Chanoz Chatenay
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AULEN DIT AUBER Camille Godefroy
BIAJOUX Claude
BROYER Lucien
BUIRON Claude Denis
CALTON Marius Joseph
CHARVET Jean Marie
CURTIL Alphonse
DAGALLIER Benoît Joseph
DEGOTTEX Claude Benoît
DEGOTTEX Claude François
DÉRUDET Félix Jean Marie
DÉRUDET Jean
DUMONT Louis
FOURNÉRON Jean Marie
GENOUX Léon
GERVAIS Jean Maurice
GUILLERMOZ Nicolas
JACQUET Pierre Frédéric
JAY Joseph
MOINE Henri
MONACHON Louis Claude
MONNIER Claude
MUZY Antoine
MUZY Joseph
PERDRIX Joseph Louis
PERRET François Victor
PERRET Jean Marie
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PETIT Jean
PETIT Pierre François
PIRET Claude
RATIVAL Joseph
RENAUD François Alphonse
RIGOULOT Henri Joseph
RONJON Jean Louis Claudius
TEPPE Esther Joseph
TREMBLAY Benoît





 

 

PIRET Claude


Ses origines

Claude PIRET est né le 6/06/1894 à Chanoz Chatenay au Biolay.
Son père Honoré Martin avait 35 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie née MALATRET avait 24 ans.
Ses parents se sont mariés à Neuville les Dames le 22/11/1890.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Claude PIRET mesurait 1.63 m; il avait les cheveux châtain et les yeux jaune.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.

Sa vie avant la guerre


Recensement Chanoz Chatenay 1896 - Biolay -


Recensement Chanoz Chatenay 1901 - Biolay -

 - Joseph né à Neuville les Dames le 27/12/1891; décédé à Chanoz Chatenay le 4/06/1906.
 - Honoré Martin né à Chanoz Chatenay le 3/09/1896; marié à Vandeins le 16/06/1923 avec Marie Joséphine RICHE; décédé le 1/08/1929 à Chaveyriat.
 - Marie Claudine née à Chanoz Chatenay le 25/12/1903; décédée à Lyon 3e le 28/01/1979.


Recensement Chanoz Chatenay 1906 - Biolay -


Recensement Chanoz Chatenay 1911 - Biolay -


Au moment du conseil de révision Claude PIRET exerçait le métier de cultivateur.
 

La guerre

Claude PIRET est incorporé le 1/09/1914 au 44e RI.
Il est muté au 5e bataillon de chasseurs le 6/09/1915.
Il est tué le 22/12/1915 à l'Hartmannswillerkopf.
Il est cité à l'ordre du Bataillon : " Chasseur d'une bravoure admirable; lors de l'attaque allemande du 15 octobre alors que son sergent et son caporal tombaient mortellement blessés a engagé le combat avec 6 chasseurs allemands qui lui lançaient des grenades en a abattu 4 et mis les autres en fuite".
Croix de guerre avec palme et médaille militaire à la date du 30/10/1915.

Historique du 5e BCP

dont extraits : Le 22 décembre, vers 7 heures du matin, la canonnade, qui avait été toute la nuit dirigée sur la position du 152e et surtout sur le sommet de l'Hartmannswillerkopf, s'intensifie, prenant les véritables allures d'une forte préparation d'attaque.
Entre 9 h. 30 et 10 heures, un gros incident se produit ; sans qu'un seul coup de fusil tiré ait pu révéler à la compagnie de droite du dispositif, en liaison avec le 1526, qu'une attaque venait de se produire, une forte colonne allemande dévale en force du flanc ouest de l'Hartmann, derrière cette compagnie. Cette attaque soudaine abordant le bataillon de flanc et de dos, lui cause de lourdes pertes, l'obligeant à se replier sur la crête du « Pain-de-Sucre »..
Concurremment avec cette action., une autre attaque montant du ravin de Wuneheim s'efforce de tourner notre gauche et de pénétrer entre nos anciennes lignes et la crête du « Pain-de-Sucre ». Cette attaque échoue avec de lourdes pertes devant la solidité de notre défense à gauche.
A droite, l'ennemi cherche, après son succès initial, à se glisser vers le sommet de l'Hartmann. Pour couvrir son flanc droit, le commandant Langlois utilise deux compagnies du 23e régiment d'infanterie mises à sa disposition et qui doivent établir la liaison entre le 5e et le 152e. Le mouvement s'effectue péniblement sous de violentes rafales d'artillerie. L'ennemi, attaquant en masse, cherche à plusieurs reprises à forcer la résistance du 5e, mais les chasseurs, se cramponnant au terrain, arrêtent toute nouvelle avance et, à 23 heures, rétrogradant par échelons, ils peuvent regagner, sans être poursuivis, les anciennes tranchées de départ.' La journée a été rude, les pertes sont sévères. Le lieutenant Bouillot, de la 5e compagnie, est tué, 221 chasseurs sont tués ou disparus, 40 sont blessés. Le capitaine Muller, les lieutenants Couprie et Paris sont prisonniers. Pour la troisième fois depuis le début de la guerre, le bataillon est formé momentanément à quatre compagnies et prend la garde du secteur où il vient de livrer un dur combat.
L'ennemi, craignant notre retour offensif, entretient sur toute la position de l'Hartmannswillerkopf un tir nourri d'artillerie causant de nouvelles pertes.
Dans la nuit du 26 au 27, le 5e est relevé par le 51e chasseurs et vient cantonner à Moosch. Là, dès le lendemain, chacun se nettoie et s'organise, les unités du bataillon sont reformées.
La compagnie de mitrailleuses est créée sous le commandement du capitaine Delahaye.
Le 1er janvier 1916, joyeusement au cantonnement, chacun souhaite du fond du cœur que l'année nouvelle qui s'ouvre apporte la récompense des efforts journaliers en donnant enfin à la France la victoire définitive.


Hartmannswillerkopf