Cormoranche
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TUPINIER Jean Marie


Ses origines


Jean Marie TUPINIER est né le 21/10/1892 à Cormoranche aux Genettes.
Son père Jean avait 24 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie née LARDON avait 24 ans.


 

Signalement


Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Marie TUPINIER mesurait 1.65 m; il avait les cheveux châtain foncé et les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Cormoranche 1906 - Aux Genettes -

Au moment du conseil de révision il exerçait le métier de cultivateur.
Sa mère était décédée (8/04/1894).
Il est incorporé le 10/10/1913 au 44e RI.

 

La guerre

Il décède de ses blessures le 30/08/1914 à Morcourt.

44e R I

dont extraits :

Le 44e à Proyart (29 août) et sur la Marne (6-10 septembre).
L'armée allemande, portant son effort principal sur notre aile gauche, a envahi la Belgique et obligé nos troupes à se retirer vers le sud-ouest et le sud. Le général JOFFRE a décidé de renforcer cette aile. Il forme la 6e armée (MAUNOURY) dans la région de Corbie - Amiens. Les 27 et 28 août, la 14e division, amenée en hâte d'Alsace, débarque dans la Somme et constitue les premiers éléments de cette armée.
Le lendemain même de son débarquement, les avant-gardes de VON KLUCK qui arrivent à marches forcées, ayant passé la Somme aux ponts de Bray, se heurtent à la division.
Pendant la journée du 29, le 44e contient sans défaillir, entre Morcourt et Proyart, la poussée d'un ennemi sans cesse renforcé. Le bataillon PETITJEAN, accroché au village de Proyart et aux boqueteaux qui l'entourent, lutte longuement à l'arme blanche. Mais les Allemands réussissent à submerger la position. Les deux autres bataillons reçoivent les assauts de l'ennemi sur la hauteur qui domine le bourg. Et, jusqu'au soir, chaque ride de cette plaine du Santerre, qui semble mamelonnée à l'infini, est défendue avec une opiniâtreté que rien n'abat ; chaque repli est jalonné par une ligne de cadavres en uniforme « feldgrau » qui forment de larges taches à travers les blés mûrs. A la tombée de la nuit, ce qui reste du 44e se rassemble aux abords du champ de bataille où vient d'être arrêté l'ennemi. Le 30 août, la retraite vers le sud commence. Elle s'effectue par étapes dépassant parfois quarante kilomètres, sans arrêt, sans repos, par une chaleur torride, les arrière-gardes constamment harcelées par des patrouilles de cavalerie ennemie. Le 4 septembre, les régiments se trouvent sous la protection des canons de Paris.