Boissey
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GONNET Claude Joseph Alexandre


Ses origines

Claude Joseph GONNET est né le 20/12/1893 à Boissey au hameau de La Pérouge.
Son père Claude Hippolyte avait 42 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Josephte née BERAUD avait 38 ans.
Claude Joseph et Félix GONNET étaient frères.


 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Claude Joseph GONNET mesurait 1.68 m; il avait les cheveux noir et les yeux marron.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.
 

Sa vie avant la guerre
 



 Recensement Boissey 1901 - La Pérouse -

- Claude Hippolyte né le 2/02/1882 à Boisey au hameau des Cornalières; marié à Chevroux le 6/09/1906 avec Marie Justine Françoise DANANCHER; décédé le 7/11/1974 à Bagé le Chatel.
- Marie Victorine née le 9/02/1885 à Boissey au hameau des Cornalières; mariée le 8/03/1906 à Boissey avec Claude François Hippolyte THENOZ; décédée le 11/05/1963 à Béreyziat.
 - François Prosper né le 23/07/1886.
 - Pierre Ferdinand né le 19/09/1889 à Boissey au hameau de la Pérouse; marié le 12/04/1918 à Manziat avec Marie Philiberte CATHERIN; décédé à Lux (Saône et Loire) le 11/06/1954.
 - Marie Alice Julienne née le 13/02/1892 à Boissey au hameau de La Pérouse; mariée le 8/12/1922 à Béreyziat avec Elysée Louis PAGNEUX; décédée à Pont de Vaux le 28/11/1973.


Recensement Boissey 1906 - La Pérouse -


Au moment du conseil de révision Claude Joseph GONNET exerçait le métier de cultivateur à Marsonnas.
Ses parents résidaient toujours à Boissey.
Il est incorporé à compter du 26/11/1913 au 5e bataillon de chasseurs à pied.
 

La guerre

Claude Joseph GONNET est tué le 5/09/1914 au col de Mandray (Vosges).

Historique du 5e bataillon de chasseurs.

Dont extrait : L'ennemi, qui se sent nettement arrêté dans la région d'Entre-deux-Eaux, va porter son effort sur la crête de Mandray, qui protège la vallée de Fraize et la route de Gérardmer. Cette crête perdue entraînerait fatalement la perte, pour les troupes françaises, de la riche vallée Fraize - Plainfaing. Aussi s'agit-il de tenir ferme cette importante position où, pendant neuf jours consécutifs, les chasseurs vont avoir à lutter pour ne pas céder un pouce de terrain à l'ennemi. Le 4 septembre, le bataillon quitte Anould pour se porter au hameau de Mandramont, en réserve de brigade.
Le 5 septembre, le col des Journaux, qui domine et commande Fraize, est violemment attaqué par les Bavarois qui obligent le I336 régiment d' infanterie à abandonner momentanément le col et à se replier sur Fraize. Le 6 septembre, il s'agit pour les chasseurs de reconquérir le terrain perdu la veille. A 16 h. 45, appuyé à droite par le 133" régiment d'infanterie, le 5e B. C. A. débouche de Fraize et escalade les pentes de la cote 628.
A 18 heures l'objectif est atteint et le terrain conquis mis en état de défense. Les pertes de la journée, si elles sont légères n'en sont pas moins sensibles : 20 chasseurs environ sont tués ou blessés et deux officiers, le lieutenant Tabourncl et le sous-lieutenant Adam, sont tués.