Chavannes sur Reyssouze
(Accueil)

ANTOINAT Raoul
BATHIAS Eugène
BELLAY Pierre
BOURCET Léon
BOURGEOIS Gaston
BROUILLARD Frédéric
BUCHAILLE Léon Auguste
COUDURIER-CURVEUR Pierre Victor
DONGUY Claude Marie
DONGUY Constant
DOTHAL Camille Eugène
DOTHAL Claude Auguste
DOTHAL Eugène
DOTHAL Hippolyte Eugène
DOUCET Auguste
DOUCET Claudius
DOUCET François
DREVET Camille Auguste
FAVIER François
FELIX François
FELIX Raphaël Eugène
GAGNEUX Auguste
GUILLERMIN Evariste
GUILLERMIN Marie Joseph
JACQUEROUD Elie
JACQUEROUX Camille
MARC Henri
MARC Léon Hippolyte
MASSON Claude
MOREL Marcel
NUGON Camille Joseph
NUGON Léon Joseph Émile
PACCAUD Joseph
PACHON Elie
PELLETIER Gustave
PENET Auguste Nicolas
PENIN Léon
PONTHET Nicolas François
RIGAUDIER Claude
TEMPORAL Ludovic
TRANCHANT Pierre
TRONTIN Marcel
VIEUX Eugène
 









 

 

DOTHAL Claude Auguste


Ses origines

Claude Auguste DOTHAL est né le 30/08/1880 à Chavannes sur Reyssouze au hameau des Curveurs.
Son père Claude Basile avait 36 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Mélanie née BORJON GUILLERMINET avait 25 ans.
Camille, Claude, Eugène et Hippolyte DOTHAL étaient frères.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Claude Auguste DOTHAL mesurait 1.72 m; il avait les cheveux et les yeux châtain foncé.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Chavannes 1896 - Le Buchet - (Claude Auguste est placé comme domestique).


Recensement Chavannes 1896 - le Mulfier - (Son frère Joseph est placé comme domestique).


Recensement Chavannes 1896 - le Mollard - (Son frère Hippolyte est également placé comme domestique).


Recensement Chavannes 1896 - Planèze - (Le reste de la famille)




 - Claude Joseph né le 23/06/1882 à Chavannes au Hameau En Planain; marié le 1/07/1909 à Chavannes avec Marie Rose Angèle BOURGEOIS; décédé le 3/10/1969 à Uchizy.
 - Camille Eugène né le 22/01/1888 à Chavannes; décédé le 10/07/1890.
 - Rosalie née à Chavannes au hameau des Curveurs le 1/01/1879; mariée le 8/10/1904 à Chavannes avec Claude GILLET; décédée à Tournus le 8/04/1962.
 - Marie Claudine née à Chavannes le 24/02/1886; mariée à Paris 9e le 19/11/1910 avec Lucien Alexis FORIN; décédée à Saint Maurice sur Fessard (Loiret) le 1/02/1982.
 - Marie Mélanie née à Chavannes le 28/02/1898; mariée à Chavannes le 23/08/1919 avec Maxime Marie Michel BONOT.


Recensement Chavannes 1901 - Planèze - (Claude Auguste est domestique dans une ferme située dans le même hameau que le reste de la famille)

Au moment du conseil de révision Claude Auguste DOTHAL exerçait le métier de cultivateur.
Il est ajourné 1 an en 1901 pour faiblesse.
Il bénéficie d'une dispense article 21 "Ainé de 9 enfants".
Il est incorporé au 23e RI le 14/11/1902.
Il est libéré le 19/09/1903.
Claude Auguste DOTHAL réside successivement à Tournus (1905), Louhans (1905); Branges (1910); Louhans (1912).

Il se marie le 28/09/1909 à Louhans avec Marie Mélanie FEVRE.


Recensement Branges (Saône et Loire) 1911 - Le bourg -

Le couple aura 3 enfants :
 - Marie Thérèse née le 2/05/1910 à Louhans.
 - René Joseph né le 11/12/1911 à Branges.
 - Léon Camille né le 19/01/1914 à La Chapelle Naude.


Fin 1913 il est à La Chapelle Naude (Saône et Loire) près de Louhans au hameau de Chantizy.



La famille après la guerre.


Liste électorale 1919 Chavannes. (Son père réside toujours au hameau de Planèze en 1919)


Recensement Chavannes 1921 (sa mère vit chez sa fille Mélanie; son père est décédé).

 

La guerre

Claude Auguste DOTHAL est mobilisé le 11/08/1914 au 23e RI.
Il passe au 35e RI le 23/09/1914.
Il est tué à la ferme de Wacques vers Souain (Marne) le 25/09/1915.
Il est inhumé à la Nécropole Nationale LA CROUEE à Souain-Perthes-lès-Hurlus (51 - Marne) ossuaire 4.


 


 
<<< Cimetière de Chavannes sur Reyssouze.
Cliquez sur la miniature pour agrandir.
Historique du 35e régiment d'infanterie

dont extraits : Vers la mi-août le régiment s’embarque à la Ferte-Milon pour aller en Champagne, faire soutenir à l’ennemi le poids de ses armes. Pendant cinq semaines, les travaux d’approche entre le moulin de Souain et le bois D.E. furent activement menés, avec cette ardeur que met au cœur l’espoir d’une victoire prochaine et décisive.
C’était le 25 septembre 1915. L’heure était enfin venue d’abandonner l’outil pour la baïonnette et la grenade ; le plus grand enthousiasme régnait dans la parallèle de départ… A 9 heures tout le monde était en place, et notre artillerie donnait toujours. L’ennemi ayant remarqué de l’agitation dans la tranchée française ouvre alors un feu d’une extrême violence.
Mais cela n’arrête pas l’élan et à 9 h.15 notre artillerie allonge son tir, nos compagnies sortent successivement de la tranchée et malgré les balles qui sifflent de tous côtés vont en courant à l’attaque. Le feu des mitrailleuses devient tellement violent que l’assaut parait un instant brisé et qu’une nouvelle préparation d’artillerie est faite sur le bois D.E. où l’ennemi a des organisations défensives particulièrement puissantes.
La canonnade terminée, le bois D.E. est enlevé et nous faisons 426 prisonniers.
Malgré des pertes élevées, il faut aller de l’avant et alors on franchit la première position allemande pour aller d’un seul bond jusqu’au bois Frédéric II. La nuit suspend le mouvement en avant qui reprend le lendemain à 5 h.30. Les compagnies étaient très éprouvées, le 1er bataillon n’avait guère plus de 80 hommes. Pourtant, vers 9 heures, on atteint les lisières nord du bois 28 et l’on est ainsi non loin de la tranchée des Tantes, dernière position de l’ennemi avant la rivière « La Py » Dans l’après-midi, parvient l’ordre d’attaquer à 16 heures cette tranchée. Après une demi-heure de préparation d’artillerie, les braves qui restent s’élancent résolument à l’assaut et parviennent à prendre pied dans la tranchée des Tantes. Le succès ne peut être complet ni la brèche élargie faute de monde ; il faut se replier dans la nuit aux lisières du bois 28.