MARPAUD Louis
Ses origines
Louis MARPAUD est né le 29/01/1892 à Chevroux au bourg.
Son père Claude Marie avait 27 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Louise née THEVENARD avait 17 ans.
Claude et Louis MARPAUD étaient frères.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Louis MARPAUD mesurait 1.70 m; il avait les cheveux noir et les yeux
marron foncé.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Chevroux 1911 - Rousset -
Recensement Chevroux 1911 - Rousset - (Louis doit être placé mais à
priori pas à Chevroux car non trouvé sur le recensement de 1911).
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Maria Mélanie née le 20/08/1895.
- Jules Alexandre né le 25/05/1901 au hameau de Rousset; décédé le
13/08/1985 à Macon;
inhumé à Chevroux.
- Jean Marius né le 2/11/1907 au hameau de Rousset; marié à Chevroux le
3/10/1929 avec Marthe FORAY; décédé le 31/05/1981 à Macon;
inhumé à Chevroux.
Au moment du conseil de révision Louis MARPAUD exerçait le métier de
cultivateur.
Il est classé soutien de famille le 4/09/1913.
Il est incorporé à compter du 10/10/1913 au 23e RI.
La guerre
Louis MARPAUD est tué le 31/08/1914 à Mandray (Vosges).
Il est inhumé à la Nécropole Nationale de Saulcy-sur-Meurthe (88 -
Vosges) tombe 574.
Les deux frères ont été tués le même jour et reposent cote à cote.
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Historique du 23e RI |
dont extraits :
Le dimanche 30 août, à 4 heures du matin, le 23e quitte Gérardmer
pour prendre part à la bataille dite de Saint-Dié ; dans le courant de
la journée, il est durement engagé dans la région à l'est de
Sailly-sur-Meurthe et ne peut atteindre, malgré ses efforts, les
objectifs qui lui étaient assignés (cote 467 - hauteur de la
Planchette-Entre-deux-Eaux - cote 154).
Il reprend l'attaque le lendemain, 31, à travers un terrain jonché de
cadavres ; mais les positions ennemies sont fortement tenues et
organisées ; le tir d'artillerie de tous calibres écrase les bataillons
montant à l'attaque; le Régiment doit refluer. Il attaque encore le
lendemain, 1er septembre, sur la Planchette, le surlendemain, 2
septembre, sur Mandray. Mais les forces physiques et morales de la
troupe sont épuisées ; depuis 48 Heures, les ravitaillements n'ont pu
arriver aux combattants ; il n'y a, derrière le Régiment entièrement
déployé et soumis à un bombardement continu, ni renforts ni soutiens.
Toutes ces attaques échouent.
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