Chaleins
(Accueil)

ANSOUD Jean
BERNARD Jean Claude
CHARNAY Antoine Benoît
CHARVERIAT Jean François
CHAUME Benoît
CINY Antoine
CINY Claude
COMAS Denis François
DENIS Jean Claude
DESBONNE Benoît
DUTANG Marcellin
DUTANG Jean
GAILLARD Michel
GON Claudius
GONDY Jean Baptiste
LACUIRE Antoine Marius
LAVAL Claude François
MOILLIE Charles Alexandre
MOREL Antoine François
MOREL Jean François
PANNETIER Jean Marie
POUSSIERE André
ROZIER Pierre François
SANDRON Benoît
SANDRON Jean Claude
SEVE Jean
TAGUET Baptiste
VALFORT Claude
VERRAND Michel

 

 

DUTANG Jean


Ses origines


Jean DUTANG est né le 29/03/1881 à Savigneux.
Son père Jean avait 36 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie née VIRIEUX dit FARINET avait 33 ans
Marcelin et Jean DUTANG étaient frères.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean DUTANG mesurait 1.66 m; il avait les cheveux châtain et les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Chaleins 1901

Sa fiche du conseil de révision indique la profession de cultivateur.
Jean DUTANG est ajourné en 1902 et 1903 pour faiblesse.
Il est incorporé le 14/11/1904 au 23e RI; il est libéré le 23/09/1905.
Il se marie à Chaleins avec Jeanne Françoise CHAPOULET le 30/12/1911.
Jeanne CHAPOULET est née le 19/01/1885 à Chaleins; elle décèdera à Chaleins le 27/04/1954.


Recensement Chaleins 1911 - le bourg -


Recensement Chaleins 1921 - le Fournieux -
 

La guerre


Jean DUTANG est mobilisé le 12/08/1914 au 23e régiment d'infanterie.
Il passe au 407e RI le 29/09/1915 puis au 119e RI le 9/10/1915.

Il disparait le 3/06/1916 à Fleury devant Douaumont.

 
119e régiment d'infanterie


dont détails

"Dès le 26 mai, le régiment reprend la route de Verdun ; il a passé sous les ordres du colonel de Montluisant qui remplace le colonel Husband appelé au commandement d’une brigade.
La 6eme division d’infanterie est appelée à tenir le secteur du bois de la Caillette et de la ferme Thiaumont, devant le fort de Douaumont que la division Mangin, après s’y être cramponnée pendant quarante-huit heures, n’a pu conserver. Le 119eme est d’abord en réserve, mais dès le 30 mai des indices d’attaque se précisent ; le 3eme bataillon (commandant de Grousseau) est poussé dans Fleury qui n’est déjà plus qu’un monceau de ruines ; le 2eme bataillon (Capitaine Venesson) s’établit dans le bois des Essarts.
Le 1 juin, au point du jour, après un pilonnage d’une intensité inouïe, l’attaque allemande se déclenche brutale sur un large front, la ligne française ne tarde pas à être rompue et déjà les réserves de l’ennemi affluent pour exploiter le succès. Le régiment a reçu l’ordre de barrer aux boches la route du fort de Souville et de reprendre les positions perdues.
A midi, en pleine vue, le 3eme bataillon débouche de Fleury et se porte, sous un tir formidable d’artillerie, sur la ferme de Thiaumont pour y renforcer les éléments du 5eme régiment d’infanterie qui s’y trouve encore à 16 heures, la 3eme compagnie (lieutenant Cante) , s’avançant comme à la ma noeuvre, vient dans des conditions identiques prolonger la droite de ce même régiment. De ce coté le danger se trouve rapidement conjuré.
La situation est plus grave du côté du bois de la Caillette. Le 24 régiment d’infanterie qui le défendait n’existe plus, le 1er bataillon (commandant Segretain), accouru de Verdun en toute hâte, vient se heurter dans le ravin du Bazile à une ligne déjà solide et abondamment pourvue de mitrailleuses ; il est obligé de s’arrêter et se retranche pour conserver le contact.
Le 3 juin, le 1er et le 2eme bataillon vont attaquer à nouveau dans le ravin du Bazile ; les vagues d’assaut s’élancent pleines d’entrain mais sont aussitôt arrêtées par un feu très meurtrier. L’ennemi déclenche à son tour deux vigoureuses contre-attaques qui menacent un instant d’encercler le 1er bataillon ; un violent corps à corps s’engage finalement, devant la fière attitude du lieutenant Picart, auquel est échu le commandement de ce bataillon très éprouvé, l’ennemi refoulé n’insiste pas. "