RENOUD MARTIN Pierre Alphonse
Ses origines
Alphonse RENOUD MARTIN est né le 19/05/1884 à Boz au hameau de la
Mortelle.
Son père Joseph Emmanuel avait 36 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Louise née MOREL avait 28 ans.
Alphonse et Pierre RENOUD MARTIN étaient frères.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Alphonse RENOUD MARTIN mesurait 1.65 m; il avait les cheveux et les yeux
brun.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Boz 1896 - La Mortelle -
Au moment du conseil de révision Alphonse RENOUD MARTIN exerçait le métier
de cultivateur.
Il est incorporé au 23e RI le 9/10/1905.
Il est libéré le 28/09/1907.
Recensement Boz 1911 - La Mortelle - (Maria JOUBERT LAURENCIN est
l'épouse de son frère Pierre)
Alphonse RENOUD MARTIN se marie le 26/09/1911 à Bey avec Marie BOURGEOIS
demeurant et née à Bey le 21/10/1889.
Le couple a une fille Germaine Marie Louise née à Boz le 12/09/1912;
mariée à Chavannes sur Reyssouze le 19/07/1934 avec Louis Anthelme Jean
GOUDY.
Liste électorale Boz 1914.
La guerre
Alphonse RENOUD MARTIN est mobilisé le 3/08/1914 au 223e RI.
Il est blessé le 27/02/1915.
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<<<< J M O du 223e RI. |
Il est nommé caporal le 11/07/1915.
Il passe au 230e RI le 1/06/1916.
Il est blessé le 13/05/1917 (plaie de la face au niveau maxillaire).
Il est cité à l'ordre de la brigade le 22/04/1917 : "Au front depuis
le début de la campagne; s'est déjà fait remarquer plusieurs fois par
son courage et son sang froid notamment à l'attaque du 4/03/1917 pendant
laquelle par un jet écrasant de grenades il a empêché d'aborder la
tranchée occupée par sa section par l'ennemi."
Il disparait le 29/05/1918 près de Septmonts (Aisne).
Son décès sera fixé à cette date par le tribunal de Bourg le 6/10/1921.
Croix de guerre étoile de bronze.
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Historique du 230e RI |
Le régiment est donc tranquille à Soissons, jouissant d'un repos rendu
nécessaire par une épidémie de grippe qui fait évacuer près d'un tiers
de son effectif ; il attend son embarquement pour le Nord lorsque
soudain, le 27 mai au soir, il reçoit l'ordre de partir sans délai en
direction du Moulin de Laffaux renforcer les troupes en secteur.
Tout étant très calme, l'ordre surprend un peu, mais tout s'éclaire vers
le milieu de la nuit par l'immense canonnade qui de Reims à Soissons
s'abat sur nos lignes. C'est la grande offensive qui commence ; le
régiment se trouve subitement lancé en pleine bataille dans un secteur
totalement inconnu entre Vregny et Nanteuil-la-Fosse.
Des troupes en secteur, il ne reste que de rares détachements sans
coordination, l'ennemi est là, en force, cherchant à pousser son avance.
Les 27 et 28, engageant d'abord les Ve et
VIe bataillons puis rapidement tout son effectif le 230 résiste sur
place au prix de coûteux efforts. Mais
l'allemand franchit l'Aisne, plus à l'est et la 74e D. I. reçoit
l'ordre de porter la résistance au sud de la rivière. Le décrochage, au
contact immédiat est périlleux : il faut se replier par échelons ,en
contenant l'adversaire qui. de toute part commence à nous déborder.
Pied à pied, la retraite
commence, mais elle ne va pas sans pertes importantes et lorsque le
régiment arrive à Vénizel son effectif n'est guère que celui d'un fort
bataillon. On s'organise pour
défendre le village qui est déjà sous le feu de l'ennemi.
Le 29 et le 30, la retraite s'accentue en direction de Chazelle-Chaudun-Vierzy,
toujours talonnée par les troupes adverses.
Le 31, l'ennemi attaque toute la matinée et au prix de violents efforts
va faire fléchir nos lignes, lorsqu'une vigoureuse contre-attaque,
appuyée par des chars d'assaut, rétablit momentanément, la situation. Le
lendemain, la retraite
continue vers Vaux-Castille et la lisière
de la forêt de Villers-Cotterêts. Le 2 juin ce qui reste du corps garnit
une partie de cette lisière, en interdisant l'approche à toute tentative
ennemie.
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