Boissey
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MARGUIN Claude Joseph Eugène


Ses origines

Claude MARGUIN est né le 17/05/1895 à Boissey.
Son père Basile Louis avait 49 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Rosalie née COCHET avait 40 ans.
Son père avait été marié avec Marie Henriette PAGNEUX décédée le 5/06/1882; il se remarie avec Marie Rosalie COCHET le 24/01/1883.
Claude et Auguste MARGUIN étaient frères.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Claude MARGUIN mesurait 1.70 m; il avait les cheveux châtain et les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Boissey 1906 - le bourg -

 - Marie Louise Victorine née à Boissey le 18/09/1881 (fille de Marie Henriette PAGNEUX); mariée à Boissey le 28/09/1900 avec Jean Pierre PILLON.
 - Louis Auguste né le 30/11/1885; blessé à la tête par un éclat d'obus le 10/09/1914 il décède de ses blessures le 13/09/1914 à Damelevières (Meurthe et Moselle).
 - Basile Hippolyte né le 9/04/1889.


Liens Geneanet vers descendance de Basile Louis MARGUIN (cliquer sur l'image).


Recensement Boissey 1911 - le bourg -

Au moment du conseil de révision Claude MARGUIN exerçait le métier de cultivateur.
 

La guerre

Claude MARGUIN est incorporé à compter du 16/12/1914 au 133e RI.
Il passe au 23e RI (9e compagnie) le 25/04/1915.
Il est tué par éclats d'obus le 1/09/1916 au bois des Riez près de Cléry sur Somme.

Historique du 23e RI

Dont extraits : Pendant les journées du 26 août au 1er septembre, les travaux de préparation d'attaque sont poussés activement dans des conditions particulièrement difficiles. Le bombardement des premières lignes et des réserves est continuel et cause de lourdes pertes : 66 tués et 25 blessés.
La pluie survenant, ensevelit littéralement les hommes dans la boue. Pluie et bombardement rendent (a titre de renseignement, sur plusieurs corvées de 10 a 15 hommes apportant les aliments, 3 ou 4 a peine arrivent aux compagnies), le ravitaillement très difficile, les hommes mangent froid et mal , ce ne sont plus que des loques couvertes de terre et de boue. Malgré cet état physique déplorable, ces conditions de vie miséreuses, l'effort est si admirable que chaque soir des patrouilles sortent des lignes. Elles font preuve d'un tel mordant, que chaque jour de nouveaux prisonniers sont ramenés dans nos lignes (un officier le 30, deux hommes le 31 et le 1er).
Au milieu de ces fatigues et de ces dangers, la préparation de l'attaque se poursuit : nos hommes connaissent le terrain qu'ils auront à franchir, les ordres sont donnés, les dispositions sont prises , mais l'attaque est reculée de jour en jour, si bien que, le 1er septembre, le régiment, harassé de fatigue, doit être relevé par des troupes fraîches, à la veille de cette attaque (elle aura lieu le 3) qu'il avait préparée dans le détail et que, par suite des circonstances et des conditions dans lesquelles il avait été placé, il n'avait pu mener a bien. C'est le cœur navré que tous laissent à d'autres, le soin de cueillir les fruits d'une victoire qu'ils avaient si chèrement préparée.



Extrait des pertes du 23e RI