PAQUE Henri Marie Félix
Ses origines
Henri PAQUE st né à Condeissiat au hameau de la Crochère le 20/01/1882.
Son père Benoit avait 27 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie madeleine née DESPRAT avait 24 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Henri PAQUE mesurait 1.61 m; il avait les cheveux brun et les yeux
marron.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Condeissiat 1891
- Marie Madeleine Catherine née à Chanoz Chatenay le 27/03/1877; mariée
à Condeissiat le 3/08/1905 avec Jean Louis Célestin FLOUTTET de Viriat.
Au moment du conseil de révision Henri PAQUE exerçait le métier de
cultivateur à Condeissiat.
Il est ajourné en 1903 et 1904 pour faiblesse.
Il est affecté au service auxiliaire en 1905.
Il s'installe à Chanoz Chatenay en 1910 puis à partir de 1911 à Neuville
les Dames à la ferme de la serve
Henri PAQUE se marie à Chanoz Chatenay le 20/09/1911 avec
Marie CHATONNET demeurant et née à Chanoz Chatenay le 31/07/1893.
Liste électorale Neuville les Dames 1914.
Le couple ne semble pas avoir eu d'enfants.
Marie CHATONNET se remarie à Neuville les Dames le 31/12/1917 avec
Joseph PALLORDET.
Recensement Pérouges 1931.
Cimetière de Pérouges. |
La guerre
Henri PAQUE est classé service armé par la commission de Bourg le
9/11/1914.
Il est incorporé au 23e RI le 24/11/1914.
Il passe au 226e RI le 1/04/1915.
Il est tué le 15/05/1915 à Souchez (Pas de Calais).
Son nom figure sur le monument aux morts de Neuville les Dames.
Extrait acte de décès Neuville les Dames 1917.
Extrait historique du 226e RI
Le 4 mai il reprenait contact avec l'ennemi devant Carency et se
préparait au choc d'où allait sortir pendant quelques heures la percée
des lignes allemandes succès qui faute d'effectifs suffisants n'eut pas
de lendemain.
Le 9 mai à 10 heures du matin après une préparation d'artillerie de
quatre heures les compagnies suivant l'ordre reçu sortirent de leurs
tranchées en échelon les unes après les autres. Sautant sur les
organisations adverses elles refoulèrent les défenseurs qui se
réfugièrent dans le cimetière de Carency. Après une lutte opiniâtre ce
dernier ne tarda pas à tomber entre nos mains permettant ainsi aux
troupes voisines de s'engouffrer dans la trouée et de pousser certains
éléments jusqu'à Vimy. Malheureusement ce succès prodigieux ne put être
exploité à temps et les renforts ennemis affluèrent.
Le 12 il fallut renouveler les attaques le 226e eut l'honneur de faire
capituler la garnison de Carency et d'occuper le village ; le lendemain
il s'emparait de haute lutte d'Ablain-Saint-Nazaire et s'organisait
devant la Blanche-Voie ; ensuite ce fut l'attaque sanglante du cimetière
d'Ablain.
Pendant les dix journées qu'a duré cette lutte le régiment a conquis
deux villages fortifiés et de nombreux points d'appui mais il a laissé
sur le terrain la valeur d'un bataillon sur les deux qui le
constituaient et il fallut le 19 mai le retirer de la ligne de feu pour
le reformer encore une fois