Chevroux
(Accueil)

BELLEVRAT H
BERTHET Louis Pierre
BON G
BONNAMOUR H
CARTERON Jules Hippolyte
DARBON Ph
DESGRANGES J
DESMARIS C
DESMARIS J
DESMARIS Louis Joseph
DOUCET L
DUBUISSON Henri Joseph
DUBUISSON J
DUC C
DUC E
GAMBIN P
GONNET A
GONNET J
GOYARD A
GRAPPIN J R
JOLY H
JOSSERAND Louis Joseph
MARGUIN C
MARPAUD Claude
MARPAUD Louis
MEUNIER Emile Georges
PERROT F
PEULET C
PROMONET M
RAMET Joseph Hippolyte
ROBERT B
ROBERT P
RONCIER A
RONCIER P
RONGIER Ph
TAVERNIER F
THEVENARD Alexandre
THEVENARD F
THEVENARD Louis
 








 

 

ROBERT Jean Pierre


Ses origines

Jean Pierre ROBERT est né le 5/03/1890 à Chevroux au hameau du Mont.
Son père Pierre avait 41 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Josephte née BERNIGAUD avait 40 ans.
Benoit et Jean Pierre ROBERT étaient cousins (leurs pères étaient frères).

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Pierre ROBERT mesurait 1.63 m; il avait les cheveux châtain foncé et les yeux orangé verdâtre.
 

Sa vie avant la guerre



Recensement Chevroux 1891 - Mont -

 - Hippolyte né le 30/09/1881 à Chevroux au hameau de Fayolle; marié le 6/05/1909 à Dommartin avec Marie Claudine BROUILLARD; remariée le 26/02/1911 à Chevroux avec Louise PROMONET; décédé le 29/04/1954 à Bagé le Chatel.

 - Claudia Maria née le 3/11/1884 à Chevroux au hameau de Mont; mariée le 15/10/1904 à Chevroux avec Jean Louis JANAUDY; remariée le 15/11/1915 à Oyonnax avec Auguste ?; décédée à Oyonnax le 8/08/1977.


Recensement Chevroux 1906 - Fayolle -

Au moment du conseil de révision Jean Pierre ROBERT exerçait le métier de cultivateur.
Il est incorporé au 23e RI le 10/10/1911.
Il est libéré le 8/11/1913.
 

La guerre

Jean Pierre ROBERT est mobilisé le 2/08/1914 au 23e RI.
Il est tué le 3/09/1914 à Saulcy sur Meurthe (Vosges).

Historique du 23e RI

Le dimanche 30 août, à 4 heures du matin, le 23e quitte Gérardmer pour prendre part à la bataille dite de Saint-Dié ; dans le courant de la journée, il est durement engagé dans la région à l'est de Sailly-sur-Meurthe et ne peut atteindre, malgré ses efforts, les objectifs qui lui étaient assignés (cote 467 - hauteur de la Planchette-Entre-deux-Eaux - cote 154). Il reprend l'attaque le lendemain, 31, à travers un terrain jonché de cadavres ; mais les positions ennemies sont fortement tenues et organisées ; le tir d'artillerie de tous calibres écrase les bataillons montant à l'attaque; le Régiment doit refluer. Il attaque encore le lendemain, 1er septembre, sur la Planchette, le surlendemain, 2 septembre, sur Mandray. Mais les forces physiques et morales de la troupe sont épuisées ; depuis 48 Heures, les ravitaillements n'ont pu arriver aux combattants ; il n'y a, derrière le Régiment entièrement déployé et soumis à un bombardement continu, ni renforts ni soutiens. Toutes ces attaques échouent.

En présence de cette situation, le 23e reçoit l'ordre d'organiser plus au sud la forte crête de Mandray et, en particulier, le col du même non. Cette organisation est activement poussée du 2 au 4 septembre.




Extraits des pertes du 23e RI