Crottet
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FAILLET Jean Marie


Ses origines



Jean Marie FAILLET est né le 8/02/1890 à Illiat au hameau du Clayard.
Son père Philibert avait 34 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Claudine LUC avait 26 ans.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Marie FAILLET mesurait 1.62 m; il avait les cheveux châtain et les yeux marron.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.

 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Crottet 1901 - Genod et Saint Crépin -

Au moment du conseil de révision il exerçait le métier de cultivateur à Crottet.
Sa mère devenue veuve (Philibert décédé le 9/03/1906) vivait également à Crottet.
Il est incorporé au 23e RI à compter du 10/10/1911.
Il est libéré le 8/11/1913.

 

La guerre

Jean Marie FAILLET est mobilisé le 2/08/1914 au 23e RI.
Il passe au 133e RI le 11/10/1915.
Il est nommé caporal le 24/08/1916.

Il décède le 16/04/1917 à Loivre dans la région de Reims (Marne).

Il a été cité 2 fois; à l'ordre du régiment : " Malgré la violence des feux ennemis a rempli sa mission de tireur avec un sang froid remarquable" et à l'ordre de la 82e brigade "Brave caporal mitrailleur tué en se portant vaillamment à l'attaque d'un village fortement organisé qui a été enlevé".
Croix de guerre avec étoile de bronze.

Historique 133e régiment d'infanterie

dont extraits :

Dans la journée du 15, les chefs de bataillon furent prévenus, par note personnelle et secrète, à ne communiquer aux troupes qu'à minuit, que le jour « J » était fixé au lendemain 16, l'heure « H » à 6 heures du matin. La nuit vint et la pluie avec elle. Dans l'ombre, les troupes serraient sur l'avant. Les boyaux s'encombraient. Les hommes de corvée, se frayant un chemin à coup de coudes en montant sur les terre-pleins aux endroits trop engorgés, arrivaient chargés des vivres du soir et des suppléments donnés pour le combat. Les officiers faisaient faire à la cisaille les brèches dans les réseaux, pour permettre le passage des groupes d'assaut. Par endroits on abattait les parapets pour pouvoir déboucher facilement.
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« En avant ! » A gauche le bataillon Pichon, où les bénéfices de la coopérative de bataillon avaient permis d'offrir à chacun le luxe d'un quart de champagne avant l'assaut, s'élança et dévala au pas de course la pente pour sauter dans le bastion de Luxembourg. Grâce à la rapidité du débouché le bataillon passa avant le déclenchement du barrage ennemi. Cependant les mitrailleuses, sous casemate bétonnée, du Moulin de Loivre, qui flanquaient le bastion de Luxembourg, ouvrirent le feu dans le flanc droit du bataillon. Comme au bois Marrières, le bataillon se coucha sous la rafale ; le lieutenant Hesland et plusieurs autres tombèrent, mais, officiers et gradés ayant redonné l'élan, les compagnies sautèrent dans le bastion de Luxembourg complètement bouleversé par nos torpilles et nos 155.

Le bataillon, qui avait dévalé sur le bastion à la vitesse de cent mètres à la minute, progressait maintenant à travers les entonnoirs et les tranchées, derrière le barrage roulant, à la vitesse de cent mètres en trois minutes. Il déborda le grand bois, aidant la progression du 23e qui s'y trouvait ralentie par quelques résistances. La tranchée des Taureaux fut atteinte : le bataillon exécuta, comme à la manœuvre, sa conversion face à droite, pendant que le 23e franchissait le canal.

Les tranchées qui défendaient le canal entre le bastion de Luxembourg et Loivre étaient prises de flanc. Quelques essais de résistance furent vite réglés à coups de grenades. Mais on commençait à recevoir des projectiles d'artillerie de tranchée : « minen » légers,

Les compagnies de tête, suivant exactement l'horaire, atteignirent cependant, à 6 heures 45, la ligne 6804-6603-6502, et 250 prisonniers avaient été faits ; on s'élança de nouveau à l'attaque de Loivre. ......