Biziat
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MARTIN François


Ses origines

François MARTIN est né le 4/09/1891 à Saint Julien sur Veyle.
Son père François avait 28 ans et était cultivateur.
Sa mère Jeanne Marie née THILLIER avait 23 ans.
François et Louis MARTIN étaient frères.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
François MARTIN mesurait 1.63 m; il avait les cheveux châtain foncé et les yeux châtain verdâtre.
Il avait des tâches de rousseur.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre



Recensement Saint Julien sur Veyle 1896 - Quets-

 - Marie née à Saint Julien sur Veyle aux Quets le 19/10/1889; mariée à Perrex le 6/05/1910 avec Jean Marie MORRIER sabotier né le 1/05/1886 à Saint Julien sur Veyle; décédée le 19/04/1975 à Chatillon sur Chalaronne.
 - Jean Marie né le 15/12/1893 à Saint Julien sur Veyle aux Quets; marié le 4/04/1921 à Saint Julien sur Veyle avec Angélique MONNIER; décédé le 6/02/1976 à Pont de Veyle.
 - Claude né le 23/05/1897 à Saint Julien sur Veyle aux Quets; marié le 19/05/1919 à Vonnas avec Marie Jeanne Camille RADIX; décédé à Viriat le 28/11/1980.
 - Tony né le 28/07/1906 à Saint Julien sur Veyle au hameau de Vaux; marié à Biziat le 15/04/1936 avec Jeanne Agathe PIVET.


Recensement Saint Julien sur Veyle 1906 - Vaux -


Recensement Perrex 1911 - La Bâtie -



Recensement Biziat 1921 - Bey -


Au moment du conseil de révision François MARTIN exerçait le métier de cultivateur à Perrex.
Il est incorporé le 8/10/1912 au 133e RI.
Il est réformé temporairement le 16/10/1912 pour pleurésie sèche à gauche.
Il est rappelé au 133e RI le 17/10/1913.
 

La guerre

François MARTIN est blessé le 4/09/1914 au combat du col des Journaux et de la tête de Béhouille.
Il décède le 11/09/1914 à l'hôpital militaire Saint Charles à Saint Dié.
François et Louis MARTIN décèdent tous les deux début septembre 1914.
Il est inhumé à la Nécropole nationale Les Tiges à Saint-Dié-des-Vosges tombe : Carré A, Tombe 48.

Historique du 133e RI

dont extraits : Le 30 août, les 2e et 3e bataillons devaient, avec le 23e R. I. et des groupements du 4e R. A. C. se diriger vers le Nord, à droite de la Meurthe, pour agir dans le flanc gauche des colonnes ennemies qui, ayant franchi le col de Saales, cherchaient à tourner l'aile droite de notre première armée.
.............................

Vers 11 heures, le colonel Dutreuil vint se mettre à sa tête, avec ordre de prendre aussi le commandement des 13' et 22e B. C. P., pour s'emparer de la cote 639 et de la Tête de Béhouille. Le départ de Fraize se fit avec une gravité émouvante : chacun était prêt au sacrifice qui pouvait lui être demandé.
Après une ascension d'une heure et demie on arriva au col occupé par le 13e chasseurs. La fusillade crépitait sans discontinuer.
Au travers des sapins, sur de petites crêtes à l'est du col, on distinguait la ligne des tirailleurs ennemis. Le bataillon descendit le versant et s'installa derrière le premier mouvement de terrain.
En arrière, parallèle au front d'attaque, passait le col des Journaux, hérissé de grands sapins. A mi-pente des contreforts, et perpendiculairement à eux, courait un mouvement de terrain, en forme de dos d âne. Ce mouvement se décomposait lui-même en quatre bosses successives dont la plus extrême, boisée au sommet, était aussi la plus élevée et formait la pointe de l'éperon qui dominait les vallées de la Meurthe et de la Fave ainsi que le débouché du col de Sainte Marie-aux-Mines : c'était la Tête de Béhouille. De chaque côté de cet éperon dentelé, deux ravins profonds : à gauche celui de Mandray, à droite celui de la Croix-aux-Mines.
Le premier bataillon avait pris position derrière le premier repli de terrain, et l'ennemi était dans le bois à 100 mètres à peine.
Le capitaine Cornier indiqua au commandant Falconnet qu'il convenait de commencer l'attaque par la corne du bois. Malheureusement les trois autres compagnies s'élancèrent avec trop d'entrain, avant que l'ennemi n'eût été attiré à la corne. Pendant qu'elles franchissaient les 100 mètres à découvert, un feu meurtrier les faucha, et la plupart des officiers, - capitaines Tusseau et Audé, — lieutenants Dircksen et Desbazeilles, tombèrent, tués ou blessés.
Le bataillon n'en continua pas moins sa marche, et, la 4e compagnie en tête, il bouscula l'ennemi et commença la poursuite.


Extrait des pertes du régiment.