Biziat
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BONNARD Claude


Ses origines

Claude BONNARD est né le 15/02/1887 à Saint Julien sur Veyle au hameau de Saint Jean Bichard.
Son père Claude avait 33 ans et était cultivateur.
Sa mère Françoise née GOY avait 23 ans.

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Claude BONNARD mesurait 1.69 m; il avait les cheveux châtain et les yeux roux.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Saint Julien sur Veyle 1896 - Saint Jean Bichard -

 - Philiberte Antoinette née le 16/05/1888 à Saint Julien sur Veyle; décédée à Parcey le 10/07/1958.


Recensement Saint Julien sur Veyle 1901 - Saint Jean Bichard -



Recensement Saint Julien sur Veyle 1901 - Saint Jean Bichard -


Au moment du conseil de révision Claude BONNARD exerçait le métier de charpentier à Biziat.
Il est incorporé au 4e régiment d'artillerie le 15/10/1908.
Il passe au 47e RA le 1/03/1910.
Il est libéré le 20/09/1910.


Recensement Biziat 1911 - Les Sèves -

En 1912 il est à Crêpières (Seine et Oise) chez PACAULT comme chauffeur d'autos.
Claude BONNARD se marie le 26/04/1913 à Crêpières avec Marie Louise ?


Extrait état civil de Biziat (naissances 1887)

En 1913 il est au 137 boulevard de la gare (6e).
 

La guerre

Claude BONNARD est mobilisé le 3/08/1914 au 5e régiment d'artillerie de campagne.
Il est tué le 27/10/1917 au bois de Sivry la Perche.

Historique du 5e régiment d'artillerie de campagne

Offensives sous Verdun (août 1917).

Le 30, les batteries quittent la région de Çivry-en-Argonne et arrivent le 1er août dans les bois de Sivry-la-Perche, où elles bivouaquent. Le régiment est mis à la disposition de la division marocaine et les batteries prennent position le 3 août dans les Bois-Bourrus (région de la ferme La Claire et du poste des Bruyères). Elles s'installent, procèdent jusqu'au 20 août aux tirs de réglage et de destruction de fil de fer en vue de l'attaque qui doit avoir lieu ce jour-là. La division marocaine est chargée d'enlever Cumières, le bois des Corbeaux et, si possible, la cote 265, à l'est du bois des Corbeaux. La division de gauche doit enlever le Mort-Homme et la cote 304; celle de droite, la côte du Talou.
Les groupes du régiment répartis dans divers groupements appuient le 20, dès 4 h. 40 du matin, des régiments d'infanterie de la division marocaine; ceux-ci atteignent leurs objectifs vers 9 heures, font des prisonniers. La légion parvient même, dans la journée, à conquérir la cote 265. L'artillerie allemande ne réagit pas d'une façon intense.
En raison de l'avance réalisée, une partie de l'artillerie de campagne doit se déplacer. Ce sont les trois groupes du 5e régiment qui, sur l'ordre du colonel commandant l'artillerie de la division marocaine, ont l'honneur de se porter en avant pour occuper des emplacements répondant à la nouvelle situation.
Le 1er groupe prend position dans des plis de terrain à 1.500 mètres à l'est de Marre, le 2e groupe dans les environs même de ce village. Le 3e groupe sur la côte du Talou elle-même. Des observatoires sont reconnus et installés dans le bois des Corbeaux et à la cote 265.
L'artillerie allemande commence alors à réagir énergiquement et, pendant leur installation, les 2e et 3e groupes sont fréquemment et violemment bombardés sur leurs nouvelles positions.
Le personnel continue comme d'habitude à faire preuve d'entrain et de mépris du danger.
Les régiments d'infanterie de la 48e division relèvent ceux de la division marocaine dans les derniers jours du mois d'août.
Le 20 septembre, quelques changements sont apportés dans la répartition des batteries.
Les 1er et 2e groupes, maintenant deux batteries en position, détachent chacun une batterie sur la côte du Talou. Le 3e groupe prend position à l'ouest de la ferme La Claire et détache une batterie en avant, à 1.500 mètres environ à l'ouest de Chattancourt.
Cette batterie avancée, celles détachées à la côte du Talou et les deux batteries du 2e groupe restées à Marre, continuent à être violemment bombardées; elles subissent des pertes assez élevées en personnel. Dans la première semaine d'octobre seulement, l'activité des batteries ennemies commence à se ralentir et, à partir de ce moment, le secteur devient à peu près normal; les positions de batterie sont bombardées d'une façon intermittente.