Chaveyriat
(Accueil)

ANTOINET François Jean Marie
BABAD Benoit Joseph
BABAD Jean
BARBET Eugène Frédéric
BERNARD Julien
BERTHET Léon Alexandre
BORNEAT Alexandre Clément
BOURDON Jean
BOZONNET Jean Frédéric
BRAZIER Léon
BRUNET Eugène
BUFFY François
CHAFFURIN Léon
CHARVET Jean Marie Jérémie
CLERC Clément
DEGOUD Jules
FOREY Auguste
GAILLARD Félix
GENAUDY Frédéric
GENAUDY Pierre
GERVAIS Joseph Célestin
GUICHARDON Alexandre
JAY Cyrille
LABALME Alphonse
LESY Joseph
MARTIN Jean Marie Mathieu
MAZUIR Marie César
MEYSSON Claudius
PACCARD Jean Claude
PERRAUD Jean Claude
PERRET Henri
POLLET Adolphe
RIGOLLET Benoit
RIPPE Joseph
RIPPE Léon
ROBIN Claude Joseph
ROUX Julien
VILLIERS Claudius




 

 

CHARVET Jean Marie Jérémie


Ses origines

Jean Marie CHARVET est né à Chaveyriat au hameau de Chovot le 3/10/1893.
Son père Jérémie avait 29 ans et était cultivateur.
Sa mère Benoite CHARVET avait 27 ans.

 


Cimetière de Chaveyriat. (Inscription : A la mémoire de ...).

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Marie CHARVET mesurait 1.67 m; il avait les cheveux et les yeux châtain.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Chaveyriat 1896 - Chovot -

 - Marie Mélanie née à Chaveyriat le 5/06/1889; mariée à Chaveyriat le 19/09/1912 avec Antonin BONNE; décédée le 31/01/1973 à Chaveyriat.
 - Marie Jérémie né à Chaveyriat le 20/05/1895; décédé à Chaveyriat le 13/02/1906.



Recensement Chaveyriat 1906 - Chovot -


Recensement Chaveyriat 1911 - Chovot -

Au moment du conseil de révision Jean Marie CHARVET exerçait le métier d'agriculteur.
Il est incorporé au 45e bataillon de chasseurs à pied le 29/11/1913.
 

La guerre

Jean Marie CHARVET est nommé caporal le 21/01/1915.
Il est blessé le 14/10/1916 à Genermont (Somme) : plaie à la cuisse droite par éclat de grenade".

L'ordre d'attaque est donné pour le 14 à 13 h. 30. Les objectifs de la 121e D. I. sont les suivants : Tranchée de la sucrerie-Génermont-bois de Fresnes -tranchée du Santerre. Liaison à l'Ouest avec le 21e C. A. qui doit attaquer la sucrerie, et à gauche avec une D. I. coloniale qui doit s'emparer des « Annamites ». Le Bataillon prend position dans la parallèle à 10 heures. Le chef de bataillon s'y porte à hauteur de la route de la sucrerie de Berny. A 13 heures 30, il partait à l'assaut. Le départ avait lieu un peu avant l'heure fixée, déclenché par l'élan prématuré de la gauche. Au bout de quelques mètres les vagues furent arrêtées par notre propre barrage. Elles ralentirent l'allure et le suivirent pas à pas. La tranchée des Pistes fut traversée d'un bond. La tranchée de Damoclès était introuvable au milieu des trous d'obus. La tranchée de la Sucrerie tenait encore. Elle formait un îlot de résistance coupé en deux par un groupe d'une dizaine de chasseurs qui se battaient bravement. Le nettoyage fut fait par un peloton de la compagnie de réserve. A 22 heures, la tranchée était à nous, et nous prenions 18 prisonniers. A 3 heures du matin, en liaison avec le 20e B. C. P., nous poussions jusqu'à la route. A la sortie de Génermont, de grands abris contenaient de nombreux Allemands. Ils se rendent à la première grenade. Plus loin, le talus parallèle à la route et distant de celle-ci d'une centaine de mètres renfermait également de nombreux abris. L'ennemi cherche à se défendre. A peine sorti des abris, nos tireurs l'obligent à y rentrer jusqu'à ce que nos grenadiers viennent les cueillir.

Il est cité à l'ordre du bataillon le 21/10/1916 : "Très bon caporal; s'est particulièrement distingué par son courage et son entrain au combat du 14/10/1916; blessé en combattant dans la tranchée conquise".
Il est tué le 14/05/1918 à 14 h à Ouderdom (Belgique).
Il faisait partie de la 9e compagnie.

Le 26 Avril, les Allemands prenaient le mont Kemmel, après une attaque meurtrière où une artillerie puissante fut employée. Ils s'efforcèrent de continuer leur attaque vers les hauts monts, seuls obstacles du terrain où la résistance était encore possible. Si les monts tombaient, le littoral était à eux. Il fallait les arrêter à tout prix. Au nord du Kemmel, un léger vallonnement marque le lit du Vyverbeck. Au-delà la cote 44 forme une avancée qui défend le passage donnant accès à la Clyte et au Scharpenberg. C'était le secteur le plus dur de ce front inhospitalier.

Il est à nouveau cité le 7/06/1918 : "Excellent gradé qui en toutes circonstances a fait preuve de courage et de sang froid; tombé glorieusement à son poste de combat au cours d'un violent bombardement".
Croix de guerre - Médaille militaire.

Il est inhumé à Poperinge, province de Flandre Occidentale (Belgique) au Cimetière militaire Lijsenthoek Military Cemetery tombe : Carré 29, rang 11, tombe 19.


Emplacement mont Kemmel

Historique 45e BCP