Chanoz Chatenay
(Accueil)

AULEN DIT AUBER Camille Godefroy
BIAJOUX Claude
BROYER Lucien
BUIRON Claude Denis
CALTON Marius Joseph
CHARVET Jean Marie
CURTIL Alphonse
DAGALLIER Benoît Joseph
DEGOTTEX Claude Benoît
DEGOTTEX Claude François
DÉRUDET Félix Jean Marie
DÉRUDET Jean
DUMONT Louis
FOURNÉRON Jean Marie
GENOUX Léon
GERVAIS Jean Maurice
GUILLERMOZ Nicolas
JACQUET Pierre Frédéric
JAY Joseph
MOINE Henri
MONACHON Louis Claude
MONNIER Claude
MUZY Antoine
MUZY Joseph
PERDRIX Joseph Louis
PERRET François Victor
PERRET Jean Marie
PERRET Paul
PETIT Jean
PETIT Pierre François
PIRET Claude
RATIVAL Joseph
RENAUD François Alphonse
RIGOULOT Henri Joseph
RONJON Jean Louis Claudius
TEPPE Esther Joseph
TREMBLAY Benoît





 

 

MONACHON Louis Claude


Ses origines

Louis MONACHON est né le 26/03/1887 à Saint Julien sur Veyle au hameau des Roussettes.
Sa mère Geneviève CHEVALIER avait 21 ans.
Il a pris le nom de MONACHON lors du mariage à Perrex de sa mère avec Louis MONACHON le 26/11/1890.
Louis MONACHON était né à Vonnas le 24/12/1865 et résidait à Perrex au hameau de la Rape où il était cultivateur.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Louis MONACHON mesurait 1.73 m; il avait les cheveux brun et les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Chanoz Chatenay 1896 - L'étang -


Recensement Chanoz Chatenay 1901 - Les Brosses -

 - Claudine Joséphine née à Biziat au hameau de la Moussière le 19/10/1891, mariée le 15/12/1911 à Chanoz Chatenay avec Pierre Jean Marie PERRAUD; décédée le 10/02/1988 à Bourg.
 - Jean Marie né à Chanoz Chatenay le 8/09/1898; marié à Laiz le 16/12/1926 avec Suzanne BON; décédé le 29/01/1939 à Chanoz.


Recensement Chanoz Chatenay 1906 - Les Brosses -


Au moment du conseil de révision Louis MONACHON exerçait le métier de cultivateur à Chanoz..
Il est incorporé au 44e RI le 8/10/1908.
Il est nommé caporal le 26/09/1909.
Il est libéré le 25/09/1910.


Recensement Chanoz Chatenay 1911 - Les Brosses -

Il s'installe à Vonnas en 1911.


Liste électorale Vonnas 1911.

 

La guerre

Louis MONACHON est mobilisé le 3/08/1914 au 23e RI.
Il est blessé à Gerbéviller le 28/08/1914 : "éclat d'obus au bras gauche".
Il passe au 255e RI le 15/07/1916.
Il est blessé le 15/12/1916 à la Cote du Poivre (Meuse) : "éclat d'obus à la cuisse gauche".
Nommé sergent le 18/06/1917 il est cité à l'ordre de la division le 13/07/1917.
Il passe au 334e RI le 24/10/1917.
Il passe au 303e RI le 19/01/1918 et enfin au 224e RI 17e compagnie le 25/01/1918.
Il est tué le 21/07/1918 à 15 h à la ferme de Fronteny près de Saint Rémy Blanzy dans l'Aisne.
Il aurait été inhumé à 50 m du boqueteau de la Cote 100 à gauche de la piste allant de Giromesnil à Saint Rémy Blanzy.
Louis MONACHON est cité à l'ordre du régiment le 6/08/1918 : "Sous officier courageux et intelligent; a toujours fait vaillamment son devoir".
Croix de guerre.

Historique du 224e RI

dont extraits : Le 19, vers 4 heures du matin, l'ordre d'opérations pour la journée arrive au colonel. Il s'agit, pour le 224e , de nettoyer les vallées de Navon, de prendre la ferme de Bellevue, celle de la Fontaine-Alix et, ultérieurement, de Grumilly et Giromesnil. Les vallées de Navon sont fouillées par la 23e compagnie, qui fait quatorze prisonniers et y trouve un abondant matériel d'artillerie, dix pièces de 105 et de nombreuses pièces de 150. A la ferme Navon, évacuée par l'ennemi, on trouve un poste de secours abandonné avec de nombreux blessés français et allemands. A 7 heures, le bataillon CHANAL atteint le moulin de la Falaise et la tête du bataillon DUBOIS atteint la ferme de Bellevue, où elle trouve des pièces de 105 et beaucoup de munitions. Vers 11 heures, la 21e compagnie s'installe dans la ferme de la Fontaine-Alix. Vers 13 heures, le bataillon CHANAL reprend la progression en direction de Grumilly, mais ses unités de première ligne sont bientôt soumis à de violents feux de mitrailleuses et sont obligées de s'arrêter. Le colonel prescrit alors au commandant LIBÉROS de prendre à son compte la droite de la zone de marche, de prolonger le bataillon CHANAL vers la droite et de foncer sur Giromesnil. Malgré un feu violent d'artillerie et de mitrailleuses qui nous cause des pertes sensibles, les bataillons reprennent la progression. A 22 heures, le 5e bataillon enlève le hameau de Grumilly et s'établit à 50 mètres à l'ouest de la route Sareny – Billy. Vers minuit, le 4e bataillon réussissait à s'emparer de Grumilly. Conformément aux ordres reçus, l'attaque est reprise le lendemain, à 6 heures du matin ; mais les sections de première ligne sont arrêtées presque aussitôt par de violents feux de mitrailleuses. Profitant d'un défilement, la 17e compagnie, commandée par le lieutenant PÉLISSIER, exécute un mouvement enveloppant, et les mitrailleuses de la compagnie VALITTE, ayant réussi à mettre hors de combat plusieurs mitrailleurs allemands, toute la compagnie ennemie se rend et est envoyée au poste de commandement de Bellevue. Le 5e bataillon s'élance alors en avant et atteint la ligne Saint Rémy – Villy, où le barrage ennemi le rattrape et lui cause quelques pertes. Vers 11 h.40, se produit une violente contre-attaque ennemie, menée par un bataillon du 235e régiment d'infanterie allemande. Cette tentative est brisée par les feux de la compagnie ALIX, de la section de mitrailleuses LEROUX et de la section de mitrailleuses BARONNIER. Dans la soirée, l'ennemi exécute sans succès une nouvelle contre-attaque sur la droite du 1er régiment d'infanterie. Les feux de la C. M. 6 font subir de lourdes pertes à l'ennemi.
Le 21, l'ennemi résiste avec opiniâtreté. La progression est très lente ; les objectifs fixés pour la journée ne sont pas atteints. Le 22, le régiment reste sur ses positions.
 

MIOT (Emmanuel), soldats de 2e classe ; MARTIN (Jules-Frédéric), sergent ;
MAUREL (Émile), soldat de 1re classe ; MOINE (Joseph), MARTIN (Martin-Louis), MASSIEU (Marcel),
MESNIÈRES (Marcel) et MARTEAU (Philippe), soldats de 2e classe ;
MONACHON (Louis), sergent.
Extrait des pertes du régiment.