Chanoz Chatenay
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AULEN DIT AUBER Camille Godefroy
BIAJOUX Claude
BROYER Lucien
BUIRON Claude Denis
CALTON Marius Joseph
CHARVET Jean Marie
CURTIL Alphonse
DAGALLIER Benoît Joseph
DEGOTTEX Claude Benoît
DEGOTTEX Claude François
DÉRUDET Félix Jean Marie
DÉRUDET Jean
DUMONT Louis
FOURNÉRON Jean Marie
GENOUX Léon
GERVAIS Jean Maurice
GUILLERMOZ Nicolas
JACQUET Pierre Frédéric
JAY Joseph
MOINE Henri
MONACHON Louis Claude
MONNIER Claude
MUZY Antoine
MUZY Joseph
PERDRIX Joseph Louis
PERRET François Victor
PERRET Jean Marie
PERRET Paul
PETIT Jean
PETIT Pierre François
PIRET Claude
RATIVAL Joseph
RENAUD François Alphonse
RIGOULOT Henri Joseph
RONJON Jean Louis Claudius
TEPPE Esther Joseph
TREMBLAY Benoît





 

 

CHARVET Jean Marie


Ses origines
 

Jean Marie CHARVET est né le 18/02/1890 à Vandeins au hameau du Geoffray.
Son père Joseph avait 40 ans et était cultivateur.
Sa mère Antoinette née BAYOUX avait 27 ans.
Ses parents se sont mariés le 12/01/1889 à Chanoz; son père était veuf de Célestine CALTON.

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Marie CHARVET mesurait 1.71 m; il avait les cheveux châtain foncé et les yeux marron.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre



Recensement Neuville les Dames 1901 - Montbiat -


Liens Geneanet vers frères et soeurs (cliquez sur l'image).


Recensement Chanoz Chatenay 1911 - Les Buis -

Au moment du conseil de révision Jean Marie CHARVET exerçait le métier de cultivateur.
Il est incorporé au 133e RI le 10/10/1911.
Il est libéré le 8/11/1913.


Liste électorale Chanoz Chatenay 1913 (Probablement erreur sur l'année de naissance de son père : 21/12/1859 au lieu de 21/12/1849).

La guerre

Jean Marie CHARVET est mobilisé le 3/08/1914 au 133e RI.
Il est blessé le 16/06/1915 : éclat d'obus à la tête au combat de Metzeral.
Il est cité à l'ordre du régiment le 16/02/1916 : "Soldat qui a toujours eu au feu une conduite exemplaire; a été blessé en exécutant sous un violent feu d'infanterie des travaux d'offensive à Metzeral".
Il passe au 24e RI (5e compagnie) le 21/07/1916.
Il est blessé par éclat d'obus à Verdun le 31/12/1916.
Il est tué le 4/12/1917 à 14 h à Urvillers (Aisne).
Il était décoré de la Croix de guerre.
Il est inhumé à la Nécropole nationale de Saint Quentin (Aisne) Tombe 1934.

Historique du 24e RI

dont extraits : Relevé le 30 octobre par le 28e R.I., auquel il laisse le 3e bataillon en soutien, le 24e , après un repos de huit jours dans les villages détruits de Grand-Séraucourt, Artemps, reprend sa place. Il fait plus froid et il y a du brouillard le matin. La nécessité d'avoir des renseignements sur l'ennemi amène le commandement à effectuer des coups de main fréquents. Méthodiquement préparé, celui de l'aspirant TEYSSIER réussit parfaitement. Après des réglages discrets et des destructions opérées par les 58, le 30, à 4 heures, la 2e section de la 2e compagnie pénètre, protégée par un encagement sévère, dans la tranchée adverse et s'empare de sept prisonniers et d'une mitrailleuse. Le régiment a les honneurs du communiqué. Le 14 et le 15, relève par le 28e R.I. Des travaux sont exécutés sur la position intermédiaire. Le 24, des mesures sont prises pour un mouvement en avant éventuel ; le régiment a, à la droite du secteur, un bataillon en première ligne et un à la cote 108. Le 28, l'ennemi, qu'inquiète l'offensive de Cambrai, tente deux coups de main simultanés brillamment repoussés. Grande activité d'artillerie les jours suivants ; le régiment tente un coup de main le 4 décembre à l'est de la route de Saint-Quentin.