Crottet
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CORDIER Louis Clément
Ses origines
Louis CORDIER est né le 7/09/1896 à Rignat près de Ceyzériat.
Son père Claude Marie avait 36 ans et était instituteur.
Sa mère Anne marie Françoise née GAILLARD avait 26 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Louis CORDIER mesurait 1.66 m; il avait les cheveux noir et les yeux
bleu
Au niveau instruction générale il est classé 4 : brevet enseignement
primaire.
Sa vie avant la guerre
Recensement Crottet 1906 - le bourg -
Au moment du conseil de révision il exerçait le métier d'instituteur à
Sagy canton de Beaurepaire.
Ses parents habitaient Crottet.
La guerre
Louis CORDIER est incorporé à compter du 9/04/1915 au 44e R I.
Il est tué le 12/08/1916 au bois de Hem à l'est de Curlu.
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Historique 44e R I |
dont extraits :
Le 21 juillet, la division est transportée sur la Somme où
l'on se bat déjà depuis quelques jours. Le 44e est à
l'avant-garde.
Dès le 9 août, deux compagnies du bataillon VIGNAUD attaquent le
bois de la Pépinière, au nord de Cléry. C'est le capitaine
LAMARQUE qui est à leur tête, un vieux soldat de 58 ans, qui a
voulu servir dans un régiment de l'active ; il tombe
mortellement blessé en plein assaut.
Le 11 août, le 2e bataillon s'engage contre le bois de Hem. Le
bois tout entier et un chemin creux qui le borde ont été
fortifiés comme un réduit : partout des abris, quelques-uns en
maçonnerie ; partout des nids de mitrailleuses qu'en raison du
terrain l'artillerie ne peut parvenir à contrebattre
efficacement. Vers 10 heures, de la parallèle où ils attendent
avec impatience le moment de l'assaut, les hommes bondissent,
alignés comme pour un défilé. C'est la belle guerre à la
française, le mouvement, l'offensive. Les Allemands se défendent
en désespérés. Leur feux de flanc prennent le 2e bataillon à
revers et nos pertes sont lourdes ; mais elles sont payées au
centuple.
Le bois de Hem est enlevé et, le lendemain, lorsque les 1e et 3e
bataillons font le passage de ligne pour attaquer à leur tour,
c'est un sol jonché de débris de toutes sortes qu'ils
traversent, où les cadavres allemands forment d'horribles tas.
Le régiment a pour objectif un système de défense sur le sommet
d'une croupe qui barre l'accès d'un long ravin. L'organisation
est étayée par un chemin creux qui constitue une place d'armes
de choix pour l'ennemi. Mais une préparation d'artillerie
formidable bouleverse les organisations adverses ; les vagues
d'assaut progressent rapidement, les mitrailleuses crépitent. A
toute allure, nos hommes ont envahi les tranchées.350 Allemands
se rendent, et les défenseurs qui restent sont cloués sur place,
à la baïonnette, dans un corps à corps furieux. L'adversaire
réagit, sort de ses places d'armes, contre-attaque. Mais toutes
les précautions sont prises : mitrailleuses, fusils
mitrailleurs, canons de 37 sont braqués vers le ravin d'où part
la contre-attaque. Sous ce feu d'enfer, les bataillons ennemis
s'arrêtent, tourbillonnent et disparaissent.
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