Boissey
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DREVET François Auguste


Ses origines

François Auguste DREVET est né le 20/01/1879 à Boissey au hameau de Meaux.
Son père Pierre avait 42 ans et était cultivateur.
Sa mère Françoise née BERTHAUD avait 31 ans.

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
François Auguste DREVET mesurait 1.62 m; il avait les cheveux châtain clair et les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et compter.

Sa vie avant la guerre


Recensement Saint Etienne sur Reyssouze 1896 - Ouche -

Ses frères et soeurs (liens Geneanet) :


Au moment du conseil de révision François Auguste DREVET exerçait le métier de cultivateur à Saint Etienne sur Reyssouze.
Il est incorporé au 11e régiment de hussards le 15/11/1900.
Il est libéré le 22/09/1903.

François Auguste DREVET se marie le 15/11/1906 à Boissey avec Marie Adélaide CORRAND demeurant et née à Boissey le 30/04/1884.


Recensement Saint Etienne sur Reyssouze 1911 - Ouche - (l'autre petite fille Amélie est la fille de sa soeur Florentine).

 - Joseph Auguste né le 6/03/1908 à Saint Etienne sur Reyssouze; marié à Boz le 3/12/1932 avec Isabelle Angèle Baptistine BERRY; décédé le 8/06/1989 à Pont de Vaux.
 - Marie Louise Lucie née le 4/03/1910 à Saint Etienne sur Reyssouze; mariée à Reyssouze le 27/11/1930 avec Joseph PROMONET; décédée le 22/04/1986 à Carqueiranne (83).


Fin 1911 il s'installe à Boissey.


Liste électorale Boissey 1914.


 

La guerre

François Auguste DREVET est mobilisé le 3/08/1914 au 55e régiment territorial d'infanterie.
Il passe au 213e RI (5e bataillon 17e compagnie) le 4/12/1915.
Il est tué le 8/09/1916 aux avants postes de la gare de Burnhaupt le Haut (Haute Alsace).
Il a été inhumé au cimetière de Guewenheim.
Il a été transféré à la nécropole nationale Le Vieil-Armand à Wattwiller (68 - Haut-Rhin) tombe 336.

Historique du 213e RI

Dont détails :
En quittant la région SONDERNACH-HILSENFIRST, le régiment était envoyé dans le secteur de l’HARTMANNSWILLERKOPF, le plus mouvementé des Vosges. Il remplaçait le 244e régiment d’infanterie et devait y rester du 29 juin au 17 septembre. A son arrivée, le 5e bataillon était désigné pour occuper les tranchées au sommet de l’HARTMANNSWILLERKOPF, le 6e Bataillon était en réserve. Ils devaient alterner entre eux pour occuper les points dangereux. Le régiment eut à supporter des bombardements continuels, des torpillages sans cesse renouvelés. Mais son moral restait intact ; il allait le prouver lorsque le 9 septembre, l’ennemi jugeant sa préparation suffisante voulut s’emparer de l’HARTMANNSWILLERKOPF.
A 16 heures un bombardement violent suivi d’un tir de barrage en arrière des lignes faisait présager l’attaque. Elle se produisait en effet vers 18 heures précédée de jets de liquides enflammés qui incendiaient les tranchées de première ligne. Dans la région du faux SIHL, les 22e et 23e Cies arrêtaient net l’ennemi.
Au sommet de l’HARTMANNSWILLERKOPF, les allemands maîtrisés de front par la fusillade et le tir des mitrailleuses, réussissaient à bousculer à notre gauche une Cie du 57e Territorial et se répandaient dans les boyaux et tranchées tournant une partie de la 18e Cie. Un corps à corps violent se produisit au cours duquel ce qui restait de la 18e Cie et une partie de la 17e Cie purent maîtriser l’ennemi. En même temps, la Cie LECUYER, en soutien, enlevée par son chef, d’une bravoure proverbiale, contre-attaquait, refoulait l’assaillant, l’obligeait à abandonner le terrain conquis. Seul, le fortin Nord restait aux mains des allemands.



Extrait des pertes du 213e RI.