Chanoz Chatenay
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AULEN DIT AUBER Camille Godefroy
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CALTON Marius Joseph
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DEGOTTEX Claude Benoît
DEGOTTEX Claude François
DÉRUDET Félix Jean Marie
DÉRUDET Jean
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GENOUX Léon
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PETIT Jean
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PIRET Claude
RATIVAL Joseph
RENAUD François Alphonse
RIGOULOT Henri Joseph
RONJON Jean Louis Claudius
TEPPE Esther Joseph
TREMBLAY Benoît





 

 

GENOUX Léon


Ses origines

Léon GENOUX est né à Lent le 7/02/1896 à Lent.
Son père Jean François avait 27 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Angélique née GUENARD avait 23 ans.


Cimetière de Lent - Carré 3 tombe 44 -

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Léon GENOUX mesurait 1.75 m; il avait les cheveux châtain et les yeux marron.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Lent 1906 - Longchamp -


Recensement Lent 1911 - Longchamp -


Au moment du conseil de révision Léon GENOUX  exerçait le métier de cultivateur.

Léon GENOUX se marie à Chanoz Chatenay le 27/4/1918 avec Antoinette Joséphine VIVIER demeurant et née à Chanoz Chatenay le 7/04/1896 (décédée à Tournon le 30/10/1974).
Le couple ne semble pas avoir eu d'enfants.


Recensement Chanoz 1911 - Les Comtes -


Recensement Chanoz 1921 - Au Peloux -
 

La guerre

Léon GENOUX est incorporé le 9/04/191 au 171e RI.
Il passe au 172e RI le 25/03/1916 puis au 44e RI le 25/09/1916.
Il est blessé le 24/07/1918 à Nanteuil la Fosse (plaie profonde à l'avant bras droit avec fracture par éclat d'obus).
Il décède de ses blessures le 24/07/1918 à l'ambulance 203 hôpital Auban Moet à Epernay.
Il est inhumé nécropole nationale La ferme de Suippes tombe Carré 14/18 Epernay Numéro 986.
Son nom figure également sur le monument aux morts de Lent.

Historique du 44e RI

dont extraits : La 14e division, d'abord destinée à être placée en réserve derrière l'armée GOURAUD, dans la région de la Veuve, est amenée en hâte sur ce nouveau théâtre d'opérations. Le 44e, groupé dans la nuit à Chouilly, passe la Marne dans la matinée du 16 juillet et bivouaque en position de réserve dans les bois d'Hautvillers. Il y reçoit l'ordre de relever, le soir même, le 408e régiment d'infanterie. Le bataillon ARLABOSSE se met en route à la tombée de la nuit. Subitement, il se heurte à des éléments ennemis qui ont réussi à s'infiltrer dans nos lignes et débouchent des lisières du bois de Courton.
En un instant, il évente le mouvement et se déploie immédiatement face au nord, couvrant le village de Nanteuil-la-Fosse. Le lieutenant-colonel NIÉGER, qui s'est porté en avant et a assisté à ce premier engagement, donne l'ordre de tenir à tout prix en attendant les deux autres bataillons. Chacun, du reste, est prêt à tous les sacrifices, exalté par la mission qu'a reçue le régiment de défendre une des plus riches régions de la France : le vignoble champenois. A 22 heures, les bataillons VINCENDON et ORCEL sont venus couvrir les flancs du bataillon ARLABOSSE. Toutefois, en raison de l'épaisseur des taillis et de l'activité des patrouilles ennemies, la liaison n'est véritablement assurée que le matin du 18, au prix de combats extrêmement violents, où la lutte corps à corps revêt un caractère de grande âpreté. Les Allemands occupent pourtant encore dans nos lignes une poche d'un kilomètre de pourtour sur 300 mètres de profondeur.
Mais, le 18 juillet, la situation se modifie subitement. Les Alliés, sur tout le front, passent à l'offensive. A 14 heures, le 44e reçoit l'ordre de se porter en avant. Sur la droite, le bataillon ORCEL progresse sans trop de difficultés et fait des prisonniers. Au centre et à gauche, nous attaquons avec dix-huit sections dans un fourré inextricable. Aux cris de « En avant ! », d'un seul bond, baïonnette au canon, le 44e s'élance sur l'ennemi qui se défend avec un acharnement farouche et dont les mitrailleuses tirent jusqu'au dernier moment. Au bout d'une heure, les bataillons ARLABOSSE et VINCENDON ont raison de cette résistance. La poche est entièrement réduite, l'ennemi, vaincu, laisse sur le terrain plus de 200 cadavres, 90 prisonniers valides, un important matériel de mitrailleuses lourdes et légères.

Extrait des pertes


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