Chanoz Chatenay
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AULEN DIT AUBER Camille Godefroy
BIAJOUX Claude
BROYER Lucien
BUIRON Claude Denis
CALTON Marius Joseph
CHARVET Jean Marie
CURTIL Alphonse
DAGALLIER Benoît Joseph
DEGOTTEX Claude Benoît
DEGOTTEX Claude François
DÉRUDET Félix Jean Marie
DÉRUDET Jean
DUMONT Louis
FOURNÉRON Jean Marie
GENOUX Léon
GERVAIS Jean Maurice
GUILLERMOZ Nicolas
JACQUET Pierre Frédéric
JAY Joseph
MOINE Henri
MONACHON Louis Claude
MONNIER Claude
MUZY Antoine
MUZY Joseph
PERDRIX Joseph Louis
PERRET François Victor
PERRET Jean Marie
PERRET Paul
PETIT Jean
PETIT Pierre François
PIRET Claude
RATIVAL Joseph
RENAUD François Alphonse
RIGOULOT Henri Joseph
RONJON Jean Louis Claudius
TEPPE Esther Joseph
TREMBLAY Benoît





 

 

PERRET Jean Marie


Ses origines

Jean Marie PERRET est né le 23/11/1898 à Chanoz Chatenay au Chateau.
Son père Benoit avait 27 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie née JOLY avait 19 ans.
Il était le neveu de Paul PERRET dont le nom figure également sur le monument aux morts.

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Marie PERRET mesurait 1.64 m; il avait les cheveux châtain et les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Chanoz Chatenay 1906 - Le Chateau -



Recensement Chanoz Chatenay 1911 - Le Chateau -

 - Paul Joanny né à Chanoz Chatenay le 1/04/1900; marié à Vonnas le 4/05/1925 avec Marie Florentine GREZAUD; décédée à Perrex le 3/09/1953.
 - Marie Léonie née à Chanoz Chatenay le 17/02/1902; mariée à Chanoz Chatenay le 23/04/1921 avec Louis Michel THOUNY; décédée le 10/06/1985 à Viriat.
 - Joséphine née à Chanoz Chatenay le 4/05/1905; mariée à Vonnas le 28/11/1925 avec Jean Marie Auguste GIVORD; décédée le 26/05/1983 à Bourg.

Au moment du conseil de révision Jean Marie PERRET exerçait le métier de cultivateur.
 

La guerre

Jean Marie PERRET est incorporé le 2/05/1917 au 5e régiment d'infanterie coloniale.
Il passe au 4e régiment d'infanterie coloniale le 5/01/1918 puis au 164e régiment d'infanterie le 16/07/1918.
Il est blessé le 19/10/1918 à Fay le Sec (Aisne) : plaie perforante à la base du thorax par éclat d'obus".
Il décède de ses blessures le 19/10/1918 à Vasseny à l'ambulance 15/13 S P 104.
Il est cité à l'ordre de la 72e division : "Jeune soldat de la classe 1918; se battant pour la 1ere fois dans les rangs d'une section; particulièrement brave s'est montré à la hauteur de sa tâche; a rivalisé d'ardeur et d'entrain avec ses camarades à la capture de plusieurs groupes ennemies et d'une section de mitrailleuses".
Croix de guerre étoile d'argent.
 

Historique du 164e RI

dont extraits : Le 19 octobre, à 5 h 30, les 1e et 3e bataillons du 164e partent à l'attaque. Dès 5 h. 30, arrivent les premiers prisonniers (une quarantaine environ). A 8 h 40, les deux bataillons se trouvent à hauteur et à 300 mètres est de Fay-le-Sec. La résistance ennemie s'affirme ici énergiquement : la fameuse position "Hunding-Stellung" est fortement tenue, défendue par toute une ligne de mitrailleuses. L'artillerie réagit avec la dernière violence, et à 9 h 40, l'ennemi déclenche une contre-attaque d'au moins un bataillon sur les éléments qui défendent au nord, le village de Fay-le-Sec. Avec une ardeur indomptable, au souffle éperdu des clairons qui sonnent la charge, les 1er et 3e bataillons du 164e s'élancent à la baïonnette, repoussent l'ennemi, lui infligent des pertes sévères et poussent encore nos lignes en avant. A midi, l'attaque est reprise avec une nouvelle préparation d'artillerie, sur la tranchée de Thuringe. Les deux bataillons de ligne, sans compter ni les pertes, ni même la fatigue, poussent encore et avancent nos lignes d'environ 400 mètres. A 17 heures, sous un violent tir de contre-préparation offensive exécuté par l'ennemi, nous continuons d'élargir nos gains et d'organiser nos positions au nord de Fay-le-Sec.


Extrait des pertes d'octobre 1918 du 164e RI.


Fay le Sec