Chanoz Chatenay
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AULEN DIT AUBER Camille Godefroy
BIAJOUX Claude
BROYER Lucien
BUIRON Claude Denis
CALTON Marius Joseph
CHARVET Jean Marie
CURTIL Alphonse
DAGALLIER Benoît Joseph
DEGOTTEX Claude Benoît
DEGOTTEX Claude François
DÉRUDET Félix Jean Marie
DÉRUDET Jean
DUMONT Louis
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GENOUX Léon
GERVAIS Jean Maurice
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PERRET François Victor
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PETIT Pierre François
PIRET Claude
RATIVAL Joseph
RENAUD François Alphonse
RIGOULOT Henri Joseph
RONJON Jean Louis Claudius
TEPPE Esther Joseph
TREMBLAY Benoît





 

 

PERRET François Victor


Ses origines


François Victor PERRET est né le 5/07/1892 à Chanoz Chatenay.
Son père Jean François avait 26 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Rosalie née RENAUD avait 32 ans.
Ses parents se sont mariés à Chanoz Chatenay le 9/11/1888.


Cimetière de Chanoz Chatenay.

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
François Victor PERRET mesurait 1.80 m; il avait les cheveux noir et les yeux marron.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.

Sa vie avant la guerre

La famille a habité Garnerans puis Saint Clément (Macon).


Recensement Saint André le Bouchoux 1906 - Le château de Bredin).

 - Maria Léonie Rosalie né à Macon route de Bioux à Saint Clément le 5/01/1899; mariée à Saint André le Bouchoux avec André GAILLARD le 21/08/1924; décédée à Villefranche le 3/08/1973; inhumée à Chanoz Chatenay avec ses parents.


Recensement Vonnas 1911 - Le bourg - (Maria PERRET est chez son oncle).


Cimetière de Chanoz Chatenay


Au moment du conseil de révision François Victor PERRET exerçait le métier de cultivateur à Vonnas.
Ses parents résidaient alors à Saint André le Bouchoux.
Il est engagé volontaire pour 3 ans le 29/03/1913 à la mairie de Bourg au titre du 10e régiment de cuirassiers.
 

La guerre

François Victor PERRET est blessé aux combats du 29/05/1918; il faisait partie du 2e escadron.
Il décède à l'hôpital complémentaire n° 35 à Dormans le 30/05/1918.
Il est cité à l'ordre du régiment le 23/06/1918.
Croix de guerre.


Cimetière de Chanoz Chatenay.

Historique du 10e cuirassier

dont extraits : Par alerte dans la nuit du 27 au 28 mai, le régiment quitte son cantonnement. Vers 9 heures et demie, près de Lagery, on obtient des précisions sur la situation. Le chemin des Dames est tombé. L'Aisne est franchie par l'ennemi; sur la Vesl e on n'a pu organiser la résistance et les boches marchent vers la Marne! La nouvelle paraît invraisemblable, la situation semble critique.
Le régiment, qui a dû distraire un nombre important d'hommes pour conduire les chevaux des permissionnaires, se porte vers Dravegny, puis à la nuit tombée le long de la route de Cohan à l'Abbaye-d'Igny.. Le deuxième demi-régiment, dont les rangs fortement éclaircis par les pertes subies devant le mont Kemmel, n'ont pas encore été reformés, s' établit au nœud des routes d'Igny. Le premier demi-régiment en défense de la lisière du bois d'Aiguizy. C'est un front considérable pour l'effectif. L'ennemi manifeste sa présence par des tirs nourris de mitrailleuses. Des unités d'infanterie, sans lien entre elles, battent en retraite, s'arrêtent sur notre ligne, nous réclament des munitions. Elles nous signalent les progrès de l'ennemi, que l' on aperçoit dès l' aube, poursuivant sa marche vers le Sud.
Nous n'avons pas d'artillerie. Nos sections de mitrailleuses ouvrent délibérément le feu et gênent les Allemands dont les batteries et les mitrailleuses répondent par un tir précis.
L'ennemi progresse vers la droite et la gauche sans tenter d'aborder la lisière des bois que nous occupons. Il pénètre dans Cohan, nous débordant ainsi sur notre gauche, et progresse sur notre droite entre les deux demi-régiments.
Un bond en arrière et, de nouveau, vers Vezilly, on cherche à faire tête avec des éléments d'infanterie. Le régiment constitue, malgré les pertes de la matinée, une compagnie à pied. Le lieutenant Charpe, dont le casque a été traversé par une balle dans la matinée, est blessé au bras.
Il garde néanmoins le commandement de ses mitrailleurs qui appuient nos combattants à pied. L'ennemi progresse toujours. Dans la soirée, des officiers partent pour prendre la liaison avec les grandes unités voisines et chercher des renseignements.
Le 30 mai, le régiment, dont les différents éléments sont réunis à Vincelles, passe la Marne. Il en défend la rive gauche de concert avec des unités américaines vers Crézancy jusqu'au 5 juin.


Extrait des pertes du régiment.