MORANDAS Pierre
Ses origines
Pierre MORANDAS est né le 29/04/1881 à Biziat.
Son père Antoine avait 29 ans et était tonnelier.
Sa mère Jeanne Marie née MICHEL avait 20 ans.
Ses parents se sont mariés à Biziat le 27/11/1878.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Pierre MORANDAS mesurait 1.69 m; il avait les cheveux châtain et les
yeux gris.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Biziat 1896 - Les Servettes -
- Claudine née à Biziat le 4/11/1879; mariée à Biziat le 2/11/1899 avec
Denis Hippolyte GUENARD; remariée à Lucenay le 16/06/1938 avec Jean
Claude Benoit MICHEL; décédée à Alix le 11/06/1971.
- Jean Louis né à Biziat le 31/07/1886; marié à Biziat le 6/10/1911 avec
Eugénie BARRAUT; décédé à Lyon 8e le 6/10/1963.
Au moment du conseil de révision Pierre MORANDAS exerçait le métier de
cultivateur.
Il est incorporé au 21e bataillon de chasseur à pied au 15/11/1902.
Il est libéré le 23/09/1905.
Fin 1905 il réside au 48 cours Lafayette à Villeurbanne.
Pierre MORANDAS se marie à Biziat le 21/06/1907 avec Louise FAURE
demeurant à Lyon 3e et née à Saint Marcellin (Loire) le 24/02/1880.
En 1908 il est au 48 bis rue Saint Antoine .
En 1912 il est épicier au 92 cours Henri à Lyon.
Recensement Biziat 1921 - La Goutte - (Sa famille après la
guerre).
La guerre
Pierre MORANDAS est mobilisé le 4/08/1914 au 15e bataillon de chasseurs
à pied.
Il passe au 5e bataillon de chasseurs à pied le 5/10/1914.
Il est décède de blessures de guerre le 16/12/1914 à Thann (Alsace).
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Historique du 5e BCP |
dont extraits : De son côté, l'ennemi qui a été surpris
se ressaisit. Le 161e régiment d'infanterie prussienne, qui est au repos
à Mulhouse, est alerté, embarqué pour Cernay où il arrive le 14
décembre, à 4 heures du matin.
A 6 heures, la 3e compagnie, qui couvre Steinbach à gauche, est
violemment attaquée par un bataillon du 161e.
Pendant plusieurs heures les chasseurs résistent, malheureusement, la
supériorité de l'ennemi est écrasante. La compagnie est bousculée et
obligée de rétrograder, découvrant alors les deux autres compagnies,
qui, attaquées aussi, se battent avec acharnement.
A 10 heures, le commandant donne l'ordre de retraite et tout en
combattant les chasseurs se replient sur le Schletzenburg. L'ennemi,
fatigué, n'ose poursuivre. Là, les trois compagnies laissées à Villers
rejoignent dans la nuit du 14 au 15. La 4e est immédiatement envoyée
pour occuper la croupe de la Chapelle-Saint-Antoine et le ravin du
Schmitenrunz, face à Uffholtz. La 5e compagnie, sous les ordres du
capitaine Délivré, est mise à la disposition du colonel commandant le
213e régiment d'infanterie pour renforcer le bataillon de ce régiment
qui a pu la veille s'emparer d'une tranchée ennemie sur la cote 425
malgré de lourdes pertes et qui est à ce moment violemment
contre-attaqué.
Pendant deux jours les chasseurs se battent avec acharnement, subissant
des pertes sensibles.
Le 16 décembre au soir, l'ordre de relève parvient et, profitant de la
nuit, le bataillon se porte sur Bitschwiller.
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