BOURGEOIS Jules Eugène Gaston
Ses origines
Gaston BOURGEOIS est né le 8/11/1897 à Chavannes sur Reyssouze.
Son père Claude Eugène avait 25 ans et était négociant.
Sa mère Marie Clarisse Séverine née GAMBIN avait 23 ans et était
cultivatrice.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Gaston BOURGEOIS mesurait 1.60 m; il avait les cheveux blond et les yeux
bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Chavannes sur Reyssouze 1906 - Geffe -
- Marie Angèle Séverine née le 18/07/189 à Chavannes; mariée le 26/10/1911
à Chavannes avec Pierre François PAQUELET; décédée le 5/05/1890 à Bagé
le Chatel.
- René Camille né le 24/12/1899 à Chavannes; marié le 28/10/1920 à
Chavannes avec Maria Thérèse NUGON.
Au moment du conseil de révision Gaston BOURGEOIS exerçait le métier de
cultivateur.
La guerre
Gaston BOURGEOIS est incorporé le 8/01/1916 au 172e RI.
Il passe au 42e RI le 20/06/1917.
Il est tué le 23/10/1917 à la cote 326 à Beaumont (Meuse).
La date de son décès est fixée par le tribunal de Bourg le 28/12/1921.
Il a reçu la médaille militaire à titre posthume le 12/09/1920.
Cimetière de Chavannes
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Historique du 42e régiment d'infanterie |
dont extraits : Enlevé le 15 octobre en camions automobiles, le
Régiment est transporté dans un secteur de la rive droite de la Meuse,
au nord de la Côte du Poivre. Il est chargé de la défense des hauteurs
de Mormont, régions récemment conquises, extrêmement agitées, pauvres en
abris, envahies par l'eau et la boue. Il y subit le 23 octobre une
attaque violente, menée par un bataillon ennemi qui veut s'emparer de
l'important ouvrage du Buffle. Il réussit par une contre-attaque
vigoureuse, menée dans l'après-midi par le 2e Bataillon, à bousculer
l'ennemi et à rétablir intégralement sa ligne un instant perdue.
Du 30 octobre au 14 novembre, le 42e tient la côte 344, et là encore il
subit des pertes sérieuses à la suite de nombreuses intoxications et
gelures. Entre temps il parvient au prix d'efforts toujours renouvelés,
à organiser le secteur occupé, en vue d'une opération ultérieure. Il est
ensuite relevé et mis au repos dans la Haute Marne. Une période
d'instruction suivie, et un vigoureux entraînement progressif, le
préparent aux fatigues à venir.
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