


Extrait des pertes du régiment.