BON Georges
Ses origines
Georges BON est né le 30/03/1883 à Chevroux.
Sa mère
Reine BON avait 21 ans et était cultivatrice.
Son père était inconnu.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Georges BON mesurait 1.71 m; il avait les cheveux châtain clair et les
yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Georges BON a eu 2 frères de père inconnu :
- Joseph né le 21/09/1881 à Chevroux; décédé le 30/07/1913.
- Claude né le 14/04/1879 à Chevroux; marié à Saint Bénigne le 21/11/1906
avec Marie Elisa RENOUD GRAPPIN (Reine BON était décédée à cette
époque); tué le 22/08/1916 au combat de Hem (Somme).
Son nom figure sur le monument aux morts de Reyssouze.
Au moment du conseil de révision Georges BON exerçait le métier de
cultivateur.
Il est ajourné un an en 1904 pour faiblesse.
Sa mère décède le 29/07/1904 à Châbons dans l'Isère (elle s'était mariée
avec Jean François TRIPIER MONDANCIN avec qui elle avait eu un fils
François Auguste tué en 1915).
Il est incorporé au 23e RI le 9/10/1905.
Il est libéré le 13/07/1907.
Georges BON se marie le 28/03/1913 à Chevroux avec Marie Reine COLIN
demeurant à Boissey et née à Chevroux le 23/05/1891.
Marie Reine COLIN se remariera le 2/08/1921 avec
François MARGUIN.
Liste électorale Chevroux 1914.
Le couple ne semble pas avoir eu d'enfants au vu du recensement de
Boissey en 1926.
Recensement Boissey 1926 - Cormomble -
La guerre
Georges BON est mobilisé le 12/08/191 au 23e RI.
Il passe au 230e RI le 1/06/1916.
Il disparait le 4/03/1917 aux Chambrettes à Verdun.
Son décès sera fixé au 4/03/1917 par le tribunal de Bourg.
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Historique du 230e RI. |
dont extraits :
Dès .le 25 février on relève une activité anormale dans
les lignes adverses : augmentation de lia densité de l'artillerie,
notamment des minen-werfer, réglages minutieux sur les lignes et voies
d'accès, aviation nombreuse et vigilante interdisant à nos appareils
l'observation des positions ennemies.
L'attaque débute le 4 mars, dans l'après-midi,
par une préparation d'artillerie courte mais foudroyante : le 230e
reçoit l'aile droite de l'attaque allemande, nos éléments de gauche,
vers le saillant des Chambrettes.
résistent sur place, mais à droite la tranchée étant bouleversée et. la
garnison réduite de moitié par la préparation d'artillerie, les
survivants se retirent dans la tranchée de soutien.
Des renforts sont immédiatement envoyés et l'on s'emploie à réunir cet
élément à la tranchée de première
ligne pour éviter une solution de continuité dangereuse.
La soudure parvient à se faire. Pendant ce temps un bataillon
est placé sur la position de réserve, simplement piquetée, et creuse
immédiatement l'ébauche de ses organisations, prêt à toute éventualité.
Mais l'ennemi ne renouvelle, pas sa tentative et la relève peut
s'effectuer. Très affaibli par ce long séjour, le régiment va au repos
dans la région Tréveray, Saint-Amand, Naixaux-Forges.
Le mouvement se fait par étapes suivant l'itinéraire Souilly.
Bar-le-Duc, Ligny-en-Barrois.
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