Chavannes sur Reyssouze
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BUCHAILLE Léon Auguste


Ses origines


Léon Auguste BUCHAILLE est né le 29/04/1895 à Chavannes sur Reyssouze.
Son père Antoine avait 31 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Mélanie née JACQUEROUD avait 27 ans.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Léon Auguste BUCHAILLE mesurait 1.67 m; il avait les cheveux noir et les yeux marron.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre


Recensement Chavannes 1901 - Geffe -


Recensement Chavannes 1906 - Geffe -

 - Claudius Camille né le 14/05/1906 à Chavannes.

Au moment du conseil de révision Léon Auguste BUCHAILLE exerçait le métier de cultivateur.
 

La guerre

Léon Auguste BUCHAILLE est incorporé à compter du 16/12/1914.
Il passe au 97e RI le 24/05/1915.
Il est nommé caporal le 15/07/1915.
Il est décédé le 24/07/1918 à 20 h à Mareuil le Port (Marne).

Il est cité à l'ordre du régiment le 20/04/1918 :
"Gradé très énergique et plein de sang froid; les 28 et 30/03/1918 commandant une mission en première ligne, l'a parfaitement maintenue sous un violent bombardement et a contribué largement à l'échec de plusieurs tentatives ennemies et à la réussite d'une brillante contre attaque."

Il est inhumé à la nécropole nationale La Croix-Ferlin Bligny (51 - Marne) tombe 146.

Historique du 97e RI

Dont extraits : Le 15 juillet au matin, le 97 se trouvait en réserve au sud de la Marne et se portait les jours suivants vers différents points menacés ; le 19, à la pointe du jour, il se lançait à l'attaque avec un allant merveilleux ; sa mission était de repousser sur la rive nord, les fractions ennemies qui, ayant franchi la rivière, luttaient depuis 3 jours avec une énergie farouche pour se maintenir au sud.
L'adversaire s'étant replié dans la nuit, la progression s'effectue malgré les rafales violentes de l'artillerie adverse avec autant de calme que de vigueur. Le soir, la Marne était atteinte entre Troissy et Mareuil le Port et solidement tenue : la manoeuvre s'était déroulée sous la mitraille comme sur un terrain d'exercices.
Transporté en auto, le régiment se trouvait réunit le 22 dans le bois de la montagne de Reims et recevait l'ordre d'attaquer le lendemain. Il s'agissait d'enlever la coupe boisée séparant la vallée de l'Avre et du Noron, de forcer l'ennemi par cette avance à évacué l'une et l'autre. Le 97 avait devant lui l'arête même ; c'était la partie la plus forte, la mieux organisée ; c'était la tâche la plus ardue, elle fut la plus brillamment accomplie.
Le 23, vers 11 heures, après une courte préparation les 1er et 2e bataillons portés au cours de la nuit sur la ligne de départ, s'élancent avec une égale ardeur.
L'artillerie ennemie fait rage. Les mitrailleuses allemandes habilement dissimulées dans tous les coins, crépitent sans arrêt, le terrain est difficile, le taillis rendu plus impraticable encore par la chute des arbres que les obus ont fauchés : la progression est lente, mais elle est continue en dépit de tous les obstacles et de toutes les résistances qu'il faut abattre une à une. Le 1er bataillon à droite arrive le premier à l'objectif assigné ; la lisière nord du bois du parc de Cemmet - Reuil ; 2 heures d'efforts lui ont été nécessaires.
Le 2e à gauche, se heurte à une résistance plus farouche encore ; il lutte pendant 6 heures avec une ténacité, un courage et une science admirables, et, à 17 heures, parvient lui aussi à son objectif, la lisière du parc.
Des canons, de nombreuses mitrailleuses, des prisonniers, une partie de l'arrête conquise, tel était le résultat de cette journée.
Le 3e bataillon, le soir même, se portait en avant pour continuer la lutte et arracher à l'ennemi le bois des dix Hommées. Celui-ci est séparé des bois de Commet - Rueil par une large clairière qu'il faut franchir sous les feux d'un ennemi qui se rend compte de l'importance de la position et a reçu l'ordre de nous arrêter à tout prix. Le 24, entraîné par son chef, le commandant Bertin, le 3e bataillon cherche à aborder le bois, mais, en flèche et battu de toutes parts, il ne peut y arriver. Le 25, il reprend la lutte, s'acharne malgré les pertes, pénètre enfin dans la position ennemie ; en dépit des fatigues, poursuit son avantage, enlève morceau par morceau et le 26 au soir est maître de la situation.
De tous côtés : fusils, mitrailleuses, cadavres allemands jonchent le sol et, résultat plus appréciable encore, la division britannique à gauche progresse, grâce à notre avance dans la vallée de l'Arde et s'établit à notre hauteur.