Chaveyriat
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ANTOINET François Jean Marie
BABAD Benoit Joseph
BABAD Jean
BARBET Eugène Frédéric
BERNARD Julien
BERTHET Léon Alexandre
BORNEAT Alexandre Clément
BOURDON Jean
BOZONNET Jean Frédéric
BRAZIER Léon
BRUNET Eugène
BUFFY François
CHAFFURIN Léon
CHARVET Jean Marie Jérémie
CLERC Clément
DEGOUD Jules
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GUICHARDON Alexandre
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MAZUIR Marie César
MEYSSON Claudius
PACCARD Jean Claude
PERRAUD Jean Claude
PERRET Henri
POLLET Adolphe
RIGOLLET Benoit
RIPPE Joseph
RIPPE Léon
ROBIN Claude Joseph
ROUX Julien
VILLIERS Claudius




 

 

POLLET Antoine Adolphe


Ses origines

  Antoine Adolphe POLLET est né à Confrançon au hameau de Feignoul le 21/11/1878.
Son père Michel avait 40 ans et était cultivateur.
Sa mère Félicie née RICHE avait 27 ans.
Ses parents se sont mariés à Confrançon le 24/12/1968.

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Antoine Adolphe POLLET mesurait 1.59 m; il avait les cheveux châtain et les yeux gris bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre


Liens Geneanet vers frères et soeurs. (cliquer sur l'image).

Au moment du conseil de révision Antoine Adolphe POLLET exerçait le métier de cultivateur à Vonnas.
Il est incorporé au 133e RI le 15/11/1899.
Il est nommé caporal le 6/01/1901.
Il est libéré le 20/09/1902.
Il s'installe à Chaveyriat en 1904.
Antoine Adolphe POLLET se marie le 10/11/1904 à Chanoz Chatenay ave Françoise RIGOLLET née le 29/12/1885 à Chanoz Chatenay.


Recensement Chaveyriat 1911 - Les Philippons -

 - Alexandre né le 23/08/1905 à Chaveyriat; marié à Saint Rémy le 2/07/1927 avec Françoise Joséphine BONNAMOUR; décédé le 3/02/1969 à Montagnat.


Liste électorale Chaveyriat 1914.

Françoise RIGOLLET décède à Chaveyriat au hameau de La Forêt le 19/12/1918.


Cimetière de Chanoz Chatenay.


La guerre

Antoine Adolphe POLLET est mobilisé le 3/08/1914 au 55e régiment territorial d'infanterie.
Il est cité à l'ordre du régiment le 10/01/1916 : "Chef de patrouille hardi et zélé a su le 17/12/1915 reconnaitre exactement un point de la ligne ennemie assez éloigné de nos tranchées qui n'avait pas été reconnu jusqu'alors. Le 31/12/1915 sous un violent bombardement et quoique déjà légèrement blessé est allé au secours de son sergent".

Il est nommé sergent le 20/04/1916.

Il est cité à l'ordre de la 89e Brigade : "Excellent sous officier; déjà cité à l'ordre du régiment; a fait preuve dans toutes ses patrouilles de beaucoup d'allant et d'initiative notamment le 29/08/1916".
Croix de guerre avec étoile.
Il passe au 64e bataillon de chasseurs le 1/01/1917.
Il est tué le 3/06/1917 au combat de Craonne (Aisne).

Historique du 64e bataillon de chasseurs.

dont extraits : Le 2 juin, une violente préparation d'artillerie lourde s'abat sur nos tranchées et le village de Craonne; ce tir de destruction cesse à 23 heures. La compagnie de réserve (7e compagnie) envoie à chacune des compagnies en ligne une section de renfort. La nuit est d'un calme impressionnant. Brusquement, à 3 heures du matin, un feu roulant d'une violence insoupçonnée s'abat sur nos positions. Ce feu formidable comble les tranchées, détruit les armes, les grenades, cause des pertes sensibles aux compagnies en ligne. L'attaque d'infanterie allemande se déclenche massivement. Elle trouve un trou entre le 64e et le 24e bataillons s'y infiltre, tourne la droite du 64e et la gauche du 24e : la brèche s'élargit. Les Allemands arrivent à la crête du plateau. La demi-compagnie de réserve, les pionniers, 4 mitrailleuses, en tout une cinquantaine d'hommes, font face à l'ennemi qui avance en rangs serrés. Les chasseurs s'accrochent au terrain, fusils, V. B., grenades à main, rentrent en jeu. Le capitaine PAUCHARD et le lieutenant TERRIS dirigent la défense avec énergie. L'ennemi, décimé par nos feux, hésite et se terre dans les trous d'obus. Craonne est sauvée, mais les Allemands sont maîtres du plateau. A 14 heures, la contre-attaque française se produit, menée par le groupe franc du 9e groupe, les grenadiers du 64e B. C. A. et deux compagnies du 28e B. C. A. Nos 75, qui ont préparé la riposte, ont causé de grandes pertes aux Boches entassés. L'ennemi, devant l'élan de la contre-attaque, perd contenance et s'enfuit en désordre. Toutes les positions du plateau de Californie sont reconquises; le bataillon, réduit à 100 fusils, est relevé dans la soirée. La bataille de Craonne demeure comme un des plus rudes épisodes de cette guerre. Elle montre ce que peuvent obtenir les moyens matériels, mais surtout, elle est la preuve vivante qu'une poignée de braves, résolus à se défendre coûte que coûte, peuvent sauver une situation critique : sans les 50 chasseurs qui, derrière quelques chefs énergiques, se sont accrochés à la contre-pente, le plateau de Californie était perdu pour nous.


Extrait des pertes du régiment.