Boissey
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BLOUZARD Marius
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MARGUIN Claude Eugène
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PELISSON Clément
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PEULET Alfred Henri
RUDE Auguste
SORET François
 








 

 

BLOUZARD François Auguste Marius


Ses origines


Marius BLOUZARD est né le 3/03/1894 à Boissey au hameau de Layat.
Son père François Claude Auguste avait 30 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Louise née GUYENNON avait 30 ans.

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Marius BLOUZARD mesurait 1.74 m; il avait les cheveux blond et les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Boissey 1906 - Layat -

 - Jean Pierre né le 25/03/1884 à Boissey
 - Marie Rosalie Félicie née le 23/12/1892 à Boissey; mariée avec Jean Pierre GUYENNON né en 1888 (voir tableau ci-dessus).
 - Angèle Claudia née le 17/04/1900 à Boissey.
 - Julie Louise née à Boissey le 20/04/1905.

Au moment du conseil de révision Marius BLOUZARD exerçait le métier d'agriculteur.
 

La guerre

Marius BLOUZARD est incorporé au 23e RI le 4/09/1914.
Il passe au 32e RI (10e compagnie) le 23/01/1915.
Il décède de ses blessures (plaies multiples par éclats d'obus) le 12/05/1915 à 6 h à l'hôpital d'évacuation d'Aubigny en Artois (Pas de Calais).

Historique du 32e régiment d'infanterie

Le 9 mai, le régiment, rassemblé au bois des Alleux, reçut l'ordre de porter deux bataillons à la ferme de Berthonval pour y soutenir la division marocaine, dont l'offensive brillante avait déjà délogé les Allemands des Ouvrages blancs de la route de Béthune. La cote 140 était prise, disait-on; la trouée était réalisée. Malheureusement, les renforts arrivèrent un peu tard pour exploiter le succès. Le 1er et le 3e bataillon .occupèrent Berthonval à la nuit ; ils étaient poussés en avant dans les anciennes premières lignes françaises sous un feu d'artillerie assez vif. Des blessés revenaient nombreux; ils étaient confiants, heureux, enthousiastes ; d'autres, plus sérieusement atteints, râlaient en gémissant: « Brancardiers! Brancardiers! emportez-moi. »
Ce spectacle du champ de bataille, cette vision des tranchées bouleversées et par endroits encombrées de cadavres, jambes émergeant des décombres et cervelles sortant des crânes défoncés, étreignaient nos cœurs. Par ailleurs les soldats qui revenaient de Belgique voyaient pour la première fois un système de tranchées luxueusement organisé : celles que les zouaves et les tirailleurs venaient de prendre aux Allemands. Abris profonds, couchettes, planchers, portes vitrées.
Comme les Boches avaient su rendre tout de même la guerre confortable ! Nous devions réaliser bien plus tard une semblable organisation.
Ce séjour dans l'ancien secteur allemand nous apprit beaucoup de choses. Il nous lit comprendre surtout que désormais aucune attaque ne serait fructueuse si elle n'était précédée d'une forte préparation d'artillerie lourde.