GAILLARD Claude Félix
Ses origines
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Claude Félix GAILLARD est né le 17/11/1894 à
Jasseron à Gaz Perroud.
Son père Pierre Alexandre avait 38 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Laurence Angélique née RIPPE avait 28 ans.
Cimetière de Chaveyriat. |
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Claude Félix GAILLARD mesurait 1.63 m; il avait les cheveux châtain et
les yeux jaune.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Chaveyriat 1906 - Les Rognards -
Pierre Alexandre né le 16/08/1892 à Vonnas aux Plaines; marié à
Chaveyriat le 4/08/1921 avec Agathe GUILLERMINET; décédé à Chaveyriat le
8/08/1964.
Jean Marie Lucien Anatole né à Montagnat le 4/08/1896; décédé à Bourg le
4/11/1983 à Bourg.
Rose née à Chaveyriat le 5/02/1900; décédé le 13/04/1983 à Viriat.
Alphonse né à Chaveyriat le 27/05/1902; marié à Laiz le 8/04/1926 avec
Marie Laurence HYVERNAT.
Angele née à Chaveyriat le 30/10/1904; mariée le 20/11/1926 à Chaveyriat
avec Jules Prosper LESCUYER; décédée à Illiat le 27/09/1968.
Francisque né à Chaveyriat le 25/03/1907; marié à Chaveyriat le
29/11/1929 avec Maria Alphonsine DUPUPET; décédé le 12/09/1983 à Lyon
4e.
Jean Marie né à Chaveyriat le 22/06/1909; marié à Marboz le 6/05/1932
avec Marie Berthe PUTIN.
Recensement Chaveyriat 1911 - La Cadot -
Au moment du conseil de révision Claude Félix GAILLARD exerçait le métier
de cultivateur à Condeissiat.
Ses parents résidaient à Chaveyriat.
La guerre
Claude Félix GAILLARD est incorporé le 1/09/1914 au 23e RI.
Il passe au 102e RI le 27/03/1915.
Il disparait le 25/09/1915 à Auberive (Marne).
Son décès est fixé au 25/09/1915 par le tribunal de Trévoux le
7/12/1920.
Il a été inhumé à la
Nécropole Nationale Bois du Puits à Auberive (Marne) tombe 1542.
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Historique du 102e RI |
dont extraits : Le 102e est relevé pour venir prendre une nouvelle
place sur la rive gauche de la Suippe, en face d’Auberive. Il organise
le terrain et se prépare par un travail de pionniers très assidu à
prendre part à l’attaque générale qui se déclenchera le 25 septembre.
Le régiment est placé entre Auberive et la voie romaine, à gauche et en
arrière du 315e . Sa mission est d’enlever le saillant sud-ouest des
défenses adverses (fortin de Vaudesincourt) en même temps que 315e
abordera Auberive. Le mouvement est déclenché à 9 h 30. Les 7e et 8e
compagnies s’élancent pleines d’ardeur à l’assaut, mais, tandis que le
315e réussit pour un moment à passer, elles sont arrêtées par des
défenses accessoires importantes non entamées. Les 5 e et 6e compagnies
arrivent en deuxième vague. Les hommes se font bravement tuer, mais
l’attaque de front ne peut plus réussir. Le colonel essayera avec le 3e
bataillon d’abord, avec deux compagnies du 1er ensuite de contourner
l’obstacle par la gauche. Tous les élans seront brisés. Le colonel BLIN,
commandant le 102e , est blessé. Le commandement passe au commandant
bientôt lieutenant-colonel VICQ. Le régiment venait une fois de plus de
se comporter brillamment. Les pertes étaient importantes, attestant le
courage des hommes (651 soldats, tués ou blessés, le 2e bataillon
perdant tous les officiers et le 3e plus de la moitié des siens). Le
régiment reste en place et organise la position.
Relevé le 29, il reste au repos à Somme Yèvre jusqu’au 11 novembre, puis
entre en ligne entre Ville-sur-Tourbe et l’Aisne, dans le sous-secteur
d’Hauzy.
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